Pour réduire la fracture numérique entre Tahiti et ces îles raccordées au réseau POLYSAT, il est envisagé en tenant compte de la concentration géographique des archipels, de la distance entre les îles et des projets de développement économiques identifiés de raccorder par câbles sous-marins et réseau de faisceaux hertziens l’île de Tahiti à d’autres îles des archipels.

Par câble sous-marin, il s’agit de Nuku Hiva et Hiva Oa, aux Marquises, ainsi que Rangiroa, Manihi, Takaroa, Apataki, Fakarava, Makemo et Hao aux Tuamotu. Par réseau de faisceaux hertziens, sont concernées aux Marquises à Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka, ainsi que Tahuata à Hiva Oa, l’île de Fatu Hiva faisant l’objet d’une étude spécifique. Pour les Tuamotu, ce type de réseau sera mis en place à Rangiroa, Tikehau, Manihi, Ahe, Takaroa, Takapoto, Apataki, Arutua et Kaukura, Fakarava, Faaite, Hao et Amanu.

L’ensemble de cette opération est estimée à près de 6 milliards Fcfp. La phase « études » d’un montant de 250 millions de Fcfp a bénéficié d’une participation financière de 125 millions Fcfp du fonds exceptionnel d’investissement (FEI) pour 2016. La seconde phase de ce projet qui correspond aux dépenses portant sur les stations terminales télécoms (la construction, l’énergie, la climatisation, les réseaux de faisceaux hertziens, le génie civil pour le raccordement des stations terminales télécoms et des réseaux hertziens au système de câble) est quant à elle évaluée à 1 milliard Fcfp.

Cette deuxième phase va bénéficier d’une subvention du fonds exceptionnel d’investissement (FEI) pour 2017 d’un montant de 367 millions Fcfp soit 35% du montant de l’investissement. Un projet de convention en ce sens est prévu. Il sera soumis à l’approbation préalable de l’Assemblée de la Polynésie française.

Photo : Sergio77 – CC3.0