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- Voies de recours
L’Agence de Developpement Economique (ADE) renseigne les sociétés qui envisagent un programme d’investissement et souhaitent bénéficier de la défiscalisation locale et/ou nationale. Elle peut être contactée par téléphone au 40 505 600 , par email à l’adresse secretariat.ADE@administration.gov.pf ou à la B.P. 1 677 – 98 713 Papeete.
« Mes Impôts » s’adresse aux personnes physiques et morales imposées en Polynésie française.
Pour demander un remboursement de crédit de TVA en ligne en même temps que le dépôt de la déclaration de TVA faisant apparaître ce crédit, vous devez avoir renseigner vos coordonnées bancaires et charger votre RIB dans votre profil : https://mesimpots.gov.pf/adhesion/profil
Vous pouvez modifier vos coordonnées bancaires et charger votre nouveau RIB directement sur votre profil : https://mesimpots.gov.pf/adhesion/profil
En cas de changement de représentant légal, le nouvel adhérent s’engage, dès que possible, à communiquer cet événement afin que la DICP procède à la résiliation de plein droit de l’ancien représentant légal.
Si votre changement de régime fiscal (trimestriel ou mensuel) a été accepté par la DICP, sa prise en compte sera automatique dans « Mes Impots ».
Les informations affichées sur le service « Mes Impôts » sont le reflet des informations collectées dans les bases de données de la DICP et de la Paierie de la Polynésie française, à l’occasion de vos démarches fiscales (création ou modification d’activité, déclarations d’impôts ,paiement…). Ses informations sont communiquées à titre informatif sous réserve des opérations en cours (ex : saisie, validation des télédéclarations, des virements…).
L’adhésion au téléservice « Mes Impôts » se déroule en quatre étapes : – Demande d’inscription de l’usager et création d’un compte depuis « Mes Impôts » ; – Envoi d’un lien de vérification de l’e-mail pour finaliser la demande d’inscription et définir son mot de passe ; – Validation de l’inscription par la DICP et envoi du numéro d’adhérent par mail ; – Authentification de l’usager. Pour la création d’un compte, l’usager doit s’inscrire en ligne depuis la page de connexion mesimpots.gov.pf en remplissant obligatoirement tous les champs du formulaire d’inscription (données d’identification dont l’identifiant fiscal, données de contact dont l’adresse courriel personnelle et valide). L’adresse courriel personnelle peut être utilisée pour l’envoi de toute réponse de l’autorité administrative compétente relative à la demande. Il est recommandé que l’adresse courriel renseignée soit personnelle et unique afin qu’une seule adresse courriel soit associée à un seul numéro d’adhérent. L’usager remplit en ligne le formulaire et valide celui-ci en y joignant les pièces nécessaires au traitement de sa demande au format pdf, png ou jpeg. Le poids unitaire des fichiers téléversés ne peut excéder 10 mégaoctets.L’inscription au téléservice « Mes Impôts », ainsi que l’accès à tel ou tel service proposé, est possible par un mandataire, chargé d’effectuer la démarche d’inscription en cette qualité pour le compte d’un usager. La personne désignée indique dans le formulaire d’inscription sa civilité, ses noms et prénoms. Il téléverse le mandat dûment renseigné et signé par le mandant accompagné de la pièce d’identité de ce dernier (personne physique ou personne morale) et de ses propres documents d’identité en cours de validité, ainsi que de l’extrait K-bis le cas échéant (personne morale). |
Vous êtes représentant fiscal. Vous devez adhérer pour chacune des entreprises au nom desquelles vous souhaitez télédéclarer.
Vous recevrez alors, dans le cadre du fonctionnement de ‘O’INI e-services, des emails au nom de la personne que vous représentez fiscalement en Polynésie française, soit :
- s’il s’agit d’une personne physique : les mails que vous recevrez seront adressés à cette personne physique ;
- s’il s’agit d’une personne morale : les mails seront adressés au représentant légal de cette personne morale.
Pour ce faire, c’est très simple : dans le formulaire de saisie de la demande d’adhésion en ligne :
- dans le bloc « Identification » :
- type d’identifiant fiscal, sélectionnez « I »,
- numéro d’identifiant fiscal, saisissez le n° à 6 chiffres, commençant par « 99 » que vous a attribué la DICP lorsque vous lui avez déclaré représenter une entreprise non située en Polynésie française ; il s’agit du numéro que vous reportez actuellement sur les déclarations papiers déposées par vous au nom de cette entreprise, qu’il s’agisse de la TVA ou d’un autre impôt.
- type (de personne) : il s’agit du type de personne que vous représentez : personne physique ou personne morale
- S’il s’agit d’une personne physique : saisissez les informations relatives à la personne physique que vous représentez fiscalement en Polynésie française.
- S’il s’agit d’une personne morale : saisissez les informations relatives au représentant légal de la personne morale que vous représentez fiscalement en Polynésie française.
Attention : pour la fonction du représentant légal de la personne morale, ne sélectionnez pas « Mandataire » mais « Gérant majoritaire » ou « Président ou directeur général ».
Dans le cas contraire, vous seriez obligé de fournir un mandat spécifique de représentation pour accomplir les démarches ‘O’INI e-services (demande d’adhésion et télédéclaration » signé du représentant légal de la personne morale dont vous assurez la représentation fiscale en Polynésie ainsi que d’apporter une copie de sa pièce d’identité lors du dépôt du formulaire d’adhésion dans les services de la DICP.
- dans le bloc « Contact » : saisissez les informations vous concernant :
- votre propre email
- votre propre numéro de téléphone
- votre adresse postale
- dans le bloc « Coordonnées bancaires » : si vous souhaitez bénéficiez de la possibilité de demander un remboursement de crédit de TVA en ligne, saisissez les références bancaires du compte sur lequel seront, le cas échéant, versés les remboursements en cas d’accord suite à instruction de la demande en ligne.
L’inscription aux téléservices se déroule en quatre étapes :
-
Demande d’inscription de l’usager et création d’un compte depuis le service « Mes Impôts » ou « ’O’INI e-services » ;
-
Envoi d’un lien de vérification de l’e-mail pour finaliser la demande d’inscription et définir son mot de passe ;
-
Validation de l’inscription par la DICP et envoi du numéro de compte par mail ;
-
Authentification (connexion) de l’usager.
a. Inscription et identification
Pour la création d’un compte, vous devez vous inscrire en ligne :
-
À partir de la page de connexion « https://www.mesimpots.gov.pf », cliquez sur le bouton « Créer son compte »
-
Ou à partir de la page d’accueil ’O’INI e-services, cliquez sur le bouton « M’inscrire »
Vous devrez alors remplir les champs du formulaire d’inscription correspondant à votre situation :
-
Qui effectue la demande (mandataire ou non) ?
Si vous n’êtes pas le contribuable (personne physique ou représentant légal de la personne morale), vous devez être mandaté expressément par lui pour accomplir les formalités d’inscription
-
Pour quel identifiant fiscal ?
Cf : Qu’est-ce que mon identifiant fiscal ?
-
Quelle est votre adresse mail ?
Votre adresse courriel personnelle peut être utilisée pour l’envoi de toute réponse de l’autorité administrative compétente relative à votre demande.
Il est recommandé que l’adresse courriel renseignée soit personnelle et unique afin qu’une seule adresse courriel soit associée à un seul numéro de compte.
b. Pièces justificatives à fournir
Vous devez remplir en ligne le formulaire et le valider en y joignant les pièces nécessaires au traitement de votre demande au format .pdf, .png ou .jpeg. Le poids unitaire des fichiers téléversés ne peut excéder 2 mégaoctets. Les pièces demandées sont les suivantes :
-
Pour une personne physique
-Une pièce d’identité
-
Pour une personne morale
-Une pièce d’identité
-Un extrait K-bis de la société
-
Pour le mandataire d’une personne physique
-Une pièce d’identité du mandataire
-Une pièce d’identité du mandant
-Un mandat rempli et signé par le mandataire et le mandant
-
Pour le mandataire d’une personne morale
-Une pièce d’identité du mandataire
-Une pièce d’identité du mandant
-Un mandat rempli et signé par le mandataire et le mandant
-Un extrait K-bis de la société
L’inscription, à l’un ou à l’ensemble des téléservices, est ainsi possible par un mandataire, chargé d’effectuer la démarche d’inscription en cette qualité pour le compte d’un usager. La personne désignée indique dans le formulaire d’inscription ses noms et prénoms. Il téléverse le mandat dûment renseigné et signé par le mandant accompagné de la pièce d’identité de ce dernier pour les personnes physiques, ainsi que du K-bis pour les personnes morales, et de ses propres documents d’identité en cours de validité.
c. Envoi d’un lien de vérification et définition du mot de passe
Une fois l’inscription validée, l’adhérent (vous-même ou votre mandataire) reçoit un courriel contenant un lien sur lequel il doit cliquer pour confirmer la validité de son adresse courriel personnelle. Il lui sera demandé d’accepter les termes des CGU et de définir son mot de passe.
Ce mot de passe servira à l’usager lors de ses prochaines connexions. Il est strictement confidentiel. L’usager doit le garder secret et ne doit le communiquer à quiconque.
Ce courriel comporte notamment la date et l’heure de réception de la demande d’inscription.
Si le courriel de confirmation n’est pas reçu dans les 24 heures, l’usager doit considérer que sa demande n’a pas été prise en compte. Avant de la reformuler, l’usager doit vérifier la validité et le bon fonctionnement de son adresse courriel personnelle.
d. Validation de l’inscription
Après saisie des informations renseignées et validées lors de l’inscription en ligne et vérification des pièces justificatives fournies, l’inscription à l’un ou à l’ensemble des téléservices est validée par la DICP.
L’adhérent reçoit un courriel de bienvenue, contenant son numéro de compte qui sera son identifiant de connexion.
‘O’INI e-services est un site sécurisé de télé-services de la Direction des Impôts et des Contributions Publiques permettant de télédéclarer la TVA ou la CSTS, de consulter les déclarations de TVA ou de CSTS déposées en ligne, et de demander, sous certaines conditions, le remboursement de crédit de TVA.
Chaque déclaration en ligne de TVA génère un certificat de dépôt horodaté, c’est-à-dire un certificat attestant du jour et de l’heure de dépôt.
Certificats de dépôt et déclarations en ligne sont consultables à tout moment.
L’accès à ‘O’INI e-services requiert la signature préalable d’un contrat d’adhésion, suite à une demande d’adhésion en ligne. Le contrat et son annexe sont à remettre personnellement à la DICP ou à ses partenaires relais dans les archipels éloignés.
‘O’INI e-services s’adresse aux assujettis à un régime réel de TVA ou de CSTS, mensuel ou trimestriel.
Toute demande d’adhésion pour un régime autre que réel mensuel ou trimestriel conduira au rejet par la DICP de la demande d’adhésion.
De plus, ‘O’INI e-services est un service offert aux contribuables à jour de leurs obligations de TVA ou de CSTS : c’est-à-dire les contribuables qui n’ont pas de déclarations de TVA ou de CSTS en retard à la date de leur demande d’adhésion et qui n’ont pas de paiements de TVA ou de CSTS en retard.
Vous pouvez télédéclarer pour chacune des entreprises dont vous êtes le représentant fiscal à condition de créer un compte mandataire pour chacune de ces entreprises sur « Mes Impôts ».
Les fonctionnalités de téléservice « Mes Impôts » ne sont pas limitatives et sont susceptibles d’évoluer afin, notamment, d’améliorer le service rendu à l’usager.
En cas d’oubli ou de perte du mot de passe, vous pouvez cliquer sur « Mot de passe oublié » sur la page d’authentification de « Mes Impôts ». Vous recevrez un lien par courriel qui vous permettra de saisir un nouveau mot de passe et de vous reconnecter immédiatement.
Afin de garantir un bon fonctionnement des services, il est conseillé d’utiliser un navigateur à jour. En cas de problème, il peut être procédé à la mise à jour du navigateur, en utilisant, par exemple le site https://browserupdate.org/fr/update.html.
Vous pouvez accéder au téléservice pour chacune des entreprises dont vous êtes le représentant fiscal à condition de faire une demande d’inscription pour chacune de ces entreprises. Chaque mandat déterminera vos droits d’accès aux différentes fonctionnalités de « Mes Impôts ».
L’Unité d’Aide à la conformité fiscale (UNAC) accompagne les contribuables défaillants, en situation de manquement à la loi fiscale, dans leur démarche volontaire de régularisation à travers un accompagnement spécifique assuré par la DICP.
Si vous n’êtes pas à jour de vos obligations fiscales, la DICP vous invite à contacter l’UNAC au 40.46.14.14.
Les paiements effectués auprès de la Recette des Impôts peuvent être effectués:
- en numéraire , pour les sommes inférieures à 119.000 francs CFP ;
- par carte bancaire au guichet du service clientèle ;
- par chèque libellé à l’ordre du Trésor Public ;
- par virement bancaire sur le compte IEOM de la Recette des impôts: n°45189/00003/61110000000/45.
En cas de virement sur le compte IEOM de la Recette des impôts, vous devez impérativement porter ou faire porter dans le libellé de votre virement, votre numéro TAHITI et votre identification, la désignation de l’impôt et la période de déclaration auquel votre virement se rattache, sans oublier d’envoyer votre déclaration à la Recette des impôts.
En cas d’acheminement des déclarations TVA ou CST-S ou autres par la voie postale, la date retenue pour le dépôt de ces déclarations est celle figurant sur le cachet de la poste qui fait foi de la date d’expédition. En cas de remise directe à la Recette des impôts, la date retenue est la date à laquelle cette remise est effectuée. Les déclarations doivent être postées à l’adresse suivante : Boite Postale 72 – 98 713 Papeete.
Enfin, il est précisé que le paiement des droits de timbres fiscaux se font exclusivement sous forme de numéraires. Il en est de même pour la taxe de mise en circulation et la taxe d’environnement pour lesquelles sont néanmoins acceptés les chèques de banque certifiés.
La TVA s’applique en principe à tous les biens et services importés, livrés, consommés ou utilisés en Polynésie française.
Sauf cas particulier, toute personne exerçant une activité économique (industrielle, commerciale, libérale, civile, agricole, etc) non salariée, est assujettie à la TVA.
Toutefois, certains produits ou prestations de service sont exonérés de la TVA (liste non exhaustive) et notamment :
- Les produits de première nécessité (baguette de pain, farine, riz…)
- Les produits de l’agriculture ou de la pêche non transformés
- Certains carburants (essence, fioul, gazole) ainsi que le gaz
- Les prestations relevant de l’exercice des professions médicales et paramédicales
- Les locations de logements ou de locaux nus ou meublés
- Les exportations de biens et les prestations de services directement liées à l’exportation
- Les ventes d’objet d’artisanat traditionnel effectuées directement par leur fabricant
- Le transport interinsulaire de marchandises.
Les régimes d’imposition à la TVA sont au nombre de deux : la franchise et le régime réel d’imposition.
Le régime de la franchise en base
Il s’applique aux assujettis dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 10 millions de F CFP. Ce régime vous permet d’être dispensé de l’obligation de facturer la TVA à vos clients. Cependant dans ce cas, il vous est interdit de déduire la TVA facturée par vos fournisseurs. Vous avez l’obligation de porter sur vos factures la mention : « TVA non applicable, franchise en base ».
Vous avez également la possibilité d’opter pour le régime réel sous certaines conditions.
Le seuil de 10 millions de F CFP doit être ramené au prorata temporis si vous débutez votre activité en cours d’année. En cas de dépassement du seuil en cours d’année, la TVA doit être facturée à compter du 1er jour du mois qui suit celui au cours duquel intervient ce dépassement.
Le régime réel
Le régime réel trimestriel :
Il s’applique de droit aux assujettis dont le chiffre d’affaires annuel est compris entre :
- 5 et 150 millions de F CFP pour les entreprises prestataires de services ;
- 15 et 150 millions de F CFP pour les commerçants.
Les assujettis soumis à ce régime sont tenus de déposer à la Recette des impôts accompagnées du paiement, 4 déclarations trimestrielles uniformément réparties sur l’année, au plus tard le 15 du mois qui suit le trimestre civil écoulé.
Le régime réel mensuel :
Il s’applique de droit aux assujettis dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 150 millions de F CFP. Les assujettis soumis à ce régime sont tenus de déposer une déclaration mensuelle à la Recette des impôts accompagnée du paiement au plus tard le 15 du mois suivant.
