{"id":6235,"date":"2022-11-28T08:30:43","date_gmt":"2022-11-28T18:30:43","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/?p=6235"},"modified":"2023-05-17T10:46:00","modified_gmt":"2023-05-17T20:46:00","slug":"inscription-des-marquises-au-patrimoine-mondial-le-sprint-final","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/2022\/11\/28\/inscription-des-marquises-au-patrimoine-mondial-le-sprint-final\/","title":{"rendered":"Inscription des Marquises au patrimoine mondial : le sprint final ! (Hiro\u2019a n\u00b0181 \u2013 Novembre 2022)"},"content":{"rendered":"

Inscription des Marquises : au patrimoine mondial : le sprint final !<\/h2><\/div>
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Forte d\u2019une volonte\u0301 commune, et apre\u0300s de nombreuses e\u0301tapes franchies, la de\u0301marche d\u2019inscription des Marquises au Patrimoine mondial de l\u2019Unesco s\u2019est finalise\u0301e lors d\u2019une dernie\u0300re audition devant le Comite\u0301 franc\u0327ais du Patrimoine mondial (CFPM) le 18 octobre dernier. Reste de\u0301sormais a\u0300 obtenir l\u2019accord du pre\u0301sident de la Re\u0301publique, Emmanuel Macron, de\u0301ja\u0300 soutien annonce\u0301 du projet, qui portera a\u0300 son tour la candidature aupre\u0300s de l\u2019Unesco. Retour sur ce long processus d\u2019un projet de\u0301sormais trentenaire proche de sa dernie\u0300re marche.<\/p>\n

Trente ans d\u00e9j\u00e0 que r\u00e9sonne, dans les vall\u00e9es de la Terre des Hommes, ce projet ambitieux. C\u2019est en 1996 qu\u2019en \u00e9mergent les pr\u00e9mices avec l\u2019inscription, cette m\u00eame ann\u00e9e, de l\u2019archipel sur la liste indicative des biens fran\u00e7ais en tant que \u00ab bien culturel \u00bb. Au fil des ans et des r\u00e9flexions, ce dossier ne cesse d\u2019\u00e9voluer jusqu\u2019\u00e0 prendre un tournant majeur en 2010, lorsqu\u2019il fait l\u2019objet d\u2019une r\u00e9inscription en tant que \u00ab bien mixte en s\u00e9rie \u00bb (lire encadr\u00e9 page 24). Une \u00e9volution qui permet alors de valoriser le patrimoine exceptionnel culturel mais \u00e9galement naturel de l\u2019archipel.<\/p>\n<\/div>\n

Entre culture et nature, un lien fort <\/strong><\/p>\n

Le lien \u00e9tant si fort entre culture et nature, pourquoi vouloir les dissocier ?\u00a0 Car, certes, les Marquises sont surtout reconnues pour leurs paysages uniques au monde, cette nature majestueuse sublim\u00e9e \u00e0 la fois par la beaut\u00e9 sauvage et puissante de ses montagnes escarp\u00e9es, ses pitons dress\u00e9s, ses hautes falaises ou encore ses cascades vertigineuses et ses vall\u00e9es profondes. Une diversit\u00e9 environnementale vraiment exceptionnelle !<\/p>\n

Mais elles sont aussi appr\u00e9ci\u00e9es pour leur culture si riche et singuli\u00e8re. Mystique, magique ou encore intime, ce patrimoine culturel propre aux Marquises interpelle au-del\u00e0 des fronti\u00e8res de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. Une culture forg\u00e9e au des \u00e9preuves, de son histoire pass\u00e9e, de son environnement et de son d\u00e9veloppement. Les ensembles arch\u00e9ologiques monumentaux, les tiki et les p\u00e9troglyphes ainsi que la richesse des traditions orales en sont les t\u00e9moignages extraordinaires !<\/p>\n

