{"id":2056,"date":"2017-07-19T19:36:15","date_gmt":"2017-07-19T18:36:15","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/daiep\/?p=2056"},"modified":"2017-07-20T20:08:10","modified_gmt":"2017-07-20T19:08:10","slug":"volontaires-europeens-polynesie-protection-environnement","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/daie\/2017\/07\/19\/volontaires-europeens-polynesie-protection-environnement\/","title":{"rendered":"2 volontaires europ\u00e9ens en Polyn\u00e9sie pour la protection de notre environnement"},"content":{"rendered":"
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Deux jeunes dipl\u00f4m\u00e9s europ\u00e9ens sp\u00e9cialistes de la sauvegarde des esp\u00e8ces en danger sont arriv\u00e9s en Polyn\u00e9sie. Ce sont des volontaires europ\u00e9ens qui resteront un an avec l’association Manu, \u00e0 Fatu Hiva et \u00e0 Tahiti, pour aider \u00e0 sauver des esp\u00e8ces d’oiseaux end\u00e9miques.<\/b>\u00a0<\/span><\/p>\n

Le\u00a0Service Volontaire Europ\u00e9en<\/a>\u00a0(SVE) est un dispositif du programme Erasmus+, financ\u00e9 par l’Union europ\u00e9enne afin d’aider les jeunes du continent \u00e0 acqu\u00e9rir de l’exp\u00e9rience \u00e0 l’international, tout en soutenant des projets d’int\u00e9r\u00eat g\u00e9n\u00e9ral au sein de structures \u00e0 but non lucratif. Les volontaires sont oblig\u00e9s de partir \u00e0 l’\u00e9tranger, soit dans un autre pays d’Europe, soit dans un pays participant \u00e0 Erasmus+ (comme la Polyn\u00e9sie). La SOP-Manu, qui a re\u00e7u plusieurs financements europ\u00e9ens ces derni\u00e8res ann\u00e9es, est \u00e9galement la seule association locale \u00e0 avoir demand\u00e9 \u00e0 \u00eatre accr\u00e9dit\u00e9e pour accueillir ces volontaires.\u00a0<\/span><\/p>\n

Et cet effort paye puisque l’association de protection des oiseaux du fenua a r\u00e9ussi \u00e0 recruter deux SVE, Gianluca venu d’Italie et Melvin venu de Belgique, arriv\u00e9s d\u00e9but juin sur le Territoire. Ces deux jeunes dipl\u00f4m\u00e9s se sp\u00e9cialisent dans la protection de la vie sauvage et la pr\u00e9servation des esp\u00e8ces, des domaines o\u00f9 la Polyn\u00e9sie a des besoins importants.\u00a0<\/span><\/p>\n

En pratique ils seront h\u00e9berg\u00e9s et nourris par l’association pendant un an, l’un \u00e0 Tahiti, l’autre entre Fatu Hiva et Tahiti. L’Europe versera des subventions \u00e0 l’association pour couvrir ces frais (mais pas le transport). Les volontaires re\u00e7oivent aussi une protection sociale et une petite indemnit\u00e9 de l’Europe. Bref, tout le monde est gagnant et ces jeunes ont maintenant un an pour acqu\u00e9rir une exp\u00e9rience unique tout en aidant \u00e0 sauver nos esp\u00e8ces en danger.\u00a0<\/span><\/p>\n

Gianluca Lazzari, volontaire italien \u00e0 Tahiti<\/span><\/h2>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n
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\"Deux<\/a><\/span><\/div>\n
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\u00ab\u00a0Le travail de Manu est essentiel et les r\u00e9sultats obtenus ces derni\u00e8res ann\u00e9es sont impressionnants\u00a0\u00bb<\/b>\u00a0<\/span><\/p>\n