En Polynésie française, il existe trois taux de TVA :
- le taux réduit de 5 % s’applique notamment aux produits alimentaires, aux prestations de services relatives au transport de voyageurs, à la fourniture d’électricité, à l’hébergement dans les établissements hôteliers.
- le taux intermédiaire 13 % s’applique à toutes les prestations de services non soumises au taux réduit ou non expressément exonérées.
- le taux normal de 16 % s’applique à tous les produits, notamment importés, à l’exception des produits soumis au taux réduit ou expressément exonérés.
Trois types d’option sont proposés aux assujettis à la TVA
I – Assujettissement à la TVA des opérations exonérées
II – Changement de régime d’imposition à la TVA
III – Paiement de la TVA d’après les débits
Chaque assujetti est libre de choisir une ou plusieurs options de son plein gré en fonction de ses propres intérêts. L’option est à effectuer sur un imprimé d’option prévu à cet effet.
Votre habitation sise en France sera soumise à la fiscalité de France métropolitaine et ne fera pas l’objet d’une imposition en Polynésie française.
Les modalités de représentation fiscale en Polynésie française sont prévues par l’arrêté n°1132/CM du 21 juillet 2009.
Les pensions de retraite perçues par les personnes domiciliées en Polynésie française comme les traitements et salaires, les rentes viagères et indemnités diverses sont imposables à la contribution de solidarité territoriale sur les revenus salariés, pensions et rentes viagères (CST S).
Sont considérées comme domiciliées en Polynésie française:
- les personnes qui ont en Polynésie française leur foyer ou le lieu de leur séjour principal;
- celles qui exercent en Polynésie française une activité professionnelle.
En l’absence de convention fiscale destinée à éviter les doubles impositions signée entre la Polynésie française et la France métropolitaine en matière de pensions de retraite, ces dernières sont imposables sur les deux territoires lorsqu’elles sont versées par un organisme métropolitain à des personnes domiciliées en Polynésie françaises.
Les retraités dont l’organisme payeur est situé hors de Polynésie française sont redevables personnellement de l’impôt. Ils doivent déclarer chaque semestre à la DICP (au plus tard les 31 janvier et 31 juillet de chaque année) les pensions qui leur ont été versées, sur un imprimé spécifique accessible au téléchargement en cliquant ici.
L’indemnité de départ à la retraite versée en application d’un plan social destiné à éviter des licenciements pour motif économique ou à en limiter le nombre est exonérée de contribution de solidarité territoriale dans la limite de 24 fois le montant de la rémunération mensuelle brute moyenne de l’intéressé versée au cours des trois derniers mois d’activité.
L’impôt sur les transactions taxe les opérations relevant d’une activité autre qu’agricole ou salariée.
Les recettes correspondant aux pensions de retraite ne sont pas soumises à l’impôt sur les transactions mais à la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses (articles 193-1 et suivants du code des impôts).
Cependant, si la personne à la retraite exerce aussi une activité non salariée autre qu’agricole, les recettes issues des opérations correspondantes sont elles soumises à l’impôt sur les transactions.
L’indemnité versée à l’occasion de la mise à la retraite a, par principe et dans son intégralité, la nature d’une rémunération soumise à la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses.
Lorsque l’organisme payeur est situé en Polynésie française, celui-ci est chargé de précompter la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses (CST-S) et de la reverser auprès de la Recette des impôts. Les bénéficiaires de pensions de retraite n’ont donc aucune démarche à accomplir et perçoivent leur pension nette de CST.
Les pensions de retraites sont, par principe et dans leur intégralité, sont soumises à la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses.
Les modalités de représentation fiscale en Polynésie française sont prévues par l’arrêté n°1132/CM du 21 juillet 2009. Vous pouvez télécharger le formulaire de désignation d’un représentant fiscal en cliquant ici.
En tant que société soumise à l’impôt sur les bénéfices des sociétés, vous bénéficiez d’un abattement d’impôt égal au pourcentage du chiffre d’affaires réalisé à l’exportation par rapport au chiffre d’affaires total.
En tant qu’entreprise individuelle, vous ne bénéficiez pas d’exonération à l’exportation.
La TVA à l’importation est due par l’importateur polynésien et est perçue par la Direction régionale des douanes en Polynésie française.
Le droit fiscal de la Polynésie française est un droit autonome de celui de la France métropolitaine en raison de son statut particulier prévu par la loi organique n°2004-192 du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française.
Certaines prestations fournies par des entreprises établies hors de Polynésie française à des clients polynésiens sont soumises à une retenue à la source.
Celle-ci est opérée par le client polynésien et est déterminé en appliquant un taux de 20% aux sommes versées en rémunération des prestations de service.
Par ailleurs, ces prestations sont généralement soumises à la TVA polynésienne.
Une prestation de service fournie par une entreprise établie hors de Polynésie française est soumise à la TVA dès lors que la prestation de service est utilisée en Polynésie française ou lorsque le bénéficiaire a en Polynésie française le siège de son activité ou un établissement stable pour lequel le service est rendu, sa résidence ou son domicile.
Le règlement de cet impôt doit se faire auprès de la Paierie de la Polynésie française qui en assure le recouvrement.
Pour procéder au paiement, plusieurs moyens vous sont proposés :
- en espèces, pour les sommes inférieures à 119.000 francs CFP ;
- par chèque bancaire à l’ordre de la Paierie de la Polynésie française joint au talon de l’avis d’imposition ;
- par virement sur le compte IEOM n° 45189/00003/6J010000000/94 sans omettre de préciser les références à rappeler telles qu’elles figurent sur votre avis d’imposition.
- par carte bancaire
Le rappel des coordonnées bancaires de la Paierie de la Polynésie figure au verso de l’avis d’imposition (avertissement ou rôle individuel).
La Paierie de la Polynésie française est ouverte au public de 7h à 12h du lundi au vendredi.
Vous pouvez la contacter via les coordonnées ci-dessous :
Immeuble « Résidence Anne-Marie Javouhey » (après la Clinique Cardella)
BP 4497 – 98713 Papeete
Standard : (689) 40 46.70.00 (puis taper 4) – Fax : (689) 40 46.70.71
Service contentieux (pour les demandes de délais de paiement) : 40.46.71.38 ou 40.46.71.40
Service comptabilité (pour les encaissements ou l’envoi de RIB) : 40.46.71.39
Courriel : t161006@dgfip.finances.gouv.fr
Le régime fiscal simplifié des très petites entreprises 1 ou TPE 1 c’est :
- Une imposition forfaitaire annuelle de 25 000 F CFP pour les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 2 millions de F CFP ;
- Des formalités administratives et fiscales ultra allégées.
Il concerne les personnes physiques réalisant des activités commerciales ou non commerciales qui :
- sont passibles de l’impôt sur les transactions ;
- réalisent un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 2 000 000 F CFP par année civile (soit du 1er janvier au 31 décembre), ce montant étant à ajuster à la durée réelle d’activité pour les entreprises qui démarrent en cours d’année.
Il permet d’être totalement dispensé :
- du paiement des impôts suivants :
- la contribution des patentes (à l’exclusion de la contribution des licences),
- l’impôt sur les transactions ou l’impôt qui viendrait s’y substituer
- et la CST sur les activités non salariées.
- du dépôt de la déclaration de l’impôt sur les transactions (ou de l’impôt qui viendrait s’y substituer).
Il donne lieu à l’émission d’un avis d’imposition d’un montant forfaitaire de 25 000 F CFP payable à la Paierie de la Polynésie française.
Il n’exonère toutefois pas du dépôt des déclarations de TVA accompagnées de leur mode de paiement lorsque les conditions d’assujettissement à la TVA sont réunies.
Attention :
- Le chiffre d’affaires de référence permettant de déterminer le montant de l’imposition forfaitaire due en année N est celui de l’année N-1. En outre, la variation au-delà ou en deçà des seuils de 2, 5, 7,5 ou 10 millions en année N n’est prise en compte qu’à partir du 1er janvier de l’année N+1.
- Les personnes se livrant exclusivement à l’activité de location de terrains et d’immeubles en nu ou en meublé ne peuvent bénéficier du régime des TPE.
Le régime fiscal simplifié des très petites entreprises 2 ou TPE 2 c’est :
- Une imposition forfaitaire annuelle de 45 000 F CFP pour les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 2 et inférieur ou égal à 5 millions de F CFP ;
- Des formalités administratives et fiscales ultra allégées.
Il concerne les personnes physiques réalisant des activités commerciales ou non commerciales qui :
- sont passibles de l’impôt sur les transactions ;
- réalisent un chiffre d’affaires compris entre 2 000 000 F CFP et 5 000 000 F CFP par année civile (soit du 1er janvier au 31 décembre), ce montant étant à ajuster à la durée réelle d’activité pour les entreprises qui démarrent en cours d’année.
Il permet d’être totalement dispensé :
- du paiement des impôts suivants :
- la contribution des patentes (à l’exclusion de la contribution des licences),
- l’impôt sur les transactions ou l’impôt qui viendrait s’y substituer
- et la CST sur les activités non salariées.
- du dépôt de la déclaration de l’impôt sur les transactions (ou de l’impôt qui viendrait s’y substituer).
Il donne lieu à l’émission d’un avis d’imposition d’un montant forfaitaire de 45 000 F CFP payable à la Paierie de la Polynésie française.
Il n’exonère toutefois pas du dépôt des déclarations de TVA accompagnées de leur mode de paiement lorsque les conditions d’assujettissement à la TVA sont réunies.
Attention :
- Le chiffre d’affaires de référence permettant de déterminer le montant de l’imposition forfaitaire due en année N est celui de l’année N-1. En outre, la variation au-delà ou en deçà des seuils de 2, 5, 7,5 ou 10 millions en année N n’est prise en compte qu’à partir du 1er janvier de l’année N+1.
- Les personnes se livrant exclusivement à l’activité de location de terrains et d’immeubles en nu ou en meublé ne peuvent bénéficier du régime des TPE.
En cas de dépassement des seuils de 2 000 000 F CFP, de 5 000 000 F CFP ou de 7 500 000 F CFP de chiffre d’affaires mais qu’il reste inférieur à 10 000 000 F CFP, l’entrepreneur devra impérativement déclarer son chiffre d’affaires à la DICP dès le mois qui suit celui du dépassement.
Dans ce cas, les entreprises sont soumises au régime fiscal:
– du TPE 2 et deviennent redevables du forfait annuel de 45 000 F CFP à partir du 1er janvier de l’année suivant celle du dépassement du seuil de 5 000 000 F CFP
– du TPE 3 et deviennent redevables du forfait annuel de 110 000 F CFP à partir du 1er janvier de l’année suivant celle du dépassement du seuil de 7 500 000 F CFP
– du TPE 4 et deviennent redevables du forfait annuel de 200 000 F CFP à partir du 1er janvier de l’année suivant celle du dépassement du seuil de 10 000 000 F CFP
Pour apprécier le dépassement de la limite, il faut tenir compte du seul chiffre d’affaires correspondant à l’activité normale et courante de l’entreprise, à savoir les livraisons de biens et/ou les prestations de service effectuées au cours de la période de référence.
La déclaration de dépassement de la limite de chiffre d’affaires doit se faire en :
- nous adressant un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
BP 80 – 98713 Papeete
- vous rendant directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Veuillez chaque fois préciser :
- votre numéro T.A.H.I.T.I.
- vos nom et prénoms
- vos coordonnées précédentes et actuelles
- l’impôt et la période concernés
- le montant de votre chiffre d’affaires
En cas de dépassement de la limite de 10 000 000 F CFP de chiffre d’affaires, l’entrepreneur devra impérativement déclarer son chiffre d’affaires à la DICP dès le mois qui suit celui du dépassement.
Dans ce cas, les entreprises sont soumises au régime fiscal de droit commun à partir du 1er janvier de l’année suivant celle du dépassement et sont redevables du paiement des impôts dont elles étaient dispensées (contribution des patentes, impôt sur les transactions, CST sur les activités non salariées).
Pour apprécier le dépassement de la limite, il faut tenir compte du seul chiffre d’affaires correspondant à l’activité normale et courante de l’entreprise, à savoir les livraisons de biens et/ou les prestations de service effectuées au cours de la période de référence.
La déclaration de dépassement de la limite de 10 000 000 F CFP de chiffre d’affaire doit se faire en :
- nous adressant un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
BP 80 – 98713 Papeete
- vous rendant directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Veuillez chaque fois préciser :
- votre numéro T.A.H.I.T.I.
- vos nom et prénoms
- vos coordonnées précédentes et actuelles
- l’impôt et la période concernés
- le montant de votre chiffre d’affaires
> Il permet d’être totalement dispensé :
- du paiement des impôts suivants :
- la contribution des patentes (à l’exclusion de la contribution des licences),
- l’impôt sur les transactions ou l’impôt qui viendrait s’y substituer
- et la CST sur les activités non salariées.
- du dépôt de la déclaration de l’impôt sur les transactions (ou de l’impôt qui viendrait s’y substituer).
> Il donne lieu à l’émission d’un avis d’imposition pour le montant du forfait correspondant à la situation déclarée par l’entrepreneur individuel :
- soit, en fonction du chiffre d’affaires déclaré, un montant de 25 000 F CFP ou de 45 000 F CFP payable à la paierie de la Polynésie française.
> Il n’exonère toutefois pas du dépôt des déclarations de TVA accompagnées de leur mode de paiement lorsque les conditions d’assujettissement à la TVA sont réunies.
Attention :
- Les modifications affectant la situation de l’entrepreneur ou son activité doivent continuer d’être déclarées au Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la CCISM ou, pour les activités non commerciales, à la Direction des Impôts et des Contributions Publiques (DICP) (changement d’activité, changement d’adresse, nombre de salariés, etc…).
- De même, une demande de licence doit être formulée auprès de la Direction générales des affaires économiques en cas de vente de boissons.
Les personnes qui créent une entreprise nouvelle doivent faire une estimation du chiffre d’affaires qu’elles vont réaliser la première année sur le document d’inscription à leur activité, renseigné soit au CFE s’il s’agit d’une activité commerciale, soit à la DICP s’il s’agit d’une activité non commerciale.
Si le chiffre d’affaires estimé est inférieur ou égal à 2.000.000 F CFP ou à 5.000.000 F CFP la première année et sous certaines conditions peuvent bénéficier du régime.
Les entreprises nouvelles relevant du régime des TPE sont exonérées de l’imposition forfaitaire annuelle de 25.000 F CFP ou 45.000 F CFP pour l’année civile de leur création et les deux années suivantes.
Cependant, si elles dépassent durant cette période d’exonération le chiffre d’affaires de 2.000.000 F CFP ou de 5.000.000 F CFP, elles sont impérativement tenues de déclarer ce dépassement à la DICP. En ce cas, soit elles deviennent redevables du forfait de 45 000 F CFP si le chiffre d’affaires dépasse 2 millions de F CFP mais reste inférieur à 5 millions de F CFP, soit elles perdent le bénéfice du régime des TPE sous certaines conditions.
Attention : Une inscription pour quelques mois, suivie d’une cessation puis d’une réinscription ne donne pas lieu à un remboursement du forfait dû.
En cas de dépassement de la limite de 5.000.000 F CFP de chiffre d’affaires : l’entrepreneur devra impérativement déclarer son chiffre d’affaires à la DICP dès le mois qui suit celui du dépassement.
Dans ce cas, les entreprises sont soumises au régime fiscal de droit commun à partir du 1er janvier de l’année suivant celle du dépassement et sont redevables du paiement des impôts dont elles étaient dispensées (contribution des patentes, impôt sur les transactions, CST sur les activités non salariées).
Pour apprécier le dépassement de la limite, il faut tenir compte du seul chiffre d’affaires correspondant à l’activité normale et courante de l’entreprise, à savoir les livraisons de biens et/ou les prestations de service effectuées au cours de la période de référence.
Le régime fiscal simplifié des très petites entreprises c’est :
- Une imposition forfaitaire annuelle:
- TPE 1: de 25 000 FCFP pour les personnes physiques réalisant un CA inférieur ou égal à 2 millions de FCFP ;
- TPE 2: de 45 000 FCFP pour les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 2 et inférieur ou égal à 5 millions de FCFP;
- TPE 3: de 110 000 FCFP pour les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 5 et inférieur ou égal à 7,5 millions de FCFP;
- TPE 4: de 200 000 FCFP pour les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 7,5 et inférieur ou égal à 10 millions de FCFP;
- Des formalités administratives et fiscales ultra allégées.
