{"id":7593,"date":"2024-01-09T11:29:21","date_gmt":"2024-01-09T21:29:21","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/?p=7593"},"modified":"2024-02-13T11:24:15","modified_gmt":"2024-02-13T21:24:15","slug":"toute-la-carte-ethno-archeologique-de-la-polynesie-en-un-clic-hiroa-n193-janvier-2023","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dcp\/2024\/01\/09\/toute-la-carte-ethno-archeologique-de-la-polynesie-en-un-clic-hiroa-n193-janvier-2023\/","title":{"rendered":"Toute la carte ethno arch\u00e9ologique de la Polyn\u00e9sie en un clic – (Hiro’a n\u00b0193 – Janvier 2024)"},"content":{"rendered":"

Toute la carte ethno arch\u00e9ologique de la Polyn\u00e9sie en un clic<\/strong><\/h2><\/div>
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RENCONTRE AVEC VINCENT\u00a0 MAROLLEAU, ARCHEOLOGUE AU SEIN DE LA DIRECTION DE LA CULTURE ET DU PATRIMOINE DE LA POLYNESIE FRANCAISE. TEXTE : PAULINE STASI – PHOTOS : PAULINE STASI ET DCP<\/i><\/p>\n

La Direction de la Culture et du Patrimoine s\u2019est lanc\u00e9e depuis pr\u00e8s d\u2019un an dans un vaste chantier informatique : centraliser dans un nouveau et m\u00eame logiciel toute la carte ethnologique et arch\u00e9ologique de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. Toutes ces donn\u00e9es rassembl\u00e9es et mises \u00e0 jour devraient \u00eatre op\u00e9rationnelles au premier trimestre 2024.<\/strong><\/em><\/p>\n

Si Vincent Marolleau manie d\u2019ordinaire avec minutie et d\u00e9licatesse la truelle ou le pinceau lorsqu\u2019il est sur un chantier de fouille, il est aussi \u00e0 l\u2019aise avec la souris d\u2019un ordinateur pour un autre type de chantier, informatique celui-l\u00e0 ! Arch\u00e9ologue \u00e0 la Direction de la Culture et du Patrimoine de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, il s\u2019occupe de la mise en place du nouveau logiciel qui permet de r\u00e9pertorier et de rassembler sur une m\u00eame plateforme la carte ethnologique et arch\u00e9ologique de toute la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. \u00ab On <\/em>travaille depuis 20 ans sur une carte arch\u00e9o <\/em>qui fonctionne avec un vieux logiciel <\/em>FileMaker. Ce logiciel avait \u00e9t\u00e9 mis en <\/em>place au tout d\u00e9but des ann\u00e9es 2000 lors <\/em>de la num\u00e9risation des archives du Pays <\/em>et la cr\u00e9ation du service de la DCP. C\u2019est <\/em>l\u2019arch\u00e9ologue Henri Marchesi \u00e0\u00a0 l\u2019\u00e9poque <\/em>qui avait \u00e9t\u00e9 missionn\u00e9 pour organiser <\/em>cela (\u2026). Dans cette carte, les donn\u00e9es <\/em>arch\u00e9ologiques et ethnologiques ne sont <\/em>pas r\u00e9pertori\u00e9es ensemble, mais elles sont <\/em>s\u00e9par\u00e9es en deux fichiers distincts. C\u2019est comme cela que l\u2019on proc\u00e9dait \u00e0 l\u2019\u00e9poque. On dispose de 5 694 fiches arch\u00e9ologiques et de plusieurs milliers en ethnographie. Mais ce logiciel est devenu obsol\u00e8te \u00bb, <\/em>explique Vincent Marolleau.<\/p>\n

R\u00e9aliser une double recherche<\/strong><\/p>\n

Ainsi jusqu\u2019\u00e0 maintenant, pour r\u00e9pondre \u00e0 une demande d\u2019information, sur un permis de construire par exemple, les arch\u00e9ologues de la DCP doivent r\u00e9aliser une double recherche pour conna\u00eetre la nature d\u2019un lieu r\u00e9pertori\u00e9, s\u2019il s\u2019agit d\u2019un site ethnologique ou d\u2019un ancien marae<\/em>, d\u2019un tahua<\/em> ou encore d\u2019un fare <\/em>taupe\u2019e<\/em>… Pour cela, ils doivent, d\u2019une part, v\u00e9rifier le logiciel qui r\u00e9pertorie les donn\u00e9es arch\u00e9ologiques et d\u2019autre part, ils doivent \u00e9galement se renseigner aupr\u00e8s du fichier ethnographique. \u00ab Par ailleurs, il <\/em>faut cliquer sur chaque \u00eele, puis sur chaque <\/em>dossier, sur chaque fiche\u2026 au total, il faut <\/em>parfois cliquer 20 fois pour arriver \u00e0 l\u2019\u00e9l\u00e9ment <\/em>souhait\u00e9<\/em> \u00bb.<\/p>\n

