Une économie en pleine croissance
Des perspectives de développement
dans des secteurs porteurs

La Polynésie française dispose de nombreux atouts en termes de perspectives de développement notamment dans les secteurs dynamiques soutenus par le gouvernement :
De plus, les cinq archipels de la Polynésie française offrent une diversité culturelle et environnementale inégalée. Cet environnement naturel préservé lui permet de candidater et d’accéder aux plus hautes accréditations internationales de développement durable comme le label MSC (Marine Stewardship Council) pour la pêche polynésienne de thon germon et albacore à la palangre, ou le Pavillon bleu pour le lagon de l’île de Bora Bora.
Le tourisme

Le tourisme occupe une place centrale dans l’économie polynésienne. Il constitue ainsi la première ressource à l’export propre de la Polynésie française avec environ 99 milliards de XPF de recettes, soit environ 14% (source : ISPF) du PIB polynésien en 2023 et emploie près de 13 150 salariés (IEOM 2023).
Ce secteur rassemble en 2023 plus de 5 200 entreprises (soit 15% des entreprises polynésiennes) qui génèrent 17% du chiffre d’affaires total des entreprises du Pays et emploient un cinquième des effectifs salariés.
Les principaux marchés émetteurs

Transport aérien et international
L’objectif est l’ouverture du ciel polynésien. Le Pays a déjà engagé des discussions aéronautiques avec les États-Unis, la Chine, l’Europe, le Japon, le Canada, l’Australie, la Nouvelle- Zélande.
Tahiti dispose de vols directs vers le Japon (Narita), les états- Unis (Los Angeles, San Francisco et Seattle), la Nouvelle- Zélande (Auckland), les Îles Cook (Rarotonga), Hawaii (Honolulu), Fidji (Nandi) et de connexions secondaires vers l’Europe via Los Angeles puis Paris, le Mexique et l’Amérique du sud via Los Angeles, l’Australie (Sydney) via Auckland et la Nouvelle-Calédonie (Nouméa) via Fidji.
Hébergement
L’hébergement représente environ 57% des dépenses touristiques (en 2023 : ISPF).
En 2024, 45 établissements hôteliers internationaux sont ouverts en Polynésie française. Ils proposent chaque jour, en moyenne 2 771 chambres, dont 55% sont situées dans les Îles du Vent et 38% dans les îles Sous-le-Vent.
87% des hôtels sont situés à Tahiti, Bora Bora et Moorea, pour un taux d’occupation moyen de 68 % toutes catégories confondues. Bora Bora représente 32% de l’offre. 300 pensions de famille, 74 établissements à vocation touristique et hébergements divers ainsi que 2 327 meublés de tourisme et 4 villas de luxe complètent le réceptif pour une capacité globale de 4 856 chambres.
Les hôtels sont constitués pour la plupart de bungalows de style polynésien traditionnel avec l’obligation d’utiliser du pandanus en toiture pour les hôtels 4 étoiles et plus.
La petite hôtellerie familiale est quant à elle largement représentée dans tous les archipels et accueille la clientèle touristique dans une ambiance familiale et représentative de la tradition de l’hospitalité polynésienne.
Croisière et charter nautique
La Polynésie française a toujours été une terre d’accueil pour les voyageurs venus de la mer. Son environnement protégé et ses infrastructures portuaires à la pointe en font une desti- nation de tout premier choix pour les navires et voiliers basés dans les eaux de ses îles hospitalières.
La croisière et le tourisme nautique génèrent des retombées importantes, contribuant à la promotion de l’image de Tahiti et ses îles à travers le monde.
Au cours de la dernière décennie, la Polynésie française a fait du tourisme de croisière une priorité de développement. Avec ses deux grands épis dans la rade, le port de Papeete est un véritable port de croisière international, capable d’accueillir simultanément 4 paquebots, en escale ou basés en Polynésie française. Par ailleurs, le nouveau Terminal de croisière international de Papeete vient renforcer les capacités de tête de ligne et améliorer la gestion des arrivées et des départs.

En plein essor, le charter nautique, alternative de choix au séjour en hôtellerie classique, fait l’objet de toute l’attention et du soutien du gouvernement de la Polynésie française. La flotte se modernise sans cesse et propose de multiples formules à la découverte des archipels polynésiens. Elle compte à ce jour près d’une centaine de navires et voiliers, au service d’une clientèle internationale de plus en plus nombreuse à choisir d’explorer les îles côté lagon.
L’économie bleue
La perle de culture de Tahiti
La Polynésie française compte 325 producteurs de perles de culture de Tahiti et 412 producteurs d’huîtres perlières en 2023. La valeur des exportations des perles de culture brutes est de 16,9 milliards de XPF. Première activité à l’exportation, elle représente 75% de la valeur des exportations locales. Le gou- vernement accompagne le secteur avec une réglementation et des structures au service des professionnels octroyant un gage de qualité aux perles vendues.
La pêche hauturière
Le potentiel de la pêche hauturière est très important avec une zone économique exclusive de 5,5 millions de km2, peu exploitée par la flottille polynésienne et qui constitue un véritable sanctuaire pour les mammifères marins. En 2023, on dénombre soixante-dix-huit navires actifs.
Les recettes des exportations atteignent 2,3 milliards de XPF, essentiellement de poissons du large entiers et de filets de thon germon, pour un tonnage de 1 800 tonnes. La pêche polynésienne de thons germon et à nageoires jaunes à la palangre bénéficie du label MSC (Marine Stewardship Council), véritable certificat de provenance durable des produits pêchés pour conquérir de nouveaux marchés. La pêche polynésienne a atteint un record de 8 700 tonnes.

L’aquaculture
Avec un centre technique aquacole public qui produit les juvéniles, réalise les actions de R&D et de transfert de technologie, et avec l’accompagnement apporté par le Pays aux porteurs de projets, le développement de l’aquaculture polynésienne est une priorité. La volonté publique est de développer, dans un premier temps, trois filières de production : l’élevage de crevettes, la pisciculture et le collectage de bénitiers pour les marchés de l’aquariologie et de la chair à l’export.
Le Pays accompagne également le projet de déploiement d’une zone biomarine de 35 hectares à Faratea (Taiarapu Est, Tahiti) afin de développer la production aquacole en créant un pôle d’activités et de projets et en contribuant à une synergie entre les acteurs du secteur.
L’économie verte et l’industrie


Quelques productions agricoles transformées sont connues et s’exportent bien de par le monde :
La vanille de Tahiti (Vanilla tahitensis) est considérée comme l’une des meilleures au monde. Sa teneur en acides gras en fait un produit très recherché en gastronomie. Les exportations s’élèvent à 560 millions de XPF en 2023.
Le noni tahitien connaît un grand succès aux États-Unis comme complément alimentaire aux multiples vertus. Les exportations s’élèvent à 198 millions de XPF en 2023.
La production annuelle brute de coprah s’élève à 6 705 tonnes en 2023. Ce coprah est transformé en huile dont les volumes exportés représentent 340 millions de XPF de recettes en 2023. Une partie de la production annuelle est raffinée à Tahiti et destinée aux fabricants du monoï de Tahiti. Connu internationalement, les ventes atteignent 254 millions de XPF en 2023, le monoï de Tahiti bénéficie d’une appellation d’origine. Le monoï est principalement exporté vers la France hexagonale (89% du volume total) qui commande 88% de monoï en vrac.
L’industrie agroalimentaire polynésienne, symbole du dynamisme des acteurs polynésiens, progresse régulièrement. Le secteur des boissons reste le plus développé (noni, jus de fruits, bière, vin de Tahiti, rhum).
Les énergies renouvelables
La production d’énergie électrique sur l’île de Tahiti est un secteur en pleine mutation. En 2022, elle est majoritairement issue des hydrocarbures (57%), le reste du mix provenant de l’hydroélectricité (39%) ainsi que des installations photovoltaïques en toiture (4%). La production n’étant pas un service public, le Pays organise une mise en concurrence des producteurs pour, dans un premier temps, accroître la part des énergies renouvelables et, d’autre part, en contenir l’impact financier pour l’usager final.
La Polynésie française s’est ainsi fixé l’objectif de baisser de 50% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2023. Ce développement passe par une maîtrise de la demande en électricité et le recours à différentes technologies d’énergie renouvelable : solaire thermique, solaire photovoltaïque, SWAC, hydroélectricité ou toute autre technologie encore peu répandue sur le territoire ou en phase de R&D (hydrolien, éolien, ETM, biomasse). En 2023, la production d’énergie est issue à 45% d’énergies renouvelables et 55% des hydrocarbures.

Le plan climat
Le Plan Climat de la Polynésie française (PCPF) 2024-2030 affiche des objectifs ambitieux en matière de réduction de la dépendance aux hydrocarbures et de l’empreinte carbone pour faire face à l’urgence climatique. Il vise à :