Un projet port\u00e9 par tous<\/strong><\/p>\n

D\u00e9sormais men\u00e9e par le ministre de la Culture, de l\u2019Environnement et des Ressources marines, en charge de l\u2019Artisanat, M. Heremoana Maamaatuaiahutapu, cette nouvelle candidature est avant tout port\u00e9e par les Hakaiki (CODIM), la population marquisienne, et soutenue de mani\u00e8re collective par le Pays et l\u2019\u00c9tat. Et elle vient de franchir une \u00e9tape significative avec l\u2019audition du 18 octobre devant le Comit\u00e9 fran\u00e7ais du Patrimoine mondial (CFPM), qui pr\u00e9c\u00e8de l\u2019accord du pr\u00e9sident Macron pour la pr\u00e9senter \u00e0 l\u2019Unesco. Une fiert\u00e9 pour la population, les institutions et pour le groupe projet compos\u00e9 du minist\u00e8re de la Culture et de l\u2019Environnement, la DCP, la DIREN, l\u2019OFB et la CODIM, qui ont oeuvr\u00e9 durant des ann\u00e9es \u00e0 la construction de ce projet. Un long processus engag\u00e9 pour lequel bons nombres d\u2019\u00e9tudes, de commissions scientifiques, d\u2019analyses, d\u2019ateliers participatifs aupr\u00e8s de la population ont \u00e9t\u00e9 men\u00e9s avec pour objectifs de d\u00e9finir la valeur universelle exceptionnelle du bien (VUE), r\u00e9f\u00e9rencer les sites et esp\u00e8ces \u00e0 prot\u00e9ger et recenser les axes de pr\u00e9vention\/r\u00e9glementation\/ d\u00e9veloppement\/transmission\/ sensibilisation en vue de la r\u00e9daction du futur plan de gestion. Ce plan de gestion, tout comme l\u2019adh\u00e9sion au Patrimoine mondial, permettront d\u2019associer la protection du patrimoine culturel et naturel, d\u2019encourager le maintien et la transmission des connaissances traditionnelles et ainsi de pr\u00e9server cet h\u00e9ritage, les fondements de l\u2019identit\u00e9 marquisienne, pour les g\u00e9n\u00e9rations \u00e0 venir tout en favorisant un cadre de d\u00e9veloppement pour l\u2019archipel.<\/p>\n

Pour un rayonnement international<\/strong><\/p>\n

Le nom officiellement attribu\u00e9 \u00e0 la candidature par les Hakaiki<\/em>, \u201cTE HENUA \u00c8NATA- les \u00eeles Marquises\u201d, est le symbole d\u2019une unit\u00e9 et d\u2019une volont\u00e9 commune de faire rayonner l\u2019archipel \u00e0 l\u2019international. Au-del\u00e0 de l\u2019essor touristique et \u00e9conomique attendu, la mise en lumi\u00e8re Unesco sur le plan international contribuerait \u00e9galement \u00e0 une reconnaissance de la biodiversit\u00e9 remarquable de l\u2019archipel. Puis, dans son ensemble, une reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des \u00eeles du Pacifique. Cette VUE repr\u00e9sente en quelque sorte tous les atouts du Bien, ce pourquoi il est reconnu et prot\u00e9g\u00e9. La \u00ab Valeur \u00bb d\u00e9finit en quoi le bien est pr\u00e9cieux ; \u00ab Universelle \u00bb souligne que l\u2019importance des biens \u00e0 prot\u00e9ger est d\u2019ordre mondiale ; et \u00ab Exceptionnelle \u00bb qu\u2019il s\u2019agit des biens naturels et culturels, les plus exceptionnels de la Terre.<\/p>\n

TE HENUA \u00c8NATA – les \u00eeles Marquises d\u00e9fendent la VUE de leur bien qui comprend plusieurs sites sur les principales \u00eeles de l\u2019archipel, avec une inscription mixte combinant nature et culture. Concr\u00e8tement elle se traduit par un \u00e9cosyst\u00e8me naturel remarquable ; de nombreuses esp\u00e8ces end\u00e9miques ; une diversification d\u2019une flore et d\u2019une faune terrestres et marines uniques ; des paysages naturels spectaculaires (verticalit\u00e9 du relief, montagnes escarp\u00e9es, cr\u00eates et pitons parmi les plus hauts du monde) ; une richesse arch\u00e9ologique (architecture, tiki<\/em>, p\u00e9troglyphes, paepae, sculptures\u2026) ; et une culture originale et unique (l\u00e9gendes, mythes, langue, rituels\u2026).<\/p>\n

Transmission, pr\u00e9servation, et d\u00e9veloppement de l’h\u00e9ritage<\/strong><\/p>\n