Une perte de temps, sans compter que les donn\u00e9es n\u2019ont pas \u00e9t\u00e9 forc\u00e9ment, au fil de toutes ces ann\u00e9es, inventori\u00e9es de fa\u00e7ons identiques. Par ailleurs, les informations sur les propri\u00e9taires o\u00f9 se trouvent certains sites, ont pu \u00e9voluer, tout comme les sp\u00e9cificit\u00e9s de chacun de ces lieux, qui ont pu \u00e9galement changer au fil du temps\u2026 \u00ab Le flamboyant ou les bougainvilliers ont <\/em>pu \u00eatre coup\u00e9s<\/em> \u00bb, rel\u00e8ve avec justesse l\u2019arch\u00e9ologue.<\/p>\n

Un outil de gestion du patrimoine<\/strong><\/p>\n

Mais surtout en deux d\u00e9cennies, les logiciels informatiques sont devenus beaucoup plus performants, aboutis et pratiques. La Direction de la Culture et du Patrimoine a donc d\u00e9cid\u00e9 de se lancer en mars 2023 dans ce vaste chantier de refonte de cet outil de gestion du patrimoine en incorporant sur un seul et m\u00eame logiciel toutes les donn\u00e9es ethnographiques et arch\u00e9ologiques. Pour ce faire, le choix de la DCP s\u2019est orient\u00e9 vers un logiciel libre GGIS et s\u2019est attel\u00e9 \u00e0 la t\u00e2che pendant un an. Car outre le transfert de chaque fiche dans le nouveau logiciel, elle a profit\u00e9 de ce passage pour mettre \u00e0 jour et v\u00e9rifier toutes les informations ins\u00e9r\u00e9es dans chaque fiche. Pour la seconder dans cette mission, la Direction s\u2019est notamment adjoint l\u2019expertise d\u2019une g\u00e9omaticienne charg\u00e9e de travailler au codage de la base de donn\u00e9es.<\/p>\n

Ensuite, un formulaire standard d\u2019enregistrement t\u00e9l\u00e9chargeable a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9 pour permettre aux arch\u00e9ologues sur le terrain de remplir en temps r\u00e9el directement en ligne via leur smartphone toutes les donn\u00e9es concernant leurs travaux de fouilles. A savoir la nature du lieu prospect\u00e9, s\u2019il s\u2019agit d\u2019un site arch\u00e9ologique ou ethnologique, ethno-arch\u00e9ologique ou encore historique. Ensuite, les arch\u00e9ologues collectent dans ce formulaire les donn\u00e9es concernant la date de prospection, la localisation avec des pr\u00e9cisions sur la longitude, la latitude, le relief g\u00e9ographique\u2026 ainsi que les descriptions, photos, et d\u2019\u00e9ventuelles vid\u00e9os des structures et sites.<\/p>\n

Un \u00ab google \u00bb earth local<\/strong><\/p>\n

Une fois toutes ces donn\u00e9es ins\u00e9r\u00e9es dans le logiciel pour chaque fiche, l\u2019outil de gestion du patrimoine se r\u00e9v\u00e8le alors beaucoup plus pertinent, pr\u00e9cis et complet. Concr\u00e8tement, une fois la cr\u00e9ation de son compte sur le logiciel, l\u2019arch\u00e9ologue peut alors surfer sur la carte ethnoarch\u00e9ologique de toute la Polyn\u00e9sie et zoomer sur le site d\u2019une pierre \u00e0 cupules aux Marquises, sur un marae \u00e0 Maeva \u00e0 Huahine en passant par une fouille d\u2019ossements non loin de Taputapu\u0101tea \u00e0 Raiatea, trouvant \u00e0 chaque fois des informations compl\u00e8tes sur chacun des sites\u2026 Toute la Polyn\u00e9sie ethno-arch\u00e9o \u00e0 port\u00e9e de clics ! \u25c6<\/p>\n<\/div>

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Document \u00e0 t\u00e9l\u00e9charger<\/strong><\/h4>\n

Toute la carte ethno arch\u00e9ologique de la Polyn\u00e9sie en un clic – (Hiro’a n\u00b0193 – Janvier 2024)<\/a><\/strong><\/p>\n<\/div>

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