Peux-tu te pr\u00e9senter ?<\/b>\u00a0<\/span>
\n(Traduit de l’anglais) Je suis Gianluca Lazzari, j’ai 26 ans et je viens de Miane, une petite ville italienne. Je suis un biologiste et j\u2019ai obtenu un master en \u00ab\u00a0Gestion de la vie sauvage\u00a0\u00bb en f\u00e9vrier 2017. Ma licence et mon master concernent la protection de deux esp\u00e8ces end\u00e9miques de poissons d’eau douce, donc la biologie de la conservation a toujours \u00e9t\u00e9 mon sujet pr\u00e9f\u00e9r\u00e9. Justement, le projet que Manu m’a propos\u00e9 concerne la protection de la\u00a0
rousserolle \u00e0 long bec<\/a>\u00a0de Tahiti, une esp\u00e8ce end\u00e9mique en danger. J’avais d\u00e9j\u00e0 particip\u00e9 \u00e0 des activit\u00e9s ornithologiques avec des baguages dans les stations de Monte Pizzoc et de l’\u00eele Ponza. Je suis aussi passionn\u00e9 par l’observation ornithologique !\u00a0<\/span><\/p>\n

Comment as-tu entendu parler de Manu depuis la Belgique ?<\/b>\u00a0<\/span>
\nJ’ai trouv\u00e9 l’annonce de Manu sur un groupe Facebook discutant de biologie et de conservation des esp\u00e8ces. J’ai saisi l’occasion offerte par le Service Volontaire Europ\u00e9en pour rejoindre l’\u00e9quipe de la SOP en Polyn\u00e9sie.\u00a0<\/span><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n

\u00a0Rousserolle \u00e0 long bec, Photo de Jornvall&Shirihai<\/em><\/span><\/div>\n<\/div>\n
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\"Rousserolle<\/a><\/span><\/div>\n
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Que vas-tu faire pendant cette ann\u00e9e ?<\/b>\u00a0<\/span>
\nJ’esp\u00e8re pouvoir aider Manu autant que possible, je consid\u00e8re que le travail de cette association est essentiel et que les r\u00e9sultats obtenus ces derni\u00e8res ann\u00e9es sont impressionnants. C’est ma premi\u00e8re exp\u00e9rience apr\u00e8s l’universit\u00e9 donc j’esp\u00e8re apprendre autant que possible sur la sauvegarde des esp\u00e8ces sauvages. Bien s\u00fbr, je suis aussi l\u00e0 pour d\u00e9couvrir la Polyn\u00e9sie et vivre une exp\u00e9rience personnelle forte.\u00a0<\/span><\/div>\n
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Melvin Pirard, volontaire belge \u00e0 Fatu Hiva (entour\u00e9 de l’\u00e9quipe de Manu)<\/span><\/h2>\n<\/div>\n
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\"Deux<\/a><\/span><\/div>\n
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\u00ab\u00a0Je vais travailler sur la protection du monarque de Fatu Hiva. C\u2019est un projet important puisque l’esp\u00e8ce ne compte plus qu\u2019une vingtaine d\u2019individus au monde\u00a0\u00bb<\/b>\u00a0<\/span><\/p>\n

Quel est ton parcours ?<\/b>\u00a0<\/span>
\nJe m\u2019appelle Melvin Pirard, je suis Belge, et j\u2019ai fait tout mon cycle d\u2019enseignement en Belgique. J\u2019ai un Baccalaur\u00e9at (la licence en Belgique) en Agronomie et plus particuli\u00e8rement en For\u00eat & Nature, ce qui me vaut le statut de Technicien Agronome sp\u00e9cialis\u00e9 en For\u00eat & Nature.\u00a0<\/span><\/p>\n

Mes projets sont les m\u00eames depuis plusieurs ann\u00e9es, c\u2019est-\u00e0-dire, essayer de me former \u00e0 plusieurs sciences de l\u2019environnement et de voyager. J\u2019aime en apprendre toujours plus. C\u2019est donc pour cela que j\u2019ai voulu venir ici en Polyn\u00e9sie, pour me former \u00e0 l\u2019ornithologie et en apprendre plus sur les moyens mis en place pour prot\u00e9ger les oiseaux menac\u00e9s de Polyn\u00e9sie.\u00a0<\/span><\/p>\n