Dans cette qu\u00eate de pr\u00e9servation et transmission de cet h\u00e9ritage si riche, un axe essentiel est soutenu par le biais de cette inscription, celui d\u2019encourager la perp\u00e9tuation des connaissances et des traditions orales aupr\u00e8s de la jeunesse marquisienne. Construire l\u2019avenir dans le respect de l\u2019histoire en les impliquant d\u00e8s le plus jeune \u00e2ge ; et ce, par la mise en oeuvre d\u2019un programme \u00e9ducatif d\u00e9di\u00e9 et d\u2019outils pour promouvoir le patrimoine marquisien.<\/p>\n

En compl\u00e9ment de l\u2019\u00e9ducation, la sensibilisation de la population aux enjeux environnementaux, \u00e0 la surexploitation des ressources naturelles ou aux menaces environnantes est indispensable. Les associations locales estampill\u00e9es \u201cPatrimoine mondial\u201d auront \u00e0 coeur d\u2019oeuvrer pour la pr\u00e9servation de leurs richesses patrimoniales et la sauvegarde de leur biodiversit\u00e9 exceptionnelle.<\/p>\n

Une des \u00e9tapes cl\u00e9 du projet r\u00e9side \u00e9galement dans la mise en place du plan de gestion en concertation avec la population. Une opportunit\u00e9 de prot\u00e9ger le Bien, les espaces naturels et culturels et d\u2019insuffler une gestion durable de cet \u00e9cosyst\u00e8me unique et des richesses qui en d\u00e9coulent. \u00c0 la fois complexe dans sa conception et si rassurant pour les g\u00e9n\u00e9rations futures, il aura le m\u00e9rite de fixer une r\u00e9glementation sp\u00e9cifique dont les principes auront \u00e9t\u00e9 dict\u00e9s par la population locale. Cet outil de gestion inclusif devra permettre d\u2019assurer, sur le long terme, une gestion durable des ressources de l\u2019archipel. Ainsi, les mesures recueillies aupr\u00e8s des diff\u00e9rents acteurs socio-\u00e9conomiques devront permettre d\u2019assurer un \u00e9quilibre entre pr\u00e9servation et d\u00e9veloppement \u00e9conomique et touristique de l\u2019archipel.<\/p>\n

Ce d\u00e9veloppement doit, par la m\u00eame occasion, conjuguer authenticit\u00e9 et croissance et le plan de gestion permettre, par exemple, d\u2019anticiper l\u2019augmentation de la fr\u00e9quentation touristique. Car l\u2019int\u00e9r\u00eat pour ces \u00eeles \u00e9loign\u00e9es et myst\u00e9rieuses est toujours plus grandissant. Et le coup de projecteur Unesco pourrait bien faire acc\u00e9l\u00e9rer les choses !<\/p>\n

L\u2019enjeu sera encore une fois de pr\u00e9server toutes ces richesses tout en pouvant r\u00e9pondre \u00e0 cette demande de plus en plus forte (commerces, restauration, h\u00f4tellerie, excursions, etc.). Comment structurer le d\u00e9veloppement ? Quelle forme de tourisme privil\u00e9gier ? Quelles actions encourager ? Quels b\u00e9n\u00e9fices pour les productions locales ? Des r\u00e9flexions essentielles dans la pr\u00e9paration du plan de gestion.<\/p>\n<\/div>\n

Freiner l\u2019\u00e9rosion des connaissances<\/strong><\/p>\n

Du point de vue culturel, l\u2019inscription sur la Liste du Patrimoine mondial constituerait \u00e9galement un enrichissement des connaissances. Un travail d\u2019acquisition des connaissances reste encore \u00e0 mener tant sur le plan patrimonial que sur le plan naturel. Le patrimoine culturel pr\u00e9sente encore aujourd\u2019hui des caract\u00e9ristiques bien vivantes provenant d\u2019un h\u00e9ritage ancien malgr\u00e9 les ruptures dans la transmission des savoirs. Or, l\u2019\u00e9rosion des connaissances traditionnelles, toujours \u00e0 l\u2019oeuvre, notamment en raison du changement soci\u00e9tal en cours, rend l\u2019e&ort de connaissance et de valorisation de cette culture toujours plus n\u00e9cessaire. C\u2019est dans cette
\nperspective qu\u2019oeuvrent la f\u00e9d\u00e9ration culturelle et environnementale des Marquises Motu Haka (cr\u00e9\u00e9e en 1978) et l\u2019Acad\u00e9mie marquisienne (cr\u00e9\u00e9e en 2000), avec la population, au travers de travaux scientifiques ou \u00e9ditoriaux, mais surtout gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019\u00e9lan du Matavaa, le festival des arts des Marquises. Ce festival, mis en place puissant pour la r\u00e9appropriation, le partage et surtout le dynamisme de cette culture.<\/p>\n

