La mondialisation croissante des \u00e9changes implique une augmentation des flux internationaux de voyageurs et de marchandises qui peut favoriser la propagation des maladies infectieuses. D\u00e9sormais, une crise sanitaire dans un pays peut avoir des r\u00e9percussions tr\u00e8s rapides sur l\u2019activit\u00e9 et l\u2019\u00e9conomie \u00e0 l\u2019\u00e9chelle mondiale. Les crises li\u00e9es au syndrome respiratoire aigu s\u00e9v\u00e8re (SRAS) en 2003, la pand\u00e9mie grippale associ\u00e9e au virus A(H1N1) en 2009, l\u2019\u00e9pid\u00e9mie du virus Ebola en 2014, et plus r\u00e9cemment, la pand\u00e9mie Covid-19 en sont de bons exemples.<\/p>\n
Dans ce contexte, il est n\u00e9cessaire de b\u00e9n\u00e9ficier au niveau mondial d\u2019un r\u00e9seau d\u2019alerte et de r\u00e9ponse performant. La r\u00e9vision de 2005 du R\u00e8glement Sanitaire International (RSI) de l\u2019Organisation Mondiale de la Sant\u00e9 (OMS) vise \u00e0 mettre en place ce r\u00e9seau en couvrant les maladies infectieuses mais \u00e9galement tout \u00e9v\u00e9nement pouvant potentiellement avoir des cons\u00e9quences sanitaires internationales (connu ou inconnu). Adopt\u00e9 par 196 \u00e9tats, l\u2019objectif du RSI est d\u2019assurer le maximum de protection contre la propagation internationale des menaces sanitaires, tout en limitant les entraves au trafic international. Le RSI est ainsi le seul instrument international juridiquement contraignant en mati\u00e8re de s\u00e9curit\u00e9 sanitaire.<\/p>\n
Le RSI a pour but de :<\/p>\n
En Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise (Pf), le bureau de veille sanitaire et de l\u2019observation (BVSO) de l\u2019ARASS est d\u00e9sign\u00e9 comme point focal local du RSI. A ce titre, il \u00e9change les informations concernant les \u00e9ventuelles alertes sanitaires avec le Bureau r\u00e9gional de l\u2019OMS et le Point focal national \u00e0 la DGS. Gr\u00e2ce \u00e0 une collaboration avec les laboratoires et les professionnels de sant\u00e9 du territoire, la veille et surveillance sanitaire sont effectives, essentiellement pour les maladies infectieuses. Cependant, la surveillance ne couvre pas encore suffisement tous les risques sanitaires que repr\u00e9sentent par exemple que les risques nucl\u00e9aires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC). Une collaboration transversale est cependant d\u00e9velopp\u00e9e avec le secteur de la sant\u00e9 environnementale animale par exemple.<\/p>\n<\/div><\/div><\/div>
Conform\u00e9ment \u00e0 l’article 37 du r\u00e8glement sanitaire<\/span>\u00a0internation<\/span>al<\/span>, avant sa premi\u00e8re escale sur le territoire d’un Etat partie, le capitaine d’un navire s’assure de l’\u00e9tat de sant\u00e9 \u00e0 bord remplit et remet \u00e0 l’autorit\u00e9 comp\u00e9tente une d\u00e9claration maritime de sant\u00e9 qui est contresign\u00e9e par le m\u00e9decin de bord s’il y en a un.<\/p>\n
En Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, ce document est exig\u00e9 quel que soit le type de navire et doit \u00eatre transmis \u00e0 l’ARASS au Bureau de la veille sanitaire et de l’observation (BVSO) au plus tard 48 heures avant l’arriv\u00e9e du navire<\/span>.<\/strong><\/p>\n
Formulaire de d\u00e9claration maritime de sant\u00e9_FR<\/a><\/p>\n
Conform\u00e9ment \u00e0 l’article 39 du r\u00e8glement sanitaire<\/span>\u00a0internation<\/span>al<\/span>, tous les navires effectuant un voyage\u00a0internation<\/span>al<\/span> doivent disposer d’un CECS\/CCS valide (validit\u00e9 de 6 mois). Cela s’applique quel que soit le type de navire et quel que soit sa taille : navire avec passagers (croisi\u00e8re, ferry, yatchs…), cargos, navires de p\u00eache. L’inspection des navires et la d\u00e9livrance de certificats de contr\u00f4le sanitaire<\/span>\u00a0(CCS) ou de certificats d’exemption de contr\u00f4le\u00a0sanitaire<\/span>\u00a0(CECS) est un instrument essentiel con\u00e7u pour aider les pays \u00e0 r\u00e9duire\u00a0au<\/span>\u00a0minimum le risque de propagation\u00a0internation<\/span>al<\/span>e des maladies\u00a0au<\/span>\u00a0cours des voyages\u00a0internation<\/span>aux. Ces certificats sont un moyen courant d’enregistrer et de communiquer les \u00e9v\u00e9nements et les mesures prises \u00e0 bord d’un navire lorsqu’un navire\u00a0internation<\/span>al<\/span>\u00a0arrive dans un port. Ils constituent donc un outil essentiel d’\u00e9valuation pr\u00e9liminaire des risques pour \u00e9valuer les conditions\u00a0sanitaire<\/span>s \u00e0 bord d’un navire \u00e0 l’arriv\u00e9e.<\/p>\n
