Découvrir l’ESS en polynésie française

L’Économie Sociale et Solidaire (ESS) incarne un modèle économique d’avenir, complémentaire à l’économie dite « classique ». Ce mode d’entreprendre novateur repose sur des valeurs de solidarité, d’inclusion et de coopération, à l’image de notre société polynésienne. Le mode de gouvernance démocratique place l’Humain au cœur des projets, l’impact socio-environnemental au cœur des actions et la lucrativité limitée favorise la résilience et la pérennité des structures concernées.

Découvrez un nouveau mode d’entreprendre où le développement économique rime avec impact social et environnemental, où l’humain et la solidarité sont au cœur des priorités, pour apporter, ensemble, de nouvelles réponses aux challenges sociétaux d’aujourd’hui et de demain.

L’ESS représente un puissant levier en termes d’opportunités pour de nombreux acteurs ancrés sur le territoire (entreprises commerciales, associations, coopératives, fondations, mutuelles), qui œuvrent au service de l’intérêt général grâce à des actions de proximité au plus près de la communauté, avec le soutien des institutions et des collectivités territoriales.

En effet, l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) tisse un lien ténu entre les acteurs du public et du privé, en proposant d’autres manières d’entreprendre et de façonner notre société, tout en stimulant des leviers alternatifs sur le plan économique.

Des enjeux au service de la population et de l’environnement

Cette dynamique s’intègre pleinement à la Stratégie de Développement Économique – Cap 2033 – ‘A Fano Rā portée par le Ministère de l’Économie, du Budget et des Finances, en charge des Énergies, des postes et télécommunications, et contribue à relever les défis que visent à atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement, d’ici à une dizaine d’années.

En s’articulant de manière transversale à l’ensemble des secteurs d’activités et ce faisant, à une multitude d’acteurs socioéconomiques, allant de l’agriculture à l’artisanat traditionnel, jusqu’au tourisme durable ou encore en se déployant dans le médico- social, l’éducation, la culture, les énergies, etc.

Ce nouveau mode d’entreprendre soutien l’activité économique globale et accompagne un modèle économique plus juste et responsable, au service de la population. L’Économie Sociale et Solidaire (ESS) œuvre à construire un modèle de société plus solidaire et équitable.

Entreprendre autrement: un levier pour satisfaire les Objectifs de Développement Durable (ODD)

Définis par l’Organisation des Nations Unies, les dix-sept Objectifs de Développement Durable (ODD) « couvrent l’intégralité des enjeux de développement dans tous les pays tels que le climat, la biodiversité, l’énergie, l’eau, la pauvreté, l’égalité des genres, la prospérité économique ou encore la paix, l’agriculture, l’éducation, etc. » : ils s’inscrivent tous dans une dynamique relevant de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS).

Un challenge de taille à relever sur l’ensemble du territoire

La définition de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) en Polynésie française résulte d’une vaste consultation réalisée sur le terrain, au plus près des acteurs qui s’inscrivent et se projettent dans une démarche entrepreneuriale qui œuvre au service de l’intérêt général, en faveur de l’humain et qui s’évertue à préserver l’environnement.

Actuellement en cours de rédaction, la future proposition de loi du pays (dont la mise en œuvre est attendue d’ici début 2026) intègrera une définition objective résultant de la consultation réalisée auprès des agents socioéconomiques et institutionnels (diagnostic réalisé de novembre 2024 à avril 2025 par ESS France Outre-mer).

À terme, il s’agira pour l’ESS polynésienne de pouvoir s’appliquer avec souplesse sur l’ensemble du territoire, dans les 5 archipels. Un maillage territorial renforcé rendu possible grâce à l’engagement de nombreux partenaires publics et privés qui ne pourra que renforcer l’ancrage de l’ESS au plus près de la population, de manière pérenne.

Cette définition obtenue à l’issue de ce processus collectif pourra figurer dans le corps de la proposition de loi et en orienter certaines modalités exécutoires.