{"id":5687,"date":"2014-05-13T13:46:42","date_gmt":"2014-05-13T23:46:42","guid":{"rendered":"http:\/\/www.net.pf\/?p=5687"},"modified":"2017-06-06T22:59:42","modified_gmt":"2017-06-07T08:59:42","slug":"tahiti-infos-les-etudiants-de-lect-planchent-sur-leconomie-sociale","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dgen\/tahiti-infos-les-etudiants-de-lect-planchent-sur-leconomie-sociale\/","title":{"rendered":"Tahiti-infos : Les \u00e9tudiants de l\u2019ECT planchent sur l\u2019\u00e9conomie sociale"},"content":{"rendered":"
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Les \u00e9tudiants de l\u2019\u00e9cole de commerce de Tahiti participent cette semaine \u00e0 un s\u00e9minaire d\u2019entrepreneuriat social<\/b>, chapeaut\u00e9 par un jeune polyn\u00e9sien de 27 ans, dipl\u00f4m\u00e9 d\u2019une \u00e9cole de commerce m\u00e9tropolitaine, et qui a r\u00e9ussi en quelques ann\u00e9es \u00e0 peine \u00e0 devenir un relais international de l\u2019\u00e9conomie sociale. Quatre projets d\u2019\u00e9conomie sociale port\u00e9s par des acteurs locaux et des groupes compos\u00e9s de 6 \u00e0 7 \u00e9tudiants de premi\u00e8re ou de deuxi\u00e8me ann\u00e9e de l\u2019ECT. Le d\u00e9fi : que les \u00e9tudiants proposent d\u2019ici la fin de la semaine des strat\u00e9gies, des objectifs \u00e0 atteindre et les modes op\u00e9ratoires pour y parvenir. Pour ce s\u00e9minaire d\u2019entrepreneuriat social, les \u00e9tudiants de l\u2019ECT quittent d\u00e9finitivement les grandes th\u00e9ories \u00e9conomiques pour se planter dans le concret et la r\u00e9alit\u00e9 socio-\u00e9conomique de la Polyn\u00e9sie. Il sera question pour eux d\u2019aider l\u2019ADIE \u00e0 recruter des b\u00e9n\u00e9voles et des financeurs, d\u2019imaginer une structure participative du genre \u00abcaf\u00e9 repair\u00bb ou encore de convaincre des entrepreneurs d\u2019embaucher des salari\u00e9s handicap\u00e9s au profit de l\u2019APRP.Entre l\u2019entrepreneuriat social (ou solidaire) et de jeunes \u00e9tudiants en \u00e9cole de commerce, le lien n\u2019est pas si ais\u00e9<\/b>. Et pourtant. \u00abToutes les grandes \u00e9coles de commerce ont d\u00e9sormais des cours ou un chaire r\u00e9serv\u00e9e \u00e0 l\u2019\u00e9conomie sociale. C\u2019est la prestigieuse HEC qui a ouvert la voie, en premier. Il fallait r\u00e9pondre, apr\u00e8s la crise \u00e9conomique mondiale de 2008, \u00e0 des critiques visant ces \u00e9coles de commerce et leur management pas assez solidaire\u00bb explique Christian Vanizette, cofondateur de Make Sense. Cette plateforme collaborative utilise \u00e0 fond les r\u00e9seaux sociaux et les techniques d\u2019internet, pour mettre en relation, dans le monde entier, des entrepreneurs sociaux et des b\u00e9n\u00e9voles. Ce jeune tahitien de 27 ans est \u00e0 peine plus \u00e2g\u00e9 que les \u00e9tudiants qu\u2019il encadre \u00e0 l\u2019ECT, toute cette semaine. Ce genre de s\u00e9minaire visant \u00e0 int\u00e9resser des \u00e9tudiants d\u2019\u00e9coles de commerce \u00e0 l\u2019\u00e9conomie sociale et solidaire, il le r\u00e9p\u00e8te depuis trois ans un peu partout, dans le monde. \u00abIl n\u2019y a pas besoin de tous les convaincre \u00e0 cette nouvelle fa\u00e7on d\u2019entreprendre. En m\u00eame temps, c\u2019est beaucoup plus challegeant de faire ce type de projet que de diriger une entreprise. Ici, il y a un double objectif : faire tourner un projet et il y a l\u2019impact social. Tous ceux qui arriveront \u00e0 mener un projet d\u2019\u00e9conomie sociale seront \u00e0 l\u2019aise ailleurs\u00bb insiste-t-il.<\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n
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Le social business mondial port\u00e9 par Make Sense<\/b>Christian Vanizette n\u2019est encore qu\u2019un \u00e9tudiant de l\u2019\u00e9cole Euromed Management de Marseille lorsqu\u2019il a, avec son camarade, Romain Raguin, le d\u00e9clic pour le monde l\u2019\u00e9conomie sociale et solidaire. N\u00e9 \u00e0 Tahiti, form\u00e9 notamment au lyc\u00e9e Gauguin jusqu\u2019en pr\u00e9pa HEC, le jeune homme est litt\u00e9ralement s\u00e9duit par la lecture d\u2019un ouvrage de Muhammad Yunus, fondateur du microcr\u00e9dit et un des pionniers du \u00absocial business\u00bb et r\u00e9compens\u00e9 d\u2019un prix Nobel de la Paix en 2006. C\u2019\u00e9tait en 2010. Quatre ans plus tard, Make Sense est devenue une plateforme participative o\u00f9 les \u00e9changes entre les entreprises sociales, les partenaires financiers, les personnes disposant du savoir-faire et\/ou des technologies pour r\u00e9pondre \u00e0 un d\u00e9fi peuvent communiquer. En 4 ans, Make Sense a r\u00e9ussi \u00e0 accompagner 235 entrepreneurs sociaux et engager 15 000 b\u00e9n\u00e9voles (des \u00abSense maker \u00bb) dans 44 villes du monde, le tout en utilisant les techniques de l\u2019internet, proposant des outils ou des m\u00e9thodologies en ligne. Les \u00e9changes via la plateforme Make Sense sont gratuits, mais les fondateurs de la plateforme se r\u00e9mun\u00e8rent en animant des formations sur l\u2019entrepreneuriat social. A ce titre Christian Vanizette qui a d\u00e9j\u00e0 voyag\u00e9 un peu partout dans le monde est tr\u00e8s heureux de revenir sur son \u00eele pour parler de cette nouvelle mani\u00e8re de faire du business. Make Sense n\u2019est pas juste un concept pour des starts-up sociales en mal d\u2019id\u00e9es, mais une vraie entreprise qui monte : la preuve le magazine Capital y a consacr\u00e9 en avril dernier un article plut\u00f4t \u00e9logieux. La valeur partag\u00e9e n\u2019attend pas le nombre des ann\u00e9es.<\/p>\n

Retrouver le blog de Make Sense : http:\/\/we.makesense.org\/
\nSource : Tahiti-infos<\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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