Depuis quelques ann\u00e9es, le souhait de conserver des savoirs et des objets s\u2019est manifest\u00e9 par la mise en place de salles patrimoniales dans toutes les \u00eeles. Ainsi, Nuku Hiva en compte deux (Taiohae et Hatiheu), comme Hiva Oa (Mus\u00e9e Gauguin et l\u2019espace Jacques Brel \u00e0 Atuona) ou encore Ua Pou (Hakahetau). Fatu Hiva dispose de la maison Grelet \u00e0 Omoa, Tahuata d\u2019une salle situ\u00e9e au coeur m\u00eame de Vaitahu. Quant \u00e0 Ua Huka, il s\u2019agit l\u00e0 sans doute de l\u2019\u00eele qui dispose du plus grand nombre de salles patrimoniales (Te Tumu, salle patrimoniale de la mer \u00e0 Hane, de la sculpture \u00e0 Hakatu ou encore celle d\u00e9di\u00e9e \u00e0 la g\u00e9n\u00e9alogie de l\u2019\u00eele dans les locaux de la mairie de Vaipaee). Tous ces lieux privil\u00e9gi\u00e9s sont le fruit de la passion de femmes et d\u2019hommes pour la valorisation de leur patrimoine. Citons \u00e9galement l\u2019initiative des aires marines \u00e9ducatives (AME) dont la premi\u00e8re au monde a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9e en 2013, \u00e0 Tahuata.<\/p>\n

Une cat\u00e9gorisation rare<\/strong><\/p>\n

Rares sont les territoires pouvant se targuer d\u2019avoir autant de richesses \u00e0 la fois culturelles et naturelles. C\u2019est cette particularit\u00e9 qui permet aujourd\u2019hui cette cat\u00e9gorisation en tant que \u201cBien mixte en s\u00e9rie\u201d. En effet, en plus d\u2019\u00eatre mixte (culture & nature), cette richesse se retrouve sur l\u2019ensemble de l\u2019archipel, c\u2019est la raison pour laquelle elle est en \u201cs\u00e9rie\u201d. Cette cat\u00e9gorie est d\u2019ailleurs peu repr\u00e9sent\u00e9e au sein de la liste actuelle de l\u2019Unesco. Au total 39 biens mixtes sur 1 154 biens inscrits en 2022, soit seulement 3,5 % des biens sont enregistr\u00e9s dans cette cat\u00e9gorie. Parmi les biens mixtes, seuls 4 d\u2019entre eux prennent en compte les deux \u00e9cosyst\u00e8mes que sont le terrestre et le marin et seulement 2 concernent la zone Pacifique. L\u2019inscription de la riche biodiversit\u00e9 terrestre et marine des Marquises permettra \u00e0 ce titre de compl\u00e9ter favorablement la liste du patrimoine mondial. Ce dossier repr\u00e9sente une opportunit\u00e9 pour la France d\u2019\u00e9quilibrer son panel de biens qui en compte actuellement 44 dont 39 culturels, 4 naturels et un seul mixte, le bien transnational port\u00e9 conjointement par la France et l\u2019Espagne, Pyr\u00e9n\u00e9es – Mont Perdu inscrit en 1997.<\/p>\n