Il concerne les personnes physiques réalisant des activités commerciales ou non commerciales qui :
- sont passibles de l’impôt sur les transactions ;
- sont assujetties à la TVA, soit au régime de la franchise en base, soit au régime réel ;
- réalisent un chiffre d’affaires selon les 4 tranches énoncées ci-dessus et par année civile (soit du 1er janvier au 31 décembre), ce montant étant à ajuster à la durée réelle d’activité pour les entreprises qui démarrent en cours d’année.
Il permet d’être totalement dispensé :
- du paiement de la contribution des patentes (à l’exclusion de la contribution des licences), de l’impôt sur les transactions ou l’impôt qui viendrait s’y substituer et de la CST sur les activités non salariées.
- du dépôt de la déclaration de l’impôt sur les transactions (ou de l’impôt qui viendrait s’y substituer).
> Il concerne les personnes physiques réalisant des activités commerciales ou non commerciales qui :
- sont passibles de l’impôt sur les transactions ;
- sont assujetties à la TVA , soit au régime de la franchise en base, soit au régime simplifié ou réel ;
- réalisent un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 5.000.000 F CFP par année civile (soit du 1er janvier au 31 décembre), ce montant étant à ajuster à la durée réelle d’activité pour les entreprises qui démarrent en cours d’année (ex : si l’entreprise démarre son activité le 1er juillet de l’année N, le plafond de chiffre d’affaires est ramené à 2.500.000 F CFP pour être éligible au régime du TPE).
> Les particularités de l’assujettissement à la TVA pour une personne physique relevant du régime des TPE : le régime des TPE est totalement déconnecté du régime de la TVA et notamment de la franchise en base. Ainsi :
- Les personnes réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 2 millions de F CFP sont de droit au régime de la franchise en base et n’ont pas à facturer la TVA à leurs clients. Elles peuvent néanmoins opter pour le régime simplifié ou réel ;
- Les personnes réalisant un chiffre d’affaires compris entre 2 et 5 millions de F CFP sont assujetties à la TVA, doivent la facturer à leurs clients et la déclarer auprès de la recette des impôts de la DICP. Elles sont placées de droit sous le régime simplifié de TVA mais peuvent également opter pour le régime réel.
Le dépliant « Vous devez opter pour un régime d’imposition à la TVA : lequel correspond à votre situation ? » peut vous aider à choisir le régime qui vous convient. Consultez le dépliant en cliquant ici.
Les personnes physiques soumises au régime des TPE sont tenues à des obligations comptables simplifiées qui consistent à enregistrer l’ensemble des recettes et des dépenses effectuées au titre d’un exercice, dans un livre chronologique des recettes et dans un registre des achats.
Le régime des TPE est totalement déconnecté du régime de la TVA et notamment de la franchise en base. Ainsi :
- Les personnes réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 10 millions de F CFP sont de droit au régime de la franchise en base et n’ont pas à facturer la TVA à leurs clients. Elles peuvent néanmoins opter pour le régime réel ;
- Les personnes réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions de F CFP, hors exonérations, sont soumis au régime réel de la TVA, doivent la facturer à leurs clients et la déclarer auprès de la recette des impôts de la DICP.
> Le contrôle de la DICP porte sur le respect des conditions permettant de bénéficier du régime simplifié des TPE.
Il peut concerner les trois dernières années écoulées et s’adresse à l’entreprise qui n’est pas à jour du paiement de l’imposition forfaitaire annuelle ou dont il apparaît que la nature d’activité ne peut la placer sous ce régime de manière durable, ou dont il est démontré qu’elle n’a pas réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 5.000.000 F CFP.
> Si le contrôle révèle que le chiffre d’affaires de l’entreprise est, en réalité, au-dessus de la limite de 5.000.000 F CFP, la contribution des patentes, l’impôt sur les transactions, la contribution de solidarité territoriale et éventuellement la taxe sur la valeur ajoutée sont mis à la charge de cette entreprise
assortis des pénalités applicables, au titre des années concernées par le dépassement.
Les impôts rectifiés sont dus alors même que l’entreprise contrôlée aurait payé l’imposition forfaitaire annuelle sur les années vérifiées.
Les entreprises relevant du régime des TPE ont donc tout intérêt à informer spontanément la DICP en cas de dépassement de la limite de chiffre d’affaires de 5.000.000 F CFP et dans le régime, en cas de dépassement du seuil de 2.000.000 de F CFP.
En cas de dépassement des limites de chiffre d’affaires du régime :
L’entrepreneur devra impérativement déclarer son chiffre d’affaires à la DICP dans les 30 jours qui suivent le dépassement.
L’imposition forfaitaire de la tranche atteinte s’appliquera à partir du 1er janvier de l’année qui suit celle du dépassement.
En cas de dépassement de la limite de 10 000 000 FCFP de chiffre d’affaires : L‘entrepreneur devra impérativement déclarer son chiffre d’affaires à la DICP dans le mois qui suit le dépassement.
Dans ce cas, l’entrepreneur est soumis au régime fiscal de droit commun dès l’année du dépassement.
Pour apprécier le dépassement de la limite, il faut tenir compte du seul chiffre d’affaires correspondant à l’activité normale et courante de l’entreprise, à savoir les livraisons de biens et/ou les prestations de services effectuées au cours de la période de référence.
En cas de baisse du chiffre d’affaires en dessous des limites de chiffre d’affaires du régime :
L’entrepreneur devra impérativement déclarer son chiffre d’affaires à la DICP avant le 31 mars de l’année suivante.
L’imposition forfaitaire correspondant à la nouvelle tranche s’appliquera à partir du 1er janvier de l’année qui suit celle de la baisse du chiffre d’affaires.
A défaut de déclaration dans les délais, le tarif forfaitaire de l’année précédente restera applicable l’année qui suit celle de la baisse du chiffre d’affaires.
La déclaration de dépassement ou d’abaissement d’un seuil doit se faire sur papier libre à la Direction des impôts et des contributions publiques située au 1er étage de l’immeuble administratif A1&A2, 11 rue du commandant Destremau, ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30.
Evènements à déclarer à la DICP :
- Début d’activité : dans les 30 jours qui suivent le début d’activité
- Modification du montant du loyer : dans les 3 mois
- Déclaration des loyers annuels : au plus tard le 31 mars de chaque année
- Cessation d’activité : le plus rapidement possible
Important
La mise en recouvrement de l’impôt est fixée chaque année au 31 mai (patente), 30 juin (impôt sur les transactions / CST) et 31 juillet (impôt foncier).
Les avis d’imposition sont postés à la dernière adresse déclarée par le loueur en meublé. S’il ne les a pas reçus aux dates précitées, il est dans son intérêt de se manifester auprès du service des contributions pour en connaître les raisons car le fait qu’il n’ait pas reçu les avis ne fait pas obstacle à l’application des majorations pour non paiement de l’impôt.
Pour obtenir des informations sur les modalités de paiement de l’impôt, vous pouvez contacter la Paierie de la Polynésie française au 40.46.71.18 ou par courriel à l’adresse suivante : t161006@dgfip.finances.gouv.fr. La Paierie est située dans l’immeuble « Résidence Anne-Marie Javouhey » (après la clinique Cardella). Elle est ouverte au public du lundi au vendredi de 7h à 12h.
La patente consiste en un droit forfaitaire annuel calculé à partir de la valeur locative de l’immeuble.
S’agissant de l’année de début et de celle de cessation de l’activité, la patente est calculée par douzième, en fonction du nombre de mois d’activité effectifs.
Le loueur en meublé bénéficie d’un régime spécifique en matière de patente car à la différence des autres patentés, la base de calcul de la patente ne comprend pas de droit fixe mais uniquement un droit proportionnel égal à 2 % des loyers annuels.
En outre, le loueur en meublé est totalement exonéré du paiement de la patente si le montant de ses recettes annuelles est inférieur à 2 millions de francs CFP. (loyer mensuel inférieur à 166 666 de francs FCP).
NB : le seuil de 2 000 000 de francs CFP porte sur les 12 mois de l’année civile, il doit par conséquent être rapporté à la période effective d’activité si la location a démarré en cours d’année.
Attention : l’exonération ne dispense pas de l’obligation de se patenter !
Toute personne qui souhaite donner en location une maison ou un appartement meublé(e) est tenue de se faire connaître auprès de la DICP, 1er étage du bâtiment administratif A2, 11 rue du commandant Destremau à Papeete, au moyen d’une fiche d’inscription à la contribution des patentes (accessible en cliquant ici) dûment renseignée et d’une pièce d’identité.
Une fois la fiche remplie, vous devrez vous rendre à l’Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF) afin d’obtenir un numéro T.A.H.I.T.I. (immeuble Uupa – 1er étage – rue Edouard Ahnne – BP 395 – 98 713 Papeete – Tél : 40 47 34 34).
Toutefois, dans le cas où vous aurez déjà été ou serez déjà patenté, l’ISPF vous rappellera votre numéro T.A.H.I.T.I. préexistant.
A raison de votre activité de loueur en meublé, vous serez alors passible de la patente, de l’impôt sur les transactions et de la CST sur les activités non salariées. Vous serez par ailleurs tenu au paiement de l’impôt foncier sur les propriétés bâties en votre qualité de propriétaire du bien loué.
NB : le loueur en meublé n’est pas autorisé à rejoindre le régime des TPE (Très petites entreprises) s’il s’agit de sa seule activité patentée.
A défaut d’inscription, l’administration peut procéder à une taxation d’office qui consiste en la fixation unilatérale des bases d’imposition par la DICP. Cette taxation d’office est assortie d’une pénalité de 40 % ou de 80 % selon les cas, calculée sur les droits dus.
Les revenus fonciers provenant d’un bien situé en métropole ou à l’étranger ne sont pas taxables en Polynésie française. Ces revenus restent toutefois soumis à la fiscalité du lieu de situation du bien.
En pratique, entre le 1er janvier et le 31 mars de chaque année, vous devez déclarer le chiffre d’affaires que vous avez réalisé l’année précédente ou dans les trois mois de la clôture de votre exercice s’il ne coïncide pas avec l’année civile.
La déclaration doit être accompagnée du bilan et du compte de résultat lorsque le chiffre d’affaires est supérieur :
- à 15 millions de F CFP pour les activités relevant de la vente de marchandises, d’objets, de fournitures, de denrées à emporter ou à consommer sur place, ou de la fourniture du logement
- à 6 millions de F CFP pour toute autre activité.
Les personnes physiques réalisant exclusivement l’activité de location d’immeuble en nu ou en meublé et/ou la location de terrains nus sont dispensés de produire ces annexes
Un imprimé vous est envoyé par la DICP ou vous est remis sur demande. Il est également disponible en téléchargement en cliquant ici.
Les personnes réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 15 .000.000 F CFP ne sont pas tenus de souscrire une déclaration.
La déclaration d’impôt sur les transactions des entreprises perlières et nacrières doit être déposée :
- Au plus tard le 31 mars de l’année suivant celle de la réalisation des recettes de l’année N ou dans les trois mois de la clôture de l’exercice.
- Dans les 30 jours à compter de tout fait plaçant le contribuable hors du champ d’application de l’impôt (dissolution, cessation d’activité, transformation entraînant création d’un être moral nouveau, transfert de siège hors de Polynésie).
Sont exonérés de l’impôt sur les transactions des entreprises perlières et nacrières :
- les collectivités publiques pour leurs exploitations présentant un caractère de service public;
- les coopératives, hormis celles de production, les sociétés mutuelles de développement aquacole;
- les offices et établissements publics;
- les personnes morales cotisant à l’impôt sur les sociétés.
Les revenus taxables à l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers (IRCM) supportent une contribution de solidarité territoriale (CST) sur le revenu des capitaux mobiliers au taux de 5%. L’ensemble des dispositions relatives à l’IRCM est applicable à la CST sur le revenu des capitaux mobiliers. Références : articles196-1 à LP.196-4 du code des impôts.
Quand déposer sa déclaration?
Selon la nature des revenus :
- dans les vingt premiers jours des mois de janvier, avril, juillet et octobre de chaque année suivi, le cas échéant, d’une liquidation définitive à la clôture de l’exercice ou dans les trente jours de la mise en distribution du dividende ;
- dans les trente jours qui suivent la mise en paiement des remboursements ou des amortissements de capital.
Où déposer sa déclaration?
- Auprès de la DICP
La déclaration de Contribution Supplémentaire à l’Impôt sur les bénéfices des Sociétés et des autres personnes morales doit être déposée dans les 3 mois de la clôture de l’exercice. Si aucun exercice n’est clos au cours d’une année N: avant le 1er avril de l’année N+1. Pour les entreprises qui clôturent au 31 décembre N: au plus tard le 30 avril de l’année N+1.
La Contribution Supplémentaire à l’Impôt sur les bénéfices des Sociétés et des autres personnes morales est calculée en appliquant aux tranches du bénéfice fiscal, taxable à l’impôt sur les sociétés, les taux suivants :
- Montant inférieur à 100.000.000 F CFP : 7 %
- Montant compris entre 100.000.001 et 200.000.000 F CFP :10 %
- Montant compris entre 200.000.001 et 400.000.000 F CFP :12 %
- Montant supérieur à 400.000.001 F CFP :15 %
Les sociétés assujetties à la CSIS bénéficient d’un abattement au titre des exportations dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article LP.115-1-6 du code des impôts (exportateurs à l’impôt sur les sociétés).
Les constructions nouvelles, les reconstructions et les additions de constructions bénéficient des exonérations suivantes :
- 5 ans d’exonération totale à partir de l’année qui suit l’obtention du certificat de conformité ; puis 3 ans d’exonération partielle (abattement de 50% de la valeur locative)
- elles sont imposées en totalité à partir de la 9ème année suivant celle de l’obtention du certificat de conformité.
Dans le cas du rachat d’une propriété construite depuis moins de 8 ans, ces exonérations temporaires restent applicables aux nouveaux propriétaires.
Le bénéfice de ces exonérations est subordonné au dépôt de la déclaration de travaux immobiliers revêtu du visa du maire et accompagnée du certificat de conformité (délivré par le service de l’urbanisme) dans les trente jours de la date d’occupation de l’immeuble.
Par dérogation à l’exemption temporaire détaillée ci-dessus, l’exonération totale temporaire d’impôt foncier est portée à 10 ans (au lieu de 5 ans) pour les constructions neuves de logements individuels ;
- dont le permis de construire est délivré après le 31 décembre 2016 ;
- et le certificat de conformité est déposé au plus tard le 31 décembre 2019.
Il n’y a pas d’exonération partielle à 50% sur les 3 années suivantes.
Pour bénéficier de cette exemption, l’immeuble doit être destiné à un usage d’habitation principale et ne peut donc pas être loué pendant la durée d’exonération.
Les constructions nouvelles, les reconstructions, les additions de construction, régulièrement déclarées, bénéficient :
de 5 ans d’exonération totale, puis de 3 ans d’exonération partielle (abattement de 50 %) ;
elles sont imposées en totalité à partir de la 9ème année.
Exemple :
Une construction ayant obtenu le certificat de conformité en 2013 d’une valeur locative annuelle de 720 000 F CFP
- de 2014 à 2018 est exonérée d’impôt foncier ;
- de 2019 à 2021 sera imposée sur une valeur locative annuelle de 360 000 F CFP ;
- dès 2022 sera imposée sur une valeur locative annuelle de 720 000 F CFP.
Par dérogation à l’exemption temporaire détaillée ci-dessus, l’exonération totale temporaire d’impôt foncier est portée à 10 ans (au lieu de 5 ans) pour les constructions neuves de logements individuels ;
- dont le permis de construire est délivré après le 31 décembre 2016 ;
- et le certificat de conformité est déposé au plus tard le 31 décembre 2019.
Il n’y a pas d’exonération partielle à 50% sur les 3 années suivantes.
Pour bénéficier de cette exemption, l’immeuble doit être destiné à un usage d’habitation principale et ne peut donc pas être loué pendant la durée d’exonération.
NB : Les terrains à usage commercial ou industriel sont taxables au 1er janvier de l’année suivant celle de leur affection, ainsi que les aménagements et les constructions neuves n’ayant pas obtenu de certificat de conformité dans les délais ou n’ayant pas été autorisés.
Les propriétaires sont tenus de signaler à la DICP les changements de caractéristiques physiques (aménagements intérieurs ou extérieurs) ainsi que les modifications de valeur locative de leur immeuble bâti dans les soixante jours de leur réalisation dès lors que les travaux sont susceptibles d’entraîner une augmentation de la valeur locative d’au moins 10%.