Comment as-tu entendu parler de Manu d’aussi loin ? Qu’est-ce qui t’as donn\u00e9 envie de te porter volontaire ?\u00a0<\/b><\/span>
\nJe regardais sur le net pour des jobs \u00e0 l\u2019\u00e9tranger et je suis tomb\u00e9 sur l\u2019annonce qui proposait un poste de volontaire. Mon sang n\u2019a fait qu\u2019un tour, j\u2019ai donc postul\u00e9.\u00a0<\/span>
\nJeune dipl\u00f4m\u00e9 je n\u2019ai pas encore vraiment d\u2019exp\u00e9rience professionnelle, mise \u00e0 part les diff\u00e9rents stages que j\u2019ai pu effectuer durant mes \u00e9tudes. Sur le march\u00e9 de l\u2019emploi de nos jours il vous faut de l\u2019exp\u00e9rience pour pouvoir esp\u00e9rer obtenir un job. M\u00eame si ce n\u2019est pas un contrat de travail \u00e0 proprement parler, c\u2019est tout comme, il faut donc voir l\u2019important, c\u2019est une exp\u00e9rience professionnelle d\u2019une ann\u00e9e au sein d\u2019une association menant des actions concr\u00e8tes sur le terrain, et tout \u00e7a, en Polyn\u00e9sie Fran\u00e7aise. Que demander de mieux ? De plus l\u2019Ornithologie m\u2019a toujours int\u00e9ress\u00e9 et la Polyn\u00e9sie aussi, donc c\u2019est avec grand plaisir que je participe \u00e0 ce stage de volontariat.\u00a0<\/span><\/p>\n

Que vas-tu faire pendant un an en Polyn\u00e9sie ?<\/b><\/span><\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n

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\"Monarque<\/a><\/span><\/p>\n

Monarque de Fatu Hiva, photo de Thomas Ghestemme<\/em><\/span><\/div>\n<\/div>\n
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Il est pr\u00e9vu que je travaille sur la protection du monarque de Fatu Hiva,<\/a>\u00a0esp\u00e8ce end\u00e9mique de cette \u00eele. Il est menac\u00e9 par des esp\u00e8ces exotiques envahissantes (EEE) qu\u2019il faut r\u00e9guler afin de prot\u00e9ger l\u2019oiseau, pour ainsi esp\u00e9rer voir sa population se r\u00e9tablir. C\u2019est un projet important puisqu\u2019on ne compte plus qu\u2019une vingtaine d\u2019individus au monde.\u00a0<\/span><\/p>\n

D\u2019autre part, il est aussi pr\u00e9vu que je travaille sur le H\u00e9ron stri\u00e9 sur l\u2019\u00eele de Tahiti. Un recensement a \u00e9t\u00e9 effectu\u00e9 il y a de \u00e7a plusieurs ann\u00e9es, mais aucune autre action n\u2019a \u00e9t\u00e9 men\u00e9e. Mon travail au sein de l\u2019\u00e9quipe sera donc de faire un nouvel \u00e9tat des lieux de la population, pour ensuite proposer des mesures afin de prot\u00e9ger l\u2019esp\u00e8ce des menaces qui p\u00e8sent sur lui. Deux projets tr\u00e8s int\u00e9ressants, j\u2019en suis s\u00fbr.\u00a0<\/span><\/p>\n

En dehors du travail j\u2019esp\u00e8re pouvoir d\u00e9couvrir la culture polyn\u00e9sienne et ses richesses naturelles, qui je pense, sont extraordinaires.\u00a0<\/span><\/p>\n<\/div>\n

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Article de Tahiti-infos.com, publi\u00e9 le 19 juillet 2017<\/em><\/div>\n<\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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