LA PAROLE \u00c0<\/strong>
\nM. \u00c9douard Fritch, pr\u00e9sident de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise<\/strong>
\n\u00ab En tant que Pr\u00e9sident, cette inscription repr\u00e9sente une reconnaissance, la reconnaissance de notre Pays dans toute sa diversit\u00e9 et sa richesse. Mais c\u2019est \u00e9galement un espoir pour l\u2019ensemble des Polyn\u00e9siens. Celui de voir reconnaitre la Valeur Universelle Exceptionnelle de son Patrimoine culturel et naturel. De ce point de vue, les Marquises portent une image forte et je suis heureux que ce projet soit d\u2019abord port\u00e9 par la communaut\u00e9 marquisienne qui souhaite cette reconnaissance. Je souhaite qu\u2019elle apporte naturellement aux Marquisiens un d\u00e9veloppement durable et harmonieux. Je souhaite qu\u2019ils puissent trouver des possibilit\u00e9s d\u2019entreprendre, tout en respectant leur milieu naturel exceptionnel. Je souhaite \u00e9galement qu\u2019ils puissent s\u2019\u00e9panouir dans leur culture riche et exceptionnelle. Il ne faut pas oublier que derri\u00e8re cette reconnaissance universelle, il y a aussi des contraintes. Des contraintes parfois fortes, li\u00e9es \u00e0 la pr\u00e9servation de ce patrimoine et il convient de trouver les \u00e9quilibres qui permettent \u00e0 la fois la valorisation et la pr\u00e9servation de ce patrimoine et en m\u00eame temps \u00e0 la communaut\u00e9 d\u2019y vivre et de s\u2019\u00e9panouir. Pour les Polyn\u00e9siens, j\u2019aimerais qu\u2019ils en tirent une grande fiert\u00e9. Comme ce fut le cas lors du classement du marae Taputapuatea, une fiert\u00e9 que nous pourrons partager avec les Marquisiens bien s\u00fbr d\u2019une part, mais aussi avec l\u2019ensemble des Polyn\u00e9siens du Grand Pacifique. Alors quels messages leur adresser ? Que le travail est loin d\u2019\u00eatre termin\u00e9. Bien au contraire, il ne fait que commencer. Nous allons franchir l\u00e0 une \u00e9tape effectivement d\u00e9cisive dans un process qui est encore long. Mais je suis s\u00fbr qu\u2019ils en sont conscients et je sais que nous pouvons compter sur eux pour que cette inscription soit un succ\u00e8s pour l\u2019ensemble de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. \u00bb<\/p>\n

M. Heremoana Maamaatuaiahutapu – Le Ministre de la Culture, de l\u2019Environnement, des Ressources marines, en charge de l\u2019Artisanat, expose les raisons pour lesquelles ce dossier de candidature est si particulier.<\/strong><\/p>\n

\u00abPersonne n\u2019osait vraiment nous accompagner et, en fait, l\u2019experte qui a travaill\u00e9 avec nous sur le dossier Taputapuatea, on l\u2019a un peu pouss\u00e9e \u00e0 continuer avec nous et \u00e7a a d\u00e9bloqu\u00e9 un peu la situation. Et puis surtout, nous avons d\u00fb faire ici un gros travail avec les maires marquisiens, les Hakaiki<\/em>, pour d\u00e9terminer finalement les sites. Parce que 43 sites, tout le monde nous disait que c\u2019\u00e9tait juste impossible. Unesco avec cette particularit\u00e9 qu\u2019il faille \u00e0 la fois r\u00e9pondre \u00e0 une probl\u00e9matique culturelle et naturelle. Je pense que toutes nos \u00e9quipes ont vraiment bien travaill\u00e9 sur ce dossier. On est parti quasiment d\u2019une feuille blanche quand on a r\u00e9cup\u00e9r\u00e9 ce dossier et aujourd\u2019hui on est \u00e0 la r\u00e9daction du plan de gestion!; c\u2019est peut-\u00eatre une partie aussi compliqu\u00e9e parce qu\u2019il faut aller sur le terrain, c\u2019est une construction participative de ce plan de gestion. La question \u00e0 laquelle ont doit r\u00e9pondre aujourd\u2019hui, et surtout les Marquisiens et les maires marquisiens est : qu\u2019est-ce qu\u2019on veut faire et qu\u2019est-ce qu\u2019on ne veut pas faire dans le cadre de cette inscription des \u00eeles<\/p>\n

PRATIQUE<\/strong>
\n\u2022 En savoir plus sur la candidature!: www.patrimoine.pf<\/p>\n<\/div>

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Document \u00e0 t\u00e9l\u00e9charger<\/strong><\/h4>\n

Inscription des Marquises au patrimoine mondial : le sprint final ! (Hiro’a N\u00b0181 – Novembre 2022)<\/strong><\/a><\/p>\n<\/div>

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