Ainsi les navires ne disposant pas d’uns CECS\/CCS valide doivent effectuer, dans un d\u00e9lai raisonnable (au minimum 5 jours avant l’arriv\u00e9e du navire) une demande de contr\u00f4le sanitaire aupr\u00e8s du centre de sant\u00e9 environnemental \u00e0 l’adresse e-mail suivante : rsi@sante.gov.pf.<\/p>\n
Deux types de certificats sont cit\u00e9s et regroup\u00e9s sur un m\u00eame document :<\/p>\n
La prolongation de certificat est possible uniquement lorsque le CECS est encore valide. Une extension du certificat sanitaire est d\u00e9livr\u00e9e par les organismes agr\u00e9\u00e9s lorsque l\u2019inspection ou les mesures de contr\u00f4le requises ne peuvent \u00eatre effectu\u00e9es dans le port et qu\u2019il n\u2019y a aucune preuve d\u2019infection ou de contamination.<\/p>\n
L\u2019organisme agr\u00e9\u00e9 pourra alors \u00e9tendre la validit\u00e9 du certificat pour une p\u00e9riode d\u2019un mois, ce qui permettra au navire de se rendre dans un port o\u00f9 l\u2019inspection et la prise de mesures de contr\u00f4le n\u00e9cessaires pourront \u00eatre effectu\u00e9es et qui sera donc en mesure de lui d\u00e9livrer un nouveau certificat.
Cette prolongation ne peut \u00eatre accord\u00e9e qu\u2019en l\u2019absence de probl\u00e8me sanitaire signal\u00e9 \u00e0 bord, en particulier dans la d\u00e9claration maritime de sant\u00e9.<\/p>\n<\/div><\/div><\/div><\/div><\/div>
La vaccin<\/span>ation permet d\u2019une part de limiter le risque de contamination du voyageur qui se rend dans une zone o\u00f9 circule la maladie correspondante, d\u2019autre part de prot\u00e9ger les r\u00e9gions visit\u00e9es par le voyageur apr\u00e8s s\u2019\u00eatre rendu dans une zone o\u00f9 circule la maladie.\u00a0Le moustique vecteur de la maladie est pr\u00e9sent en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, l\u2019introduction d\u2019un cas de fi\u00e8vre\u00a0jaune<\/span>\u00a0pourrait donc entra\u00eener une transmission sur le territoire.<\/p>\n
En vertu du R\u00e8glement sanitaire international, la vaccination contre la fi\u00e8vre jaune est obligatoire<\/u> pour toute personne \u00e2g\u00e9e de plus de 9 mois ayant s\u00e9journ\u00e9 dans un pays d’end\u00e9mie (Afrique sub-saharienne, Am\u00e9rique du Sud) et souhaitant se rendre \/ revenir en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. La liste des pays identifi\u00e9 comme \u00e9tant \u00e0 risque par l’Organisation mondiale de la sant\u00e9 est disponible via les 2 liens ci dessous :<\/p>\n
Cette exigence s\u2019applique aux voyageurs rest\u00e9s plus de 12 heures dans un pays \u00e0 risque. Il faut un d\u00e9lai de 10 jours pour que le vaccin soit efficace et valable \u00e0 vie.\u00a0Ainsi, la\u00a0vaccin<\/span>ation sera obligatoire si dans les 10 jours avant d’arriver en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, vous effectuez un transit\/une escale de plus de 12h00 dans une zone \u00e0 risque pour la fi\u00e8vre jaune<\/span>.<\/p>\n<\/div><\/div><\/div><\/div><\/div><\/div><\/div><\/div><\/div><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"","protected":false},"author":373,"featured_media":0,"parent":0,"menu_order":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","template":"","meta":{"_seopress_robots_primary_cat":"","_seopress_titles_title":"","_seopress_titles_desc":"","_seopress_robots_index":"","footnotes":""},"class_list":["post-13470","page","type-page","status-publish","hentry"],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/pages\/13470","targetHints":{"allow":["GET"]}}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/pages"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/types\/page"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/users\/373"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=13470"}],"version-history":[{"count":11,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/pages\/13470\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":13485,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/pages\/13470\/revisions\/13485"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/arass\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=13470"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}