Le respect de ce délai conditionne le bénéfice des exonérations pour constructions nouvelles.
C’est une démarche nécessaire, simple et plusieurs méthodes sont possibles :
- Envoyez un courriel à directiondesimpots@dicp.gov.pf
- Adressez nous un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
Division de la gestion fiscale
BP 80 – 98713 Papeete
- Vous pouvez également vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Veuillez chaque fois préciser :
- Votre numéro T.A.H.I.T.I.
- Vos nom et prénoms
- Vos coordonnées
- La valeur locative modifiée
Il est également important que vous puissiez joindre à vos envois électroniques ou postaux mentionnant le changement de votre adresse une photocopie d’une pièce justifiant de votre identité (carte nationale d’identité, passeport).
Nos agents d’accueil vous demanderont également de présenter une pièce d’identité si vous choisissez de vous présenter à nos guichets au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Pour votre information, nos espaces d’accueil vous sont ouverts de 7h30 à 14h30 en journée continue du lundi au jeudi et de 7h30 à 13h30 en journée continue le vendredi.
Les constructions nouvelles, les reconstructions, les additions de constructions, régulièrement déclarées, bénéficient :
- de 5 ans d’exonération totale ;
- puis de 3 ans d’exonération partielle (abattement VL de 50%).
Elles sont imposées en totalité à partir de la 9éme année.
Par dérogation à l’exemption temporaire détaillée ci-dessus, l’exonération totale temporaire d’impôt foncier est portée à 10 ans (au lieu de 5 ans) pour les constructions neuves de logements individuels ;
- dont le permis de construire est délivré après le 31 décembre 2016 ;
- et le certificat de conformité est déposé au plus tard le 31 décembre 2019.
Il n’y a pas d’exonération partielle à 50% sur les 3 années suivantes.
Pour bénéficier de cette exemption, l’immeuble doit être destiné à un usage d’habitation principale et ne peut donc pas être loué pendant la durée d’exonération.
La valeur locative est déterminée de manière différente selon que le bien est loué ou non loué.
Lorsque le bien est loué, la valeur locative est déterminée sur la base des loyers (méthode des loyers).
Lorsque le bien n’est pas loué, la valeur locative est déterminée sur la base de la valeur vénale du bien à laquelle est appliqué un coefficient géographique (4% pour les îles du vent, 3% pour les îles sous le vent, 2% pour les autres archipels). Cette valeur vénale correspond au coût réel de la construction (pour les biens neufs) et du prix d’acquisition (si vous avez acheté votre bien).
Puis, la valeur locative est diminuée de 25% pour tenir compte des frais divers incombant aux propriétaires.
Lorsque le bien est loué en non meublé, la valeur locative bénéficie d’un abattement supplémentaire de 25% pour tenir compte des frais incombant au bailleur. Cet abattement est porté à 30% en cas de location en meublé pour tenir compte du mobilier donné en jouissance au locataire.
Les échéances déclaratives dépendent des évènements rencontrées :
- Nouvelles constructions ou additions de constructions : dans les 30 jours de l’occupation
- Changements des caractéristiques physiques et modification de la valeur locative lorsqu’elle excède 10 % : dans les 3 mois de la réalisation
- Constructions louées : avant le 1er janvier de chaque année
- Transfert de propriété par vente, cessation, partage ou autre motif : dès la délivrance de l’acte authentique
- Démolition : dès la délivrance du certificat de démolition par la mairie du lieu de l’immeuble
Vous devez déclarer à la DICP, le plus tôt possible, tout transfert de propriété par vente, cession, partage ou autre motif.
Tant que ce transfert de propriété n’aura pas été déclaré à la DICP, l’imposition sera maintenue. La déclaration des parties intéressées, appuyées d’un acte authentique, est obligatoire pour la mise à jour des dossiers, laquelle ne prendra effet que l’année suivante.
En effet, vous demeurerez imposable à l’impôt foncier sur les propriétés bâties au titre de l’année du changement de propriété.
Pour accomplir cette démarche, plusieurs méthodes sont possibles :
- Utilisez le formulaire de contact
- Adressez nous un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
BP 80 – 98713 Papeete
- Vous pouvez également vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Veuillez préciser :
- Votre numéro T.A.H.I.T.I.
- Vos nom et prénoms
- Vos coordonnées précédentes et actuelles
Celui qui possède en Polynésie française :
- une propriété bâtie
- un terrain non cultivé, employé à un usage commercial ou industriel (chantiers, etc…)
- des installations commerciales ou industrielles assimilables à des constructions
- un bateau utilisé en un point fixe et aménagé pour l’habitation, le commerce ou l’industrie
Le propriétaire ou la personne imposable devra, dans les trente jours de l’occupation de sa construction ou des additions à celle-ci, souscrire et adresser à la DICP une déclaration de travaux immobiliers accompagnée du certifi cat de conformité délivré :
- par la mairie de Papeete pour les constructions sises situées à Papeete ;
- par le service de l’urbanisme pour les constructions situées dans les Iles du Vent et dans Iles Sous le Vent ;
- par le Tavana Hau (administrateur territorial) de l’archipel concerné pour les constructions situées aux Tuamotu-Gambier, aux Marquises et aux Australes.
A défaut de déclaration dans les délais impartis comme en cas de déclaration tardive, les constructions nouvelles et additions de constructions seront imposées dès le 1er janvier de l’année qui suivra celle au cours de laquelle le manquement sera relevé.
Pour soumissionner aux marchés publics, les entreprises doivent produire au titre d’une année une attestation se limitant à l’examen par la DICP de la régularité au 31 décembre de l’année précédente :
- de la souscription des déclarations correspondant à :
- l’impôt sur les bénéfices des sociétés,
- l’impôt sur les transactions,
- la taxe sur la valeur ajoutée
- la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses ;
- et du paiement auprès de la recette des impôts, des droits hors pénalités en matière de taxe sur la valeur ajoutée et de contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses.
L’attestation ne certifie en aucun cas que les déclarations ne comportent pas d’omission ou d’inexactitude. Aucune attestation ne sera délivrée au demandeur qui n’est inscrit à aucun des impôts et taxes visés ci-dessus.
Les entreprises peuvent faire valoir la même attestation fiscale pour l’ensemble des marchés publics auxquels elles souhaiteraient soumissionner au cours d’une année.
La DICP vous invite donc à conserver l’original de l’attestation fiscale qui vous est délivrée au cours d’une année, pour ne produire que des copies lors de la constitution de chaque dossier de soumissionnement.
Commandez votre attesation de régularité fiscale en cliquant sur le formulaire de commande en ligne « Attestation fiscale », accessible depuis la barre d’outils située à droit de votre écran.
La version imprimée du code des impôts actualisé est disponible à l’achat auprès de l’Imprimerie Officielle de la Polynésie française dont les locaux se situent 43, rue des poilus tahitiens, Papeete.
Contacts :
- Téléphone : (+689) 40.50.05.80
- Courrier : BP 117 – 98713 Papeete
Le NIF ou TIN est un numéro d’identification fiscale utilisée par l’administration fiscale métropolitaine pour identifier les contribuables ayant une obligation déclarative fiscale en France métropolitaine.
De par son statut d’autonomie défini par la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 modifiée, la Polynésie française bénéficie d’un droit fiscal autonome de la France métropolitaine ou des pays faisant parti de l’Union européenne.
De ce fait, les références d’identification des contribuables mentionnées sur les avis d’imposition en Polynésie française sont différentes de celles utilisées en métropole.
Localement, les références fiscales sont celles indiquées sur les avis d’imposition adressés aux contribuables dans la partie « référence à rappeler ».
Par conséquent, le numéro d’identification fiscale (NIF) utilisé par l’administration fiscale métropolitaine pour identifier les contribuables ayant une obligation déclarative fiscale en France métropolitaine ne relève pas de la compétence de la DICP.
Le dossier de demande d’agrément dûment complété doit être déposé à la Direction des Impôts et des Contributions Publiques (DICP) – BP 80 – 98713 Papeete. La DICP peut être contactée par téléphone au 40 46 13 87 ou par email à l’adresse defiscalisation.dicp@administration.gov.pf
L’agrément se matérialise par un arrêté du conseil des ministres après avis de la commission consultative des agréments fiscaux.
Si vous êtes soumis à l’impôt sur les transactions, à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt minimum forfaitaire, dès lors qu’il s’agit une activité réellement nouvelle, vous êtes exonéré de ces impôts pour vos trois premiers exercices dans la limite de 36 mois maximum. Vous êtes aussi exempté de la contribution des patentes pour les trois premières années d’activité.
Au régime simplifié des très petites entreprises (TPE), vous êtes exempté de l’imposition forfaitaire pour l’année civile de votre création et les deux années suivantes.
- Pour les activités commerciales et artisanales, l’inscription s’effectue au Centre de Développement et Formalités des Entreprises (CDFE) situé à la Chambre de Commerce et d’industrie, des Services et des Métiers (CCISM). Téléphone : 40.47.27.00. Horaires d’enregistrement des déclarations : du lundi au vendredi de 7h30 à 11h
- Pour les activités non commerciales, l’inscription s’effectue à la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP). Téléphone: 40.46.13.13 . Horaires: du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30 (réception sans RDV à nos guichets) et du lundi au jeudi de 7h30 à 14h30 et le vendredi de 7h30 à 13h30 (réception sur RDV avec un contrôleur des impôts).
Cette déclaration est à effectuer dans les 3 mois du début de l’activité.
Dès lors que vous cessez votre activité, vous devez au plus tôt en déclarer la cessation :
- pour les activités commerciales et artisanales, auprès du Centre de Développement et Formalités des Entreprises (CDFE) de la CCISM, et
- pour les activités non commerciales, auprès de la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP).
A défaut, la patente reste due jusqu’à la fin du mois de la radiation
A partir de la déclaration de votre cessation d’activité, vous avez 30 jours pour déposer vos déclarations d’impôt relatives à votre dernière période d’imposition notamment :
- à l’impôt sur les transactions et à la CST sur les activités non salariées (CST-NS) ;
- à l’impôt sur les sociétés ;
- à la TVA ;
- à la CST salariés.
Cette liste n’étant pas exhaustive, vous pouvez être concerné par d’autres impositions. Aussi, vous êtes invité à vous rapprocher de la DICP pour une mise à jour complète de votre situation fiscale lors de la cessation de votre activité.
Au niveau de la contribution des patentes, une activité à caractère non commercial est suivie de la mention (NC) dans la liste des tarifs des patentes que vous pouvez consulter en cliquant ici.
Les activités non suivies de cette mention sont considérées comme commerciales.
En cas de modification des éléments de votre activité, tel que le lieu d’exercice ou l’adjonction d’une nouvelle activité, vous devez souscrire une déclaration :
- pour les activités commerciales et artisanales, auprès du Centre de Développement et Formalités des Entreprises (CDFE) de la CCISM, et
- pour les activités non commerciales, auprès de la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP).
Cette déclaration est à effectuer dans les 3 mois de la modification.
L’inscription à la patente est obligatoire pour toute personne physique ou morale qui exerce à titre permanent ou temporaire une activité professionnelle non salariée (commerce, industrie, prestation de service…).
La patente n’est pas une autorisation administrative d’exercer mais une contribution due par toute personne exerçant une activité autre que salariée.
S’agissant des professions réglementées, les autorisations administratives y afférentes doivent être obtenues avant l’inscription à la patente.
Certaines activités sont exemptées de la contribution des patentes dont notamment :
- Celles du secteur primaire (les exploitants agricoles pour la vente de leurs produits non transformés, les apiculteurs pour la vente du produit de leurs ruches, les pêcheurs)
- Celles liées à la création artistique (les peintres, les sculpteurs, les céramistes, les graveurs et les dessinateurs)
- Celles liées à la gestion d’un patrimoine immobilier (location en meublé d’habitation(s) lorsque les loyers sont inférieurs à 2 millions)
Les personnes exemptées de la contribution des patentes sont toutefois tenues de s’immatriculer auprès de l’institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) dans les conditions propres à leurs activités.
Les entreprises déficitaires au titre d’un exercice peuvent bénéficier d’un abattement de 20 % sur le montant de la contribution des patentes dont elles sont redevables l’année suivante, sous réserve d’être à jour de leurs obligations fiscales.
Vous devez déclarer semestriellement les sommes perçues au titre de chaque mois, ainsi que la CST -S éventuellement déjà prélevée par chacun de vos employeurs ou débiteurs de revenus, au plus tard le dernier jour du mois qui suit la fin de chaque semestre civil, soit au plus tard le 31 juillet de l’année pour la déclaration du 1er semestre et le 31 janvier pour la déclaration du second semestre.
Si le cumul mensuel de vos salaires est inférieur à 150 000 FCFP au titre de chacun des mois du semestre, vous pouvez être dispensé du dépôt de la déclaration sur demande auprès de la DICP au plus tard le 31 janvier ou le 31 juillet suivant le semestre concerné.
Les formulaires de déclaration vous sont envoyés par la DICP à l’adresse que vous lui avez indiquée. Ils sont également disponibles dans ses locaux, sur ce site Internet depuis la rubrique « Déclarations » ou sur simple demande. La non-réception des imprimés ne peut justifier un défaut d’accomplissement de l’obligation déclarative qui vous incombe.
En cas d’acheminement des déclarations de la CST sur les revenus multiples par la voie postale, la date retenue pour le dépôt de ces déclarations est celle figurant sur le cachet de la poste qui fait foi de la date d’expédition. En cas de remise directe aux services fiscaux, la date retenue est la date à laquelle cette remise est effectuée.
La CST Multi-revenus fait l’objet de l’émission d’un avis d’imposition par la DICP que vous recevrez par voie postale.
La CST -M se calcule sur le montant brut total des traitements, indemnités, soldes ou salaires, versés à raison d’une profession ou activité salariée publique ou privée en Polynésie française.
La CST s’applique également sur le montant brut total des pensions des personnels ou retraités civils ou militaires et allocations, quels que soient leurs modes de calcul et de versement, leurs dénominations ou leurs formes, et quelle que soit la nature du débiteur.
Le revenu imposable comprend aussi bien les sommes fixes que les commissions sur ventes, les participations aux bénéfices, les primes, gratifications, la part correspondant à l’application à toute rémunération d’un coefficient de majoration ou d’index de correction. Il comprend également les indemnités diverses et les avantages en nature tels qu’ils sont prévus dans l’assiette des cotisations sociales.
Sont cependant exonérées de CST :
- les pensions alimentaires et les rentes (articles 205 à 211 et 276 du code civil) ;
- les indemnités, prestations et rentes versées au titre d’accidents du travail et de maladies professionnelles ;
- les pensions servies en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre ;
- les rémunérations versées aux associés uniques et gérants majoritaires de sociétés soumises à l’impôt sur les transactions et n’ayant pas le statut de salariés ;
- les dommages et intérêts pour rupture abusive ou injustifiée du contrat de travail et toute indemnité destinée à compenser un préjudice moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations, versés en exécution : soit d’une décision de justice, soit d’un protocole transactionnel destiné à régler le litige né du licenciement, à condition que ce protocole soit conforme aux dispositions de l’article 2044 du code civil et qu’à la date où il a été conclu, le salarié ne se trouvait plus sous la direction et le contrôle de l’employeur ;
- la fraction de la prime ou indemnité de départ volontaire correspondant à la réparation d’un préjudice, d’ordre moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations.
La contribution est calculée en appliquant aux montants taxables, les taux suivants :
- 0,5 % à la fraction de revenus qui n’excède pas 150 000 francs ;
- 3 % à la fraction de revenus comprise entre 150 001 francs et 250 000 francs ;
- 5 % à la fraction de revenus comprise entre 250 001 francs et 400 000 francs ;
- 9 % à la fraction de revenus comprise entre 400 001 francs et 700 000 francs ;
- 11 % à la fraction de revenus comprise entre 700 001 francs et 1 000 000 francs ;
- 15 % à la fraction de revenus comprise entre 1 000 001 francs et 1 250 000 francs ;
- 18 % à la fraction de revenus comprise entre 1 250 001 francs et 1 500 000 francs ;
- 21 % à la fraction de revenus comprise entre 1 500 001 francs et 1 750 000 francs ;
- 24 % à la fraction de revenus comprise entre 1 750 001 francs et 2 000 000 francs ;
- 26 % à la fraction de revenus comprise entre 2 000 001 francs et 2 500 000 francs ;
- 28 % à la fraction de revenus supérieure à 2 500 000 francs.
Lorsque le montant de la contribution est inférieur à 750 FCFP, soit pour tout revenu inférieur à 150 000 FCFP, elle n’est pas précomptée sur le salaire ou le revenu de remplacement.
Exemple de calcul de la contribution :
Vous disposez des deux revenus mensuels suivants :
- Un salaire : 341 907 F CFP
- Une pension de retraite : 212 893 F CFP
Total de vos revenus : 554 800 F CFP
- 1ère tranche : 150 000 x 0.5% = 750 F CFP
- 2ème tranche : 100 000 x 3% = 3 000 F CFP
- 3ème tranche : 150 000 x 5% = 7 500 F CFP
- 4ème tranche : 154 800 x 9% = 13 932 F CFP.
TOTAL CST due (1) : 25 182 F CFP
(1) De ce montant sera déduite la CST prélevée initialement par chaque employeur ou débiteur de revenus.
Toutes les personnes physiques domiciliées (1) en Polynésie française sont assujetties à la Contribution de Solidarité Territoriale (CST ) dès lors qu’elles bénéficient de :
- revenus salariés (traitements, salaires, soldes, indemnités, primes…)
- revenus de remplacement (pensions, retraites, rentes).
Une déclaration semestrielle de CST sur les revenus de sources multiples (CST -M) doit être souscrite par toute personne physique lorsque cette dernière :
- perçoit des traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses de deux ou plusieurs employeurs ou d’un ou plusieurs organismes débiteurs de ces revenus ;
- perçoit des traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses de plusieurs débiteurs de ces revenus installés hors de Polynésie française. (Toutefois, si ces débiteurs se sont formellement engagés auprès de la DICP à respecter les obligations déclaratives et de paiement, ils sont admis à déclarer et à payer la CST pour le compte des bénéficiaires de revenus).
Dans ces deux cas, le bénéficiaire des revenus de sources multiples est personnellement tenu de déclarer les revenus ainsi perçus auprès de la DICP.
Il est en effet redevable de la CST sur une base égale à la totalité des revenus imposables perçus mensuellement, déduction faite des montants de CST éventuellement retenus à la source par chacun des employeurs ou organismes débiteurs de revenus.
Cette obligation résulte du fait que la CST est une contribution proportionnelle dont le taux s’accroît selon le montant des revenus qui y sont soumis.
Les contribuables réputés titulaires de plusieurs sources de revenus dont le montant cumulé mensuel est inférieur à 150.000 F CFP au cours d’un semestre civil euvent être dispensés de l’obligation déclarative.
Attention : N’omettez pas de signaler à la DICP la date à partir de laquelle vous ne percevez plus de revenus de sources multiples afin de ne pas faire l’objet d’une relance injustifiée.
Comment se calcule la CST-M ?
La CST -M se calcule sur le montant brut total des traitements, indemnités, soldes ou salaires, versés à raison d’une profession ou activité salariée publique ou privée en Polynésie française.
La CST s’applique également sur le montant brut total des pensions des personnels ou retraités civils ou militaires et allocations, quels que soient leurs modes de calcul et de versement, leurs dénominations ou leurs formes, et quelle que soit la nature du débiteur.
Le revenu imposable comprend aussi bien les sommes fixes que les commissions sur ventes, les participations aux bénéfices, les primes, gratifications, la part correspondant à l’application à toute rémunération d’un coefficient de majoration ou d’index de correction. Il comprend également les indemnités diverses et les avantages en nature tels qu’ils sont prévus dans l’assiette des cotisations sociales.
Sont cependant exonérées de CST :
- les pensions alimentaires et les rentes (articles 205 à 211 et 276 du code civil) ;
- les indemnités, prestations et rentes versées au titre d’accidents du travail et de maladies professionnelles ;
- les pensions servies en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre ;
- les rémunérations versées aux associés uniques et gérants majoritaires de sociétés soumises à l’impôt sur les transactions et n’ayant pas le statut de salariés ;
- les dommages et intérêts pour rupture abusive ou injustifiée du contrat de travail et toute indemnité destinée à compenser un préjudice moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations, versés en exécution : soit d’une décision de justice, soit d’un protocole transactionnel destiné à régler le litige né du licenciement, à condition que ce protocole soit conforme aux dispositions de l’article 2044 du code civil et qu’à la date où il a été conclu, le salarié ne se trouvait plus sous la direction et le contrôle de l’employeur ;
- la fraction de la prime ou indemnité de départ volontaire correspondant à la réparation d’un préjudice, d’ordre moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations.
La contribution est calculée en appliquant aux montants taxables, les taux suivants :
- 0,5 % à la fraction de revenus qui n’excède pas 150 000 francs ;
- 3 % à la fraction de revenus comprise entre 150 001 francs et 250 000 francs ;
- 5 % à la fraction de revenus comprise entre 250 001 francs et 400 000 francs ;
- 9 % à la fraction de revenus comprise entre 400 001 francs et 700 000 francs ;
- 11 % à la fraction de revenus comprise entre 700 001 francs et 1 000 000 francs ;
- 15 % à la fraction de revenus comprise entre 1 000 001 francs et 1 250 000 francs ;
- 18 % à la fraction de revenus comprise entre 1 250 001 francs et 1 500 000 francs ;
- 21 % à la fraction de revenus comprise entre 1 500 001 francs et 1 750 000 francs ;
- 24 % à la fraction de revenus comprise entre 1 750 001 francs et 2 000 000 francs ;
- 26 % à la fraction de revenus comprise entre 2 000 001 francs et 2 500 000 francs ;
- 28 % à la fraction de revenus supérieure à 2 500 000 francs.
Lorsque le montant de la contribution est inférieur à 750 FCFP, soit pour tout revenu inférieur à 150 000 FCFP, elle n’est pas précomptée sur le salaire ou le revenu de remplacement.
Exemple de calcul de la contribution :
Vous disposez des deux revenus mensuels suivants :
- Un salaire : 341 907 F CFP
- Une pension de retraite : 212 893 F CFP
Total de vos revenus : 554 800 F CFP
- 1ère tranche : 150 000 x 0.5% = 750 F CFP
- 2ème tranche : 100 000 x 3% = 3 000 F CFP
- 3ème tranche : 150 000 x 5% = 7 500 F CFP
- 4ème tranche : 154 800 x 9% = 13 932 F CFP.
TOTAL CST due (1) : 25 182 F CFP
Quand déposer votre déclaration ?
Vous devez déclarer semestriellement les sommes perçues au titre de chaque mois, ainsi que la CST –S éventuellement déjà prélevée par chacun de vos employeurs ou débiteurs de revenus, au plus tard le dernier jour du mois qui suit la fin de chaque semestre civil, soit au plus tard le 31 juillet de l’année pour la déclaration du 1er semestre et le 31 janvier pour la déclaration du second semestre.
Vous êtes dispensé d’obligation déclarative si vous êtes titulaire de plusieurs sources de revenus dont le montant cumulé mensuel est inférieur à 150.000 F CFP au cours d’un semestre civil. Cette dispense doit être demandée à la DICP au plus tard le 31 janvier ou le 31 juillet suivant le semestre concerné.
Les formulaires de déclaration vous sont envoyés par la DICP à l’adresse que vous lui avez indiquée. Ils sont également disponibles dans ses locaux, sur ce site Internet depuis la rubrique « Déclarations » ou sur simple demande.
La non-réception des imprimés ne peut justifier un défaut d’accomplissement de l’obligation déclarative qui vous incombe.
En cas d’acheminement des déclarations de la CST-M par la voie postale, la date retenue pour le dépôt de ces déclarations est celle figurant sur le cachet de la poste qui fait foi de la date d’expédition. En cas de remise directe aux services fiscaux, la date retenue est la date à laquelle cette remise est effectuée.
La CST-M fait l’objet de l’émission d’un avis d’imposition par la DICP que vous recevrez par voie postale.
A qui et où payer votre impôt ?
Votre avis d’imposition doit être réglé auprès de la Paierie de la Polynésie française. La Paierie de la Polynésie française est située dans l’immeuble Résidence Anne-Marie Javouhey (passage Cardella). Elle est ouverte au public du lundi au vendredi de 7h à 12h. Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 70 00.
Si vous avez une réclamation à formuler
Vous pouvez formuler une réclamation pour contester le mode de détermination ou le calcul de votre imposition jusqu’au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de la mise en recouvrement du rôle d’imposition.
Votre réclamation est à adresser à la DICP dont les coordonnées sont les suivantes :
Direction des impôts et des contributions publiques
BP 80 – 98713 Papeete
(1) Sont considérées comme domiciliées en Polynésie française, les personnes :
qui ont en Polynésie française leur foyer ou le lieu de leur séjour principal
qui exercent en Polynésie française une activité professionnelle.
(2) De ce montant sera déduite la CST prélevée initialement par chaque employeur ou débiteur de revenus
Lorsque la commission a été saisie, l’administration ne peut pas mettre en recouvrement les impôts litigieux avant que la commission ne se soit prononcée sur le différend.
A quel moment est-on informé de la date de réunion et de l’avis rendu par la commission des impôts ?
La saisine de la commission des impôts se fait par lettre recommandée motivée et signée du contribuable ou de son représentant, adressée à son président à l’adresse suivante :
Monsieur le Président de la commission des impôts c/o Secrétariat de la commission
Boite Postale 80 – 98713 Papeete
OUI. S’ils sont déclarés, ils s’intègrent à la rémunération nette déductible du dirigeant dans la limite de 24 000 000 F CFP annuels.
NON. Les rémunérations des exploitants, gérants de droit ou de fait ne sont pas pris en compte dans les charges d’exploitation éligibles pour le seuil de charges ouvrant droit au coefficient de 50 %.
Les entreprise nouvelles sont exonérées de la taxe sur les surfaces commerciales pour leur premier exercice d’une durée au plus égale à 12 mois.
Sont exonérés de la taxe sur le produit net bancaire :
- Le Trésor public ;
- Les services financiers de l’Office des postes et des télécommunications ;
- L’Institut d’émission d’outre-mer ;
- L’Agence française de développement (ex caisse française de développement) ;
- Les sociétés financières de gestion de fonds de garantie ;
- Les entreprises non passibles de l’impôt sur les sociétés.
La déclaration bimestrielle (tous les deux mois) sur papier libre des opérations et des montants réalisés au cours du bimestre précédent. Elle doit être déposée dans les 15 jours suivant chaque période bimestrielle de taxation.
Formulaire de déclaration :
- Bilan d’ouverture et de clôture de l’exercice et compte de résultat (liasse fiscale à l’impôt sur les sociétés).
Délai de dépôt de la déclaration :
- Dans les 3 mois de la clôture de l’exercice
- Si aucun exercice n’est clos au cours d’une année N : avant le 1er avril de l’année N+1
La déclaration mensuelle de taxe sur les conventions d’assurance indique le montant des primes et autres sommes stipulées au profit de l’assureur qui font l’objet d’une émission de quittance au cours de chaque mois, déductions faites des annulations et remboursements constatés au cours de la même période. Elle doit être déposée, accompagnée de son paiement, à la Recette des impôts au plus tard le 15 du mois suivant la période de taxation.
Les sociétés et compagnies d’assurance et tous autres assureurs, les courtiers et tous autres personnes intervenant pour le compte d’un assureur étranger sont tenus, avant de commencer leurs opérations, de faire auprès de la recette des impôts une déclaration énonçant la nature de ces opérations ainsi que le nom du directeur ou du chef de l’établissement.
Sont exonérés de la taxe sur les conventions d’assurance :
- Certains contrats d’assurances ou versements liés à la personne (assurance vie et assimilés, assurance maladie et invalidité, assurance scolaire, versement sous forme de primes d’assurance à un plan épargne retraite …).
- Certains contrats d’assurances liés aux dommages et aux risques d’interruption de contrat (assurances contre les risques de toute nature de navigation maritime ou aérienne, assurances de crédits à l’exportation).
La déclaration à la taxe sur les activités d’assurance est bimestrielle et indique les opérations et les montants réalisés au cours du bimestre précédent. Elle doit être déposée dans les 15 jours suivant chaque période bimestrielle de taxation.
Définition
La taxe sur la valeur locative des locaux professionnels (TVLLP) est adossée à la contribution des patentes. Elle est collectée au profit des communes du lieu d’exercice de l’activité non salariée.
Elle est une majoration de l’imposition territoriale dont elle suit les règles d’assiette. Par conséquent, le produit de cette taxe évolue dans les mêmes proportions que le produit de la contribution des patentes à laquelle elle s’ajoute, bien que l’imposition territoriale ne soit plus mise en recouvrement depuis le 1er janvier 2001.
Assujettis
Sont assujetties les personnes physiques ou les personnes morales passibles de la contribution des patentes de nationalité française ou étrangère qui exercent à titre permanent ou temporaire une activité non salariée.
Assiette
La taxe est assise sur la valeur locative du local qui sert à l’exercice de leur activité professionnelle.
Taxe sur la valeur locative des locaux professionnels (TVLLP) = valeur locative des locaux professionnels (1) ou (2) X taux de la taxe sur la valeur locative des locaux professionnels voté par la commune du lieu de l’établissement taxable.
(1) valeur locative = loyer annuel du local professionnel ou,
(2) si le local n’est pas loué,
- valeur locative = valeur vénale du local X 4% (pour des locaux situés dans les îles du vent)
- valeur locative = valeur vénale du local X 3% (pour des locaux situés dans les îles sous le vent)
- valeur locative = valeur vénale du local X 2% (pour des locaux situés aux Marquises, Tuamotu Gambiers)
Exemple de calcul :
- loyer annuel taxable sur Papeete : 1.200.000 XPF
- TVLLP = 1.200.000 F CFP X 10% = 120.000 XPF
La taxe sur la valeur locative des locaux professionnels (TVLLP) est gérée par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) qui en assure le traitement de l’assiette, le contrôle, le contentieux, le gracieux et la mise en recouvrement.
Taux
Le taux de la taxe sur la valeur locative des locaux professionnels est fixé par chaque municipalité. Il est plafonné à 10 %.
Les communes de Tahiti ont, dans leur quasi-totalité, fixé ce taux au maximum (10%).
Voir le détail pour chaque commune dans le tableau des centimes additionnels figurant en annexe 1 de la 5e partie du code des impôts.
Modalités de recouvrement
La taxe sur la valeur locative des locaux professionnels est recouvrée et perçue par voie de rôle. Elle est mise en recouvrement par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques sur le même avis que la contribution des patentes selon un calendrier fixé par arrêté ministériel.
L’Etat assure la perception de la taxe sur la valeur locative des locaux professionnels via la Paierie de la Polynésie française qui la reverse aux communes.
Références textuelles
L’article 8 de la loi n°71-1028 du 24 décembre 1971 relative à la création et à l’organisation des communes en Polynésie française.
Les délibérations municipales fixant les taux de la taxe sur la valeur locative des locaux professionnels.
L’arrêté n°2202 MFR/CD du 7 avril 1998 modifié fixant le calendrier d’émission des rôles.
Liens
Annexe 1 : Maximum des centimes additionnels avec références
Définition
Les centimes additionnels communaux adossés à la contribution des patentes sont collectés au profit des communes du lieu d’exercicie de l’activité non salariée.
Ils sont une majoration de l’imposition territoriale dont ils suivent les règles d’assiette. Par conséquent, le produit de ces centimes évolue dans les mêmes proportions que le produit des impositions principales auxquelles ils s’ajoutent, bien que l’imposition territoriale ne soit plus mise en recouvrement depuis le 1er janvier 2001.
Assujettis
Sont assujetties les personnes physiques ou les personnes morales passibles de la contribution des patentes de nationalité française ou étrangère qui exercent à titre permanent ou temporaire une activité non salariée.
Certaines activités limitativement énumérées sont toutefois exonérées (artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs ne vendant que le produit de leur art ; garde malade ; exploitants agricoles ; loueurs en meublé tirant des loyers bruts annuels inférieurs à 2.000.000 FCFP…)
Assiette
Centimes additionnels à la contribution des patentes = assiette de la contribution des patentes (1) X taux des centimes additionnels à la patente voté par la commune du lieu de l’établissement taxable (2).
Les centimes additionnels sont gérés par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) qui en assure le traitement de l’assiette, le contrôle, le contentieux, le gracieux et la mise en recouvrement.
(1) assiette de la contribution des patentes = un droit fixe (fonction de l’activité professionnelle exercée) + un droit proportionnel (fonction de la valeur locative de l’établissement taxable) + une taxe variable (fonction des éléments d’exploitation)
(2) taux librement fixé par délibération municipale avec maximum = 80%
Taux
L’arrêté n°3005 BAC du 20 septembre 1972 a fixé le maximum des centimes additionnels aux contributions locales qui peuvent être votés par les conseils municipaux. Ce maximum est de 80% pour les centimes additionnels à la contribution des patentes.
Ces taux ont fait l’objet d’une loi de validation n° 95-97 du 1er février 1995. Les communes de Tahiti ont, dans leur quasi-totalité, fixé leurs centimes additionnels au maximum de ces taux.
Voir le détail pour chaque commune dans le tableau des centimes additionnels figurant en annexe 1 de la 5e partie du code des impôts.
Modalités de recouvrement
Les centimes additionnels sont recouvrés et perçus par voie de rôle. Ils sont mis en recouvrement par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques sur le même avis que la contribution des patentes selon un calendrier fixé par arrêté ministériel.
Depuis le 01/01/2001, la perception de la contribution des patentes au profit du budget de la Polynésie française a cessé de s’appliquer.
L’Etat assure la perception de ces centimes via la Paierie de la Polynésie française qui les reverse aux communes.
Références textuelles
L’article 8 de la loi n°71-1028 du 24 décembre 1971 relative à la création et à l’organisation des communes en Polynésie française.
La Contribution des patentes : Articles 211-1 à 219-2 du code des impôts.
Les délibérations municipales fixant les taux des centimes additionnels à la contribution des patentes.
L’arrêté n°213 CM du 26 février 2001 portant fixation du montant des centimes additionnels aux contributions des patente et des licences à percevoir au profit de la CCISM.
L’arrêté n°2202 MFR/CD du 7 avril 1998 modifié fixant le calendrier d’émission des rôles.
Liens
Annexe 1 : Maximum des centimes additionnels avec références
Dépliants et notices (cliquez sur le dépliant souhaité pour le consulter)

Texte de référence
01. Section I : Droits de patente
02. Section II – Exemptions
03. Section III : Droit fixe
04. Section IV : Droit proportionnel
05. Section V : Personnalité de la patente
06. Section VI : Annualité de la patente
07. Section VII : Déclarations et justifications à produire par les redevables
08. Section VIII : Dispositions spéciales à certaines professions
09. Section IX : Patentes par anticipation
10. Section X : Dispositions particulières
Définition
Les centimes additionnels communaux adossés à la contribution des licences sont collectés au profit des communes du lieu du commerce de boissons.
Ils sont une majoration de l’imposition territoriale dont ils suivent les règles d’assiette. Par conséquent, le produit de ces centimes évolue dans les mêmes proportions que le produit des impositions principales auxquelles ils s’ajoutent, bien que l’imposition territoriale ne soit plus mise en recouvrement depuis le 1er janvier 2001.
Assujettis
Sont assujetties les personnes physiques ou les personnes morales passibles de la contribution des licences de nationalité française ou étrangère qui exercent à titre permanent ou temporaire une activité de commerce de boissons.
Assiette
Centimes additionnels à la contribution des licences = assiette de la contribution des licences (1) X taux des centimes additionnels à la contribution des licences voté par la commune du lieu de commerce de boissons (2).
Les centimes additionnels sont gérés par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) qui en assure le traitement de l’assiette, le contrôle, le contentieux, le gracieux et la mise en recouvrement.
1 : assiette de la contribution des licences = tarif des droits de licence
2 : taux librement fixé par délibération municipale avec maximum = 100%
Taux
L’arrêté n°3005 BAC du 20 septembre 1972 a fixé le maximum des centimes additionnels aux contributions locales qui peuvent être votés par les conseils municipaux. Ce maximum est de 100% pour les centimes additionnels à la contribution des licences.
Ces taux ont fait l’objet d’une loi de validation n° 95-97 du 1er février 1995. Les communes de Tahiti ont, dans leur quasi-totalité, fixé leurs centimes additionnels au maximum de ces taux.
Voir le détail pour chaque commune dans le tableau des centimes additionnel figurant en annexe 1 de la 5e partie du code des impôts.
Modalités de recouvrement
Les centimes additionnels à la contribution des licences sont recouvrés et perçus par voie de rôle. Ils sont mis en recouvrement par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques sur le même avis que la contribution des patentes selon un calendrier fixé par arrêté ministériel.
L’Etat assure la perception de ces centimes via la Paierie de la Polynésie française qui les reverse aux communes.
Références textuelles
L’article 8 de la loi n°71-1028 du 24 décembre 1971 relative à la création et à l’organisation des communes en Polynésie française.
La Contribution des licences : Articles 231-1 à 236-1 du code des impôts.
Les délibérations municipales fixant les taux des centimes additionnels à la contribution des licences.
L’arrêté n°2202 MFR/CD du 7 avril 1998 modifié fixant le calendrier d’émission des rôles.
Liens
Annexe 1 : Maximum des centimes additionnels avec références

Texte de référence
01. Section I : Droits de patente
02. Section II – Exemptions
03. Section III : Droit fixe
04. Section IV : Droit proportionnel
05. Section V : Personnalité de la patente
06. Section VI : Annualité de la patente
07. Section VII : Déclarations et justifications à produire par les redevables
08. Section VIII : Dispositions spéciales à certaines professions
09. Section IX : Patentes par anticipation
10. Section X : Dispositions particulières
Définition
Les centimes additionnels communaux (CAC) adossés à l’impôt foncier sont collectés au profit des communes du lieu de situation du bien immobilier.
Ils sont une majoration de l’imposition territoriale dont ils suivent les règles d’assiette. Par conséquent, le produit de ces centimes évolue dans les mêmes proportions que le produit des impositions principales auxquelles ils s’ajoutent, bien que l’imposition territoriale ne soit plus mise en recouvrement depuis le 1er janvier 2001.
Assujettis
Sont soumis aux centimes additionnels à l’impôt foncier, les propriétaires soumis à l’impôt foncier sur les propriétés bâties.
L’impôt foncier sur les propriétés bâties frappe les propriétés bâties mais également :
- les terrains non cultivés, employés à un usage commercial ou industriel tels que chantiers, lieux de dépôt de marchandises et autres emplacements de même nature, soit que le propriétaire les occupe, soit qu’il les fasse occuper par d’autres à titre gratuit ou onéreux ;
- toutes installations commerciales ou industrielles à des constructions ;
- les bateaux utilisés en un point fixe et aménagés pour l’habitation, le commerce, ou l’industrie, même s’ils sont seulement retenus par des amarres (de nationalité française ou étrangère qui exercent à titre permanent ou temporaire une activité professionnelle non salariée).
Assiette
Centimes additionnels à l’impôt foncier sur les propriétés bâties = impôt foncier sur les propriétés bâties(1) X taux des centimes additionnels à l’impôt foncier voté par la commune du lieu de la propriété taxable(2).
Les centimes additionnels sont gérés par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) qui en assure le traitement de l’assiette, le contrôle, le contentieux, le gracieux et la mise en recouvrement.
(1) taux maximum = 50%
(2) exemple de calcul à l’impôt foncier sur les propriétés bâties
Exemple de calcul :
Cas d’une propriété non louée sise à Papeete :
A = Impôt foncier sur les propriétés bâties = valeur vénale X 4% (*) X 75% x 10%
B = centimes additionnels à l’impôt foncier sur les propriétés bâties = A x taux du CAC de Papeete = A X 50%
(*) Ce taux est de 3 % si la propriété est située dans les Iles sous le vent, de 2% si la propriété est située dans les archipels des Marquises ou des Tuamotu Gambier ou s’il s’agit d’un logement social.
Cas d’une propriété louée non meublée sise à Papeete :
A = Impôt foncier sur les propriétés bâties = loyer annuel X 75% X 75% X 10%
B = Centimes additionnels à l’impôt foncier sur les propriétés bâties = A X taux du CAC de Papeete = A X 50%
Cas d’une propriété louée meublée sise à Papeete :
A = Impôt foncier sur les propriétés bâties = loyer annuel X 75% X 70% X 10%
B = Centimes additionnels à l’impôt foncier sur les propriétés bâties = A X taux du CAC de Papeete = A X 50%
Taux
L’arrêté n°3005 BAC du 20 septembre 1972 a fixé le maximum des centimes additionnels aux contributions locales qui peuvent être votés par les conseils municipaux. Ce maximum est de 50% pour les centimes additionnels à l’impôt foncier.
Ces taux ont fait l’objet d’une loi de validation n° 95-97 du 1er février 1995. Les communes de Tahiti ont, dans leur quasi-totalité, fixé leurs centimes additionnels au maximum de ces taux.
Voir le détail pour chaque commune dans le tableau des centimes additionnel figurant en annexe 1 de la 5e partie du code des impôts.
Modalités de recouvrement
Les centimes additionnels sont mis en recouvrement par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques sur le même avis d’imposition que celui de l’impôt foncier sur les propriétés bâties.
L’Etat assure la perception de ces centimes via la Paierie de la Polynésie française qui les reverse aux communes.
Références textuelles
L’article 8 de la loi n°71-1028 du 24 décembre 1971 relative à la création et à l’organisation des communes en Polynésie française.
L’impôt foncier : articles 221-1 à 228-3 du code des impôts.
Les délibérations municipales fixant les taux des centimes additionnels à l’impôt foncier.
L’arrêté n°2202 MFR/CD du 7 avril 1998 modifié fixant le calendrier d’émission des rôles.
Liens
Annexe 1 : Maximum des centimes additionnels avec références
L’impôt foncier sur les propriétés bâties
Dépliants et notices (cliquez sur le dépliant souhaité pour le consulter)

Texte de référence
01. Section I : Droits de patente
02. Section II – Exemptions
03. Section III : Droit fixe
04. Section IV : Droit proportionnel
05. Section V : Personnalité de la patente
06. Section VI : Annualité de la patente
07. Section VII : Déclarations et justifications à produire par les redevables
08. Section VIII : Dispositions spéciales à certaines professions
09. Section IX : Patentes par anticipation
10. Section X : Dispositions particulières
Définition
Les centimes additionnels sont adossés à des impositions du Pays (impôt foncier, contribution des patentes et contribution des licences) et collectés au profit des communes ou/et des collectivités secondaires (chambre de commerce et d’industrie).
Ils sont une majoration de l’imposition territoriale dont ils suivent les règles d’assiette. Par conséquent, le produit de ces centimes évolue dans les mêmes proportions que le produit des impositions principales auxquelles ils s’ajoutent, bien que l’imposition territoriale ne soit plus mise en recouvrement depuis le 1er janvier 2001.
Assujettis
S’agissant des centimes communaux additionnels, sont assujetties les personnes physiques ou les personnes morales de nationalité française ou étrangère passibles de l’imposition principale (1).
S’agissant des centimes additionnels versés à la CCISM, seules y sont assujetties les personnes exerçant une activité commerciales passibles de la contribution des patentes ou/et de la contribution des licences.
Assiette
Centimes additionnels = assiette des impositions du pays (1) X taux des centimes additionnels voté par la commune du lieu de l’établissement taxable (2).
Les centimes additionnels sont gérés par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP) qui en assure la mise en recouvrement et traite l’assiette, le contrôle, le contentieux et le gracieux.
1 : assiette de l’imposition principale : contribution des patentes, impôt foncier sur les propriétés bâties, contribution des licences.
2 : taux librement fixé par délibération municipale avec maximum variant de 20 à 80%
Taux
L’arrêté n°3005 BAC du 20 septembre 1972 a fixé le maximum des centimes additionnels aux contributions locales qui peuvent être votés par les conseils municipaux. Ce maximum est de 80% pour les centimes additionnels à la contribution des patentes, 50 % pour les centimes additionnels à l’impôt foncier sur les propriétés bâties, 100 % pour les centimes additionnels à la contribution des licences.
Ces taux ont fait l’objet d’une loi de validation n° 95-97 du 1er février 1995. Les communes de Tahiti ont, dans leur quasi-totalité, fixé leurs centimes additionnels au maximum de ces taux.
Voir le détail pour chaque commune dans le tableau des centimes additionnels figurant en annexe 1 de la 5e partie du code des impôts.
Le taux des centimes additionnels aux contributions des patentes et des licences à percevoir au profit de la CCISM est fixé à 20%.
Modalités de recouvrement
Les centimes additionnels sont recouvrés et perçus par voie de rôle. Ils sont mis en recouvrement par le Pays via la Direction des impôts et des contributions publiques sur le même avis que l’imposition principale selon un calendrier fixé par arrêté ministériel.
L’Etat assure la perception de ces centimes via la Paierie de la Polynésie française qui les reverse aux communes.
Références textuelles
L’article 8 de la loi n°71-1028 du 24 décembre 1971 relative à la création et à l’organisation des communes en Polynésie française.
La Contribution des patentes : Articles 211-1 à 219-2 du code des impôts.
L’impôt foncier sur les propriétés bâties : Articles 221-1 à 228-3 du code des impôts.
La Contribution des licences : Articles 231-1 à 236-1 du code des impôts.
Les délibérations municipales fixant les taux des centimes additionnels à l’impôt foncier, à la contribution des patentes et à la contribution des licences.
L’arrêté n°213 CM du 26 février 2001 portant fixation du montant des centimes additionnels aux contributions des patente et des licences à percevoir au profit de la CCISM.
L’arrêté n°2202 MFR/CD du 7 avril 1998 modifié fixant le calendrier d’émission des rôles.
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Annexe 1 : Maximum des centimes additionnels avec références
Seules deux conventions fiscales ont été conclues par la Polynésie française et uniquement avec la France métropolitaine. Il s’agit de :
- La convention entre le gouvernement français et le gouvernement des établissements français de l’Océanie de 1957. Consultez l’annexe 4 de la 5ème partie du code ;
- L’accord entre l’Etat et la collectivité territoriale de la Polynésie française concernant l’assistance administrative mutuelle en matière fiscale (loi organique n°2011-416 du 19 avril 2011).
Vous serez soumis à l’impôt foncier sur les propriétés bâties.
Dès lors que vous êtes domicilié en Polynésie française, le salaire ou le(s) pension(s) de retraites que vous percevez sont soumis à la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses (CST-S).
En Polynésie française, l’immatriculation du véhicule ne peut intervenir qu’au vu d’un justificatif du paiement de la taxe de mise en circulation et de la taxe d’environnement pour le recyclage des véhicules délivré par la Recette des impôts.
Le paiement de ces deux s’effectue en espèces, par chèque certifié de banque ou par virement auprès de la Recette des impôts.
La Recette des impôts peut vous aider à calculer le montant de la taxe à devoir. Pour nous contacter, vous pouvez :
- nous envoyer un courriel à directiondesimpots@dicp.gov.pf
- nous adresser nous un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
Division du recouvrement – Recette des impôts
BP 72 – 98713 Papeete
- ou vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 2ème étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau, et ouverts de 7h30 à 14h30 du lundi au jeudi et de 7h30 à 13h30 le vendredi.
Il vous faudra cependant fournir les documents suivants :
- La feuille de dédouanement I400 ;
- Le certificat servant à l’immatriculation délivré par les services douaniers ;
- La carte grise ou le titre de propriété. Lorsque ce document n’est pas rédigé en langue française, une traduction effectuée par un expert est obligatoire;
- La fiche descriptive (notice descriptive) établie par un expert en automobile (non nécessaire pour les véhicules importés de France métropolitaine) ;
- Demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule dûment rempli (se procurer auprès de la Direction des transports terrestres ou directement sur son site internet : www.transports-terrestres.pf).
S’agissant des taxes et droits d’entrée à acquitter lors de l’importation de votre véhicule sur le territoire de la Polynésie française, la DICP n’est pas le service compétent pour répondre à votre demande et vous invite à vous rapprocher de la Direction Régionale des Douanes de la Polynésie française :
Direction régionale des Douanes de Polynésie française
B.P. 9006 CTC – 98715 TAHITI
Standard : (689) 50.55.50 – Fax : (689) 43.55.45
Courriel : dr-polynesie@douane.finances.gouv.fr
Site Internet : www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr
En tant qu’entrepreneur individuel, vous serez soumis à la contribution des patentes, à la TVA, à l’impôt sur les transactions et à la contribution de solidarité territoriale sur les professions et activités non salariées (CST-NS) ou au régime fiscal des très petites entreprises.
Si vous créez une société, vous serez soumis à la contribution des patentes, à la TVA et à l’impôt sur les sociétés.
Pour plus d’information, vous pouvez consulter la rubrique « Création-Cessation ».
Il n’existe pas en Polynésie française d’impôt général sur l’ensemble des revenus.
Les organismes réputés sans but lucratif (associations, fondations, congrégations religieuses) ne sont en principe pas soumis aux impôts commerciaux (impôt sur les sociétés, TVA, patente).
Tel est le cas :
- si leur gestion est désintéressée ;
- et si leur activité ne concurrence pas le secteur commercial ou, en cas de concurrence, si cette activité est exercée dans des conditions différentes de celles du secteur marchand.
1. La gestion désintéressée
Le caractère désintéressé de la gestion est avéré si les conditions suivantes sont remplies.
1) L’organisme est géré et administré à titre bénévole par des personnes n’ayant elles-mêmes, ou par personne interposée, aucun intérêt direct ou indirect dans les résultats de l’exploitation.
La gestion d’un organisme est désintéressée lorsque ses dirigeants (c’est-à-dire les membres du conseil d’administration) exercent leurs fonctions à titre bénévole. Les dirigeants ne doivent en principe recevoir aucune rémunération de l’association. Ils peuvent toutefois se faire rembourser des dépenses qu’ils exposent dans l’intérêt de l’association.
Par ailleurs, le recours à une main d’oeuvre salariée ne remet pas en cause le caractère désintéressé de la gestion à condition que les salaires alloués correspondent à un travail effectif et ne soient pas excessifs eu égard à l’importance des services rendus.
2) Les membres de l’organisme et leurs ayants droit ne peuvent pas être déclarés attributaires d’une part quelconque de l’actif, sous réserve du droit de reprise des apports.
En cas de dissolution, le patrimoine de l’organisme doit être dévolu à un autre organisme ayant lui aussi un but non lucratif.
2. L’absence de concurrence
Le caractère non lucratif de l’organisme nécessite qu’il ne fasse pas concurrence à des entreprises du secteur marchand exerçant la même activité dans le même secteur géographique.
Toutefois, le fait qu’un organisme à but non lucratif intervienne dans un domaine d’activité où évoluent des entreprises commerciales ne le rend pas nécessairement imposable. A cet égard, il convient d’apprécier l’utilité sociale de l’organisme, au regard des critères suivants, d’une importance décroissante :

Le produit :
Est d’utilité sociale l’activité qui tend à satisfaire un besoin qui n’est pas pris en compte par le marché ou qui l’est de façon peu satisfaisante.
La reconnaissance d’utilité publique ou l’agrément de l’organisme peuvent contribuer à l’appréciation de son utilité sociale.
Le public :
Sont susceptibles d’être d’utilité sociale les actes payants réalisés principalement au profit de personnes justifiant l’octroi d’avantages particuliers au vu de leur situation économique et sociale (chômeurs, personnes handicapées notamment,…).
L’affectation des excédents :
Les excédents réalisés, voire temporairement accumulés, doivent être destinés à faire face à des besoins ultérieurs ou à des projets directement liés à l’objet non lucratif de l’organisme.
Le prix proposé :
L’organisme à but non lucratif doit faire en sorte que le produit de son activité soit accessible au public, en pratiquant des prix nettement inférieurs à ceux proposés par les entreprises du secteur lucratif.
Cette condition peut éventuellement être remplie lorsque l’association pratique des tarifs modulés en fonction de la situation des clients.
La publicité :
Le recours à des pratiques commerciales telles que la publicité est un indice de lucrativité. Toutefois, l’organisme à but non lucratif peut réaliser une information sur ses prestations à condition que celle-ci ne s’apparente pas à de la publicité commerciale destinée à capter un public analogue à celui des entreprises du secteur concurrentiel.
3. L’absence de relations privilégiées avec des entreprises
Les organismes à but non lucratif sont soumis aux impôts commerciaux s’ils entretiennent des relations privilégiées avec des entreprises du secteur lucratif qui en retirent un avantage concurrentiel. Tel est le cas par exemple d’un organisme qui permet à des entreprises du secteur marchand de réaliser une économie de dépenses, un surcroît de recettes, ou de bénéficier de meilleures conditions de fonctionnement, quand bien même cet organisme ne rechercherait pas de profits pour lui-même.
4. Pour plus de sécurité juridique
Vous avez la possibilité de demander l’avis de l’administration sur le régime fiscal applicable à votre organisme. Cet avis, engageant l’administration, vous garantira ainsi une sécurité juridique.
Les demandes doivent être adressées à la DICP soit :
- Par l’intermédiaire du formulaire de contact
- En adressant un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
BP 80 – 98713 Papeete
- En vous rendant directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Ces demandes doivent être accompagnées d’un questionnaire complété selon le modèle disponible en cliquant ici.
Les personnes physiques se livrant exclusivement à l’activité de location de terrains et d’immeubles en nu ou en meublé sont exclues du régime TPE.
Les personnes physiques créant une entreprise nouvelle sont exemptées de l’imposition forfaitaire pour l’année civile de leur création et les deux années suivantes. Le bénéfice de l’exemption est subordonné à ce que ces personnes se soient déclarées dans les trois mois du début de leur activité.
Les contribuables sont tenus de déclarer le montant total des recettes de l’année. L’impôt dont le montant calculé est inférieur à 40.000 F CFP n’est pas mis en recouvrement.
La déclaration de CST sur les produits des activités agricoles et assimilées est à déposer :
- avant le 1er avril de l’année suivante ou dans les 3 mois de la clôture de l’exercice;
- dans les trente jours à compter de tout fait plaçant le contribuable hors du champ d’application de l’impôt (dissolution, cessation d’activité, transformation entraînant création d’un être morale nouveau, transfert de siège hors de Polynésie).
Les personnes physiques ou morales sont tenues de joindre à la déclaration d’impôt sur les transactions un bilan et un compte de résultat dès lors que leur chiffre d’affaires par secteur excède :
- 15.000.000 F CFP s’agissant des activités de vente de marchandises, objets, fournitures, denrées à emporter ou à consommer sur place, ou de fourniture de logement;
- 6.000.000 F CFP s’agissant des autres activités.
Sont dispensées de cette obligation les personnes physiques ayant exclusivement pour activité la location d’immeubles en meublé ou en nu et/ou la location de terrains nus non aménagés.
La déclaration de chiffre d’affaires à l’impôt sur les transactions doit être déposée :
- au plus tard le 31 mars de l’année suivant celle de la réalisation des recettes et des dépenses ou dans les trois mois de la clôture de l’exercice.
- dans les trente jours à compter de tout fait plaçant le contribuable hors du champ d’application de l’impôt (dissolution, cessation d’activité, transformation entraînant création d’un être moral nouveau, transfert de siège hors de Polynésie).
Les sociétés assujetties à la CSIS bénéficient d’un abattement au titre des exportations dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article LP.115-1-6 du code des impôts (exportateurs à l’impôt sur les sociétés).
La Contribution Supplémentaire à l’Impôt sur les bénéfices des Sociétés et des autres personnes morales est calculée en appliquant aux tranches du bénéfice fiscal, taxable à l’impôt sur les sociétés, les taux suivants :
- Montant inférieur à 100.000.000 F CFP : 7 %
- Montant compris entre 100.000.001 et 200.000.000 F CFP :10 %
- Montant compris entre 200.000.001 et 400.000.000 F CFP :12 %
- Montant supérieur à 400.000.001 F CFP :15 %
La déclaration de Contribution Supplémentaire à l’Impôt sur les bénéfices des Sociétés et des autres personnes morales doit être déposée dans les 3 mois de la clôture de l’exercice. Si aucun exercice n’est clos au cours d’une année N: avant le 1er avril de l’année N+1. Pour les entreprises qui clôturent au 31 décembre N: au plus tard le 30 avril de l’année N+1
L’impôt minimum forfaitaire est calculé en appliquant au chiffre d’affaires (produits d’exploitation et produits financiers réalisés au cours de l’exercice) :
- le taux de 0,5 % en cas d’IMF supérieur à l’impôt sur les sociétés ;
- le taux de 0,25 % en cas d’exercice déficitaire.
Le montant de l’impôt ne peut en tout état de cause être inférieur à 50.000 F CFP ni excéder 4.000.000F CFP par exercice de douze mois.
Sont exonérées de l’impôt minimum forfaitaire :
- les entreprises nouvelles pour leurs trois premiers exercices dans la limite de 36 mois maximum
- les sociétés en liquidation judiciaire pour la période postérieure au jugement déclaratif de liquidation
- les sociétés sans activité régulièrement déclarées en sommeil auprès du tribunal de commerce de Papeete
- les sociétés reprises par leurs salariés ainsi que celles en difficulté reprises postérieurement au jugement de redressement judiciaire dont elles ont fait l’objet
Les entreprises nouvelles sont exonérées d’impôt sur les sociétés pour leurs trois premiers exercices dans la limite de 36 mois maximum.
Les entreprises nouvelles se livrant à la production d’énergies à partir exclusivement des sources d’énergie renouvelable sont exonérées d’impôt sur les sociétés pour leurs quatre premiers exercices dans la limite de 48 mois maximum.
Un abattement d’impôt est accordé aux personnes morales passibles de l’IS réalisant des exportations dans les secteurs de la production, de la transformation ou de la revente de biens corporels neufs, du développement et de l’exploitation des productions informatiques ou multimédia. Cet abattement est égal à la part de chiffre d’affaires effectivement réalisée à l’exportation.
La déclaration d’impôt sur le bénéfice des sociétés doit être déposée dans les 3 mois de la clôture de l’exercice.
Si aucun exercice n’est clos au cours d’une année N: avant le 1er avril de l’année N+1.
Pour les entreprises qui clôturent au 31 décembre N: au plus tard le 30 avril de l’année N+1
Les personnes handicapées (catégories A et B) sont exemptées de la contribution durant leurs deux premières années d’activité.
Elles bénéficient de manière permanente d’une réduction de 33% (catégorie A) et de 66% (catégorie B).
Certaines activités sont exemptées de la contribution des patentes dont notamment :
- Celles du secteur primaire (les exploitants agricoles pour la vente de leurs produits non transformés, les apiculteurs pour la vente du produit de leurs ruches, les pêcheurs)
- Celles liées à la création artistique (les peintres, les sculpteurs, les céramistes, les graveurs, les dessinateurs et les artisans traditionnels de Polynésie française)
- Celles liées à la gestion d’un patrimoine immobilier (location en meublé d’habitation(s) lorsque les loyers sont inférieurs à 2 millions)
- Pour les activités commerciales et artisanales
Les formalités sont à effectuer auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) situé à la Chambre de commerce, d’industrie, des services et des métiers (CCISM).
Munissez-vous de deux photos, d’une pièce d’identité, et autorisations administratives si il y a lieu.
- Pour les activités non commerciales
Les formalités sont à effectuer auprès de la Direction des impôts et des contributions publiques (DICP).
Munissez-vous d’une pièce d’identité et des autorisations administratives si il y a lieu.
Quand déposer sa déclaration d’inscription ou de modification?
- Dans les 30 jours qui suivent le début d’activité ou de modification
Quant déposer sa déclaration de radiation?
- Dés la cessation d’activité sans quoi la contribution reste due.
- Le dépôt d’une déclaration de radiation entraîne la décharge de la contribution pour compter du 1er jour du mois suivant ce dépôt.
Où déposer sa déclaration d’inscription ou de radiation?
- Au CFE pour les activités commerciales et artisanales
- A la DICP pour les activités non commerciales
Dans la généralité des cas, la DICP taxe d’office les contribuables qui n’ont pas produit dans le délai imparti les déclarations fiscales auxquelles ils sont tenus.
Pour tous impôts, les contribuables ont en effet à respecter des délais pour produire leurs déclarations. Lorsque le service constate, à l’issue de ces délais, que la déclaration n’a pas été déposée, il adresse une mise en demeure d’avoir à produire la déclaration sous 30 jours.
Le contribuable est taxé d’office lorsqu’il est constaté que la déclaration n’est toujours pas produite à l’issue de ce délai.
Attention : Peuvent être taxés d’office sans l’envoi d’une mise en demeure, les contribuables ;
- qui changent fréquemment l’adresse de leur établissement principal ou transfèrent leur activité hors de la Polynésie française sans faire le dépôt de leur déclaration ;
- qui pratiquent une activité occulte ;
- qui s’opposent à un contrôle fiscal ;
- qui n’ont pas produit leur déclaration de chiffre d’affaires à la TVA ;
- qui n’ont pas produit leur déclaration de CST sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses ;
- qui relèvent du régime des TPE et qui n’ont pas respecté les conditions liées à ce régime.
Qu’est-ce qu’une taxation d’office ?
La taxation d’office consiste pour la DICP à se substituer au contribuable dans l’accomplissement de son obligation déclarative.
Le service détermine les éléments d’imposition en fonction des informations en sa possession. Il s’agira le plus souvent de se référer aux éléments contenus dans les déclarations souscrites au titre d’autres impôts ou aux éléments déclarés au titre du même impôt les années précédentes.
L’impôt calculé à partir des éléments d’imposition déterminés d’office est assorti d’une pénalité de 40 % et d’un intérêt de retard. La pénalité est portée à 80 % lorsque la taxation d’office fait suite à l’envoi de deux mises en demeure successives.
La taxation d’office est portée à la connaissance du contribuable par un courrier en recommandé avec accusé de réception qui lui explique pourquoi il est taxé d’office, quels sont les éléments pris en compte pour asseoir la taxation et pourquoi l’impôt est assorti de pénalités et intérêts de retard.
La particularité de la taxation d’office
Elle permet de faire présumer que les éléments de la taxation d’office correspondent à la réalité. A ce titre, elle conduit à faire peser la charge de la preuve sur le contribuable à qui il incombera de démontrer que les éléments de la taxation d’office ne correspondent pas à la réalité.
Vous venez de recevoir une notification de taxation d’office
La notification de taxation d’office est le courrier par lequel la DICP vous informe pourquoi vous êtes taxé d’office, quels sont les éléments pris en compte pour asseoir la taxation et pourquoi l’impôt est assorti de pénalités et intérêts de retard.
La DICP doit offrir au contribuable un délai de 30 jours pour qu’il puisse faire part d’observations éventuelles sur les pénalités appliquées.
Elle devra également tenir compte des observations du contribuable s’il s’avère par exemple :
- que la déclaration de la période sur laquelle porte la taxation a en fait déjà été déposée au service, cachet du service ou de la poste faisant foi ;
- qu’il a régulièrement déclaré une cessation d’activité sur une période antérieure à la taxation d’office ;
- ou qu’il exerce une activité exonérée de l’impôt sur lequel la taxation d’office porte.
Enfin, la DICP donne suite à toute demande portant sur la méthode employée ou sur l’origine et la nature des informations exploitées pour déterminer les bases de la taxation d’office.
Vous venez de recevoir un avis d’imposition ou une mise en recouvrement résultant d’une taxation d’office
L’avis d’imposition ou l’avis de mise en recouvrement est le document qui matérialise l’impôt et les pénalités que vous êtes censé acquitter. Il fait suite à la notification de taxation d’office qui vous a préalablement été adressée.
Vous devez être très réactif à la réception d’un tel document car vous risquez à terme de faire l’objet de poursuites des Services de recouvrement.
A ce stade de la procédure de taxation, il est important de retenir que la réglementation prévoit qu’il est impossible de revenir sur les sommes qui vous sont demandées sans réclamation écrite de votre part adressée au Directeur des impôts et des contributions publiques.
En dehors des hypothèses précitées qui pourraient justifier une annulation immédiate de la procédure (justification que la déclaration a déjà été déposée, que l’activité a cessé ou qu’elle est manifestement exonérée de l’impôt en cause), vous n’avez d’autre solution que de démontrer à la DICP que les bases d’imposition retenues sont exagérées.
Il s’agira alors pour vous de prouver par tous moyens probants que les droits réclamés sont supérieurs à ceux qui auraient résulté des résultats réels de l’entreprise si ceux-ci avaient été déclarés en temps utiles.
Les redevables des impôts et taxes prévus par le code des impôts étant nécessairement astreints au respect d’obligations comptables, la comptabilité de l’entreprise est la mieux à même de prouver l’exagération des bases de la taxation d’office. Toutefois, pour qu’elle soit retenue, elle doit être régulière et probante.
Des extraits de comptabilité pourront notamment être joints à la demande à titre de pièce justificative.
1. Conditions de forme
La réclamation doit contenir l’exposé sommaire des moyens et les conclusions du réclamant, elle doit porter la signature manuscrite du réclamant et être accompagnée de la copie de l’avis d’imposition ou de l’avis de mise en recouvrement.
La réclamation doit être établie par écrit, sous forme d’une simple lettre sur papier libre. Le contenu de la réclamation est très important. Toute réclamation doit obligatoirement comporter :
- l’identification du contribuable ;
- la mention de l’imposition contestée ;
- les arguments et les conclusions qui fondent la contestation ;
- l’objet réel et la portée de la demande ;
- l’avis d’imposition ou l’avis de mise en recouvrement ou toute autre pièce justifiant le montant de l’imposition contestée ;
- la signature manuscrite du contribuable ou de son mandataire ;
- le cas échéant, le mandat donné à la personne qui vous représente. Les avocats sont dispensés de mandat.
2. Délais
Conformément à l’article 611-3 du code des impôts, la réclamation n’est recevable que si elle est présentée au plus tard le 31 décembre de la 2ème année suivant celle de la mise en recouvrement de l’impôt. La date de mise en recouvrement est indiquée sur l’avis.
Le délai imparti à l’administration pour répondre à la réclamation est de six mois suivant la date de sa présentation.
Le réclamant peut saisir le tribunal administratif de Papeete dans le délai de 2 mois à partir du jour de la réception de la réponse de l’administration ou de l’expiration du délai initial de 6 mois dans le cas où l’administration s’est abstenue de répondre.
Qu’est-ce qu’une remise gracieuse ?
Lorsque vous ne contestez pas le bienfondé des impôts qui vous sont réclamés mais que vous avez des difficultés à les payer, vous pouvez demander une remise gracieuse.
Si elle est acceptée, elle aura pour conséquence de conduire à l’abandon total ou partiel des sommes dues.
Qui peut faire la demande de remise gracieuse ?
C’est le contribuable qui doit faire la demande. Mais il peut également s’agir d’un tiers qui a reçu mandat à cet effet.
Comment faire la demande et dans quel délai ?
Aucune forme particulière n’est exigée. Les demandes peuvent être écrites sous la forme d’un simple courrier ou auprès d’un agent de la DICP (dans ce cas, le service remplira un formulaire spécifique qui sera signé du contribuable). La demande doit être individuelle et signée par celui qui demande la remise ou son mandataire.
Elle doit contenir les informations nécessaires pour identifier le contribuable et l’impôt ou les impôts dont il demande la remise. Sur ce point, il est important que le demandeur justifie de sa situation financière difficile en produisant le maximum d’éléments d’appréciation. L e dépôt de la demande n’est soumis à aucune condition de délai. La demande ne doit cependant être déposée qu’après que l’impôt ait été mis en recouvrement et que, par conséquent, les avis d’imposition aient été adressés au contribuable.
A qui adresser la demande de remise ou de modération ?
Toute demande de remise gracieuse doit être adressée au directeur de la DICP.
En fonction de la somme sur laquelle porte la demande, la décision sera prise par le Président de la Polynésie française, le Ministre des Finances ou la DICP. A cet égard, et quelle que soit l’autorité à laquelle la demande est adressée, celle-ci sera transmise à l’autorité compétente sans qu’elle puisse être jugée irrecevable dans le cas où elle aurait été mal adressée.
Comment est appréciée la demande de remise gracieuse ?
L’appréciation de la demande de remise gracieuse est individualisée. Elle prend en compte les particularités du dossier ainsi que le comportement habituel du contribuable en matière de déclaration et de paiement et des efforts déjà fournis pour chercher à se libérer de sa dette.
1) Si elle concerne l’impôt lui-même :
Votre demande ne peut être examinée qu’en cas de gêne ou d’indigence vous mettant dans l’impossibilité de vous libérer de votre dette.
Tous les éléments qui, selon vous, font la preuve de votre situation de gêne ou d’indigence doivent accompagner votre demande de remise (un questionnaire vous sera remis par l’administration fiscale que vous devrez compléter de tous éléments justificatifs dont notamment : vos trois derniers bulletins de salaires et éventuellement ceux de votre conjoint, les quatre derniers relevés de tous vos comptes bancaires, un état des inscriptions et transcriptions hypothécaires à votre nom et à celui de votre conjoint à retirer à la Direction des affaires foncières, rue Dumont d’Urville, immeuble «Te Fenua » à Papeete.
En pratique, une analyse sera faite des capacités réelles de paiement du contribuable, lesquelles tiennent compte :
- du patrimoine et de l’ensemble des ressources du contribuable et des personnes vivant avec lui ;
- des dépenses indispensables à la vie courante : nourriture, assurance, logement, emprunt, transport ;
- d’un rapport cohérent entre les dépenses dont il se prévaut et les ressources du foyer ;
- de l’étendue de la dette, l’administration s’assurant que des délais de paiement ne soient pas suffisants.
2) Si elle concerne les pénalités :
Votre demande sera examinée en considération des circonstances particulières de l’affaire, de votre comportement habituel en matière fiscale, de votre situation personnelle, familiale et financière.
3) Cas spécifique de la T.V.A.
Aucune remise gracieuse ne peut être accordée sur les droits dus en matière de TVA.
La décision de l’administration
Après avoir examiné la situation du contribuable, l’administration peut prononcer une décision de rejet, de remise ou modération ou bien encore, une décision de remise ou modération conditionnelle, liant la remise ou la modération des pénalités au paiement des droits ou à la régularisation de sa situation déclarative.
Les décisions en matière de remise gracieuse ne sont pas motivées, l’administration n’est donc pas tenue d’en expliquer les raisons. L’absence de réponse dans le délai de quatre mois équivaut à une décision de rejet.
Vous avez la possibilité de contester votre imposition en présentant à l’administration une réclamation contentieuse.
Il s’agit pour vous, ou la personne que vous aurez dûment mandatée à cet effet, d’obtenir soit la réparation d’erreurs commises dans l’assiette ou le calcul de l’imposition, soit le bénéfice d’un droit résultant d’une disposition législative ou réglementaire.
A qui adresser la réclamation ?
En principe la réclamation est adressée au Président de la Polynésie française. Elle peut également l’être au Ministre des Finances ou au directeur de la DICP. En fonction de la somme sur laquelle porte la demande, l’une de ces trois autorités prendra la décision qui relève de sa compétence.
A cet égard, et quelle que soit l’autorité à laquelle la réclamation est adressée, celle-ci sera transmise à l’autorité compétente sans qu’elle puisse être jugée irrecevable dans le cas où elle aurait été mal adressée.
Pour faciliter vos démarches, adressez votre demande à l’adresse de la DICP : BP 80 – 98713 Papeete.
Comment réclamer ?
La réclamation doit être établie par écrit, sous forme d’une simple lettre sur papier libre. Une réclamation orale sera matérialisée par une fiche visite signée du contribuable.
Le contenu de la réclamation est très important. Toute réclamation doit en principe comporter :
- l’identification du contribuable ;
- la mention de l’imposition contestée ;
- les arguments et les conclusions qui fondent la contestation ;
- l’objet réel et la portée de la demande ;
- l’avis d’imposition ou l’avis de mise en recouvrement ou toute autre pièce justifiant le montant de l’imposition contestée ;
- la signature manuscrite du contribuable ou de son mandataire ;
- le cas échéant, le mandat donné à la personne qui vous représente. Les avocats sont dispensés de mandat.
Si ces conditions de forme ne sont pas réunies, cela a pour effet, en principe, de rendre la réclamation irrecevable.
Des régularisations en cours d’instruction sont toutefois possibles.
Une décision de rejet en la forme ne sera prise que si le contribuable n’a pas répondu, le cas échéant, dans le délai de trente jours à l’invitation faite par l’administration de régulariser sa situation. Vous pouvez toutefois présenter une nouvelle réclamation contre la même imposition si vous êtes encore dans le délai.
Dans quel délai réclamer ?
La réclamation contentieuse doit parvenir à l’administration au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant celle :
- de la mise en recouvrement de l’impôt (la date de mise en recouvrement est indiquée sur les avertissements ou rôles individuels) ou de la notification d’un avis de mise en recouvrement (TVA, CST salariés notamment).
- du versement de l’impôt contesté lorsque celui-ci n’a pas donné lieu à l’établissement d’un rôle ou à la notification d’un avis de mise en recouvrement.
- de la réalisation de l’événement qui motive la réclamation.
Il existe des délais particuliers qui s’appliquent lorsqu’ils vous sont plus favorables que le délai général, à l’occasion par exemple de l’envoi de nouveaux avis d’imposition ou de cotisations faisant double emploi.
Les demandes qui parviennent à l’administration avant la mise en recouvrement de l’imposition sont jugées prématurées et sont irrecevables pour être présentées trop tôt.
Vous conservez la faculté de renouveler votre demande dans le délai légal. Les demandes présentées après l’expiration du délai légal sont rejetées.
Pour apprécier si la réclamation est recevable, l’administration tient compte de la date de sa réception par l’autorité destinataire même si celle-ci n’est pas compétente.
Le sursis de paiement
Le dépôt d’une réclamation contentieuse ne vous dispense pas du paiement de l’imposition. Toutefois, vous pouvez demander à différer le paiement de l’imposition et des pénalités que vous contestez. Pour cela, vous devez en faire une demande expresse.
Cette demande doit être adressée au Payeur de la Polynésie française ou au Receveur des impôts en fonction des indications portées sur le rôle ou l’avis de mise en recouvrement contesté.
Pour bénéficier d’un sursis de paiement, vous devez constituer, auprès du comptable public, des garanties propres à assurer le paiement de l’imposition contestée (caution bancaire, affectation hypothécaire, …), lorsqu’elle est d’un montant supérieur à 800 000 F CFP.
Si les garanties sont acceptées, le sursis court jusqu’à la date de la décision de 1ère instance en cas de recours devant le tribunal. Si les garanties ne sont pas jugées suffisantes, le comptable vous informe de sa décision de rejet.
Il peut alors prendre des mesures conservatoires.
La décision de l’administration
L’administration doit en principe statuer dans un délai de 6 mois suivant la date de présentation de la réclamation.
L’instruction de la réclamation peut être effectuée, par les agents de la DICP, sur place afin de procéder à des constats matériels ou de consulter les éléments comptables nécessaires. La première intervention sur place est précédée de l’envoi d’un avis d’instruction sur place. La durée de cette instruction est limitée à deux mois à compter de la première intervention. Le refus, par le contribuable, de l’instruction sur place conduit au rejet de la réclamation.
Au-delà du délai de 6 mois, l’administration n’est pas dispensée de statuer et de notifier sa décision.
Vous pouvez toutefois saisir le Tribunal administratif de la Polynésie française. Tout silence de l’administration vaut décision implicite de rejet.
Si la réclamation est admise en totalité, le contribuable reçoit un avis de dégrèvement ou de restitution. Si la réclamation est rejetée ou partiellement admise, l’administration notifie sa décision.
Vous disposez d’un délai de deux mois pour porter le litige devant le Tribunal administratif de la Polynésie française.
Les revenus fonciers provenant d’un bien situé en métropole ou à l’étranger ne sont pas taxables en Polynésie française. Ces revenus restent toutefois soumis à la fiscalité du lieu de situation du bien.
L’impôt sur les transactions taxe les opérations relevant d’une activité autre qu’agricole ou salariée.
Les recettes correspondant aux pensions de retraite ne sont pas soumises à l’impôt sur les transactions mais à la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses (articles 193-1 et suivants du code des impôts).
Cependant, si la personne à la retraite exerce aussi une activité non salariée autre qu’agricole, les recettes issues des opérations correspondantes sont elles soumises à l’impôt sur les transactions.
Les pensions de retraites sont, par principe et dans leur intégralité, sont soumises à la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses.
Toutes les personnes physiques domiciliées (1) en Polynésie française sont assujetties à la Contribution de Solidarité Territoriale (CST ) dès lors qu’elles bénéficient de :
- revenus salariés (traitements, salaires, soldes, indemnités, primes…)
- revenus de remplacement (pensions, retraites, rentes).
Une déclaration semestrielle de CST sur les revenus de sources multiples (CST -M) doit être souscrite par toute personne physique lorsque cette dernière :
- perçoit des traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses de deux ou plusieurs employeurs ou d’un ou plusieurs organismes débiteurs de ces revenus ;
- perçoit des traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses de plusieurs débiteurs de ces revenus installés hors de Polynésie française. (Toutefois, si ces débiteurs se sont formellement engagés auprès de la DICP à respecter les obligations déclaratives et de paiement, ils sont admis à déclarer et à payer la CST pour le compte des bénéficiaires de revenus).
Dans ces deux cas, le bénéficiaire des revenus de sources multiples est personnellement tenu de déclarer les revenus ainsi perçus auprès de la DICP.
Il est en effet redevable de la CST sur une base égale à la totalité des revenus imposables perçus mensuellement, déduction faite des montants de CST éventuellement retenus à la source par chacun des employeurs ou organismes débiteurs de revenus.
Cette obligation résulte du fait que la CST est une contribution proportionnelle dont le taux s’accroît selon le montant des revenus qui y sont soumis.
Les contribuables réputés titulaires de plusieurs sources de revenus dont le montant cumulé mensuel est inférieur à 150.000 F CFP au cours d’un semestre civil peuvent être dispensés de l’obligation déclarative.
Attention : N’omettez pas de signaler à la DICP la date à partir de laquelle vous ne percevez plus de revenus de sources multiples afin de ne pas faire l’objet d’une relance injustifiée.
Comment se calcule la CST-M ?
La CST -M se calcule sur le montant brut total des traitements, indemnités, soldes ou salaires, versés à raison d’une profession ou activité salariée publique ou privée en Polynésie française.
La CST s’applique également sur le montant brut total des pensions des personnels ou retraités civils ou militaires et allocations, quels que soient leurs modes de calcul et de versement, leurs dénominations ou leurs formes, et quelle que soit la nature du débiteur.
Le revenu imposable comprend aussi bien les sommes fixes que les commissions sur ventes, les participations aux bénéfices, les primes, gratifications, la part correspondant à l’application à toute rémunération d’un coefficient de majoration ou d’index de correction. Il comprend également les indemnités diverses et les avantages en nature tels qu’ils sont prévus dans l’assiette des cotisations sociales.
Sont cependant exonérées de CST :
- les pensions alimentaires et les rentes (articles 205 à 211 et 276 du code civil) ;
- les indemnités, prestations et rentes versées au titre d’accidents du travail et de maladies professionnelles ;
- les pensions servies en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre ;
- les rémunérations versées aux associés uniques et gérants majoritaires de sociétés soumises à l’impôt sur les transactions et n’ayant pas le statut de salariés ;
- les dommages et intérêts pour rupture abusive ou injustifiée du contrat de travail et toute indemnité destinée à compenser un préjudice moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations, versés en exécution : soit d’une décision de justice, soit d’un protocole transactionnel destiné à régler le litige né du licenciement, à condition que ce protocole soit conforme aux dispositions de l’article 2044 du code civil et qu’à la date où il a été conclu, le salarié ne se trouvait plus sous la direction et le contrôle de l’employeur ;
- la fraction de la prime ou indemnité de départ volontaire correspondant à la réparation d’un préjudice, d’ordre moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations.
La contribution est calculée en appliquant aux montants taxables, les taux suivants :
- 0,5 % à la fraction de revenus qui n’excède pas 150 000 francs ;
- 3 % à la fraction de revenus comprise entre 150 001 francs et 250 000 francs ;
- 5 % à la fraction de revenus comprise entre 250 001 francs et 400 000 francs ;
- 9 % à la fraction de revenus comprise entre 400 001 francs et 700 000 francs ;
- 11 % à la fraction de revenus comprise entre 700 001 francs et 1 000 000 francs ;
- 15 % à la fraction de revenus comprise entre 1 000 001 francs et 1 250 000 francs ;
- 18 % à la fraction de revenus comprise entre 1 250 001 francs et 1 500 000 francs ;
- 21 % à la fraction de revenus comprise entre 1 500 001 francs et 1 750 000 francs ;
- 24 % à la fraction de revenus comprise entre 1 750 001 francs et 2 000 000 francs ;
- 26 % à la fraction de revenus comprise entre 2 000 001 francs et 2 500 000 francs ;
- 28 % à la fraction de revenus supérieure à 2 500 000 francs.
Lorsque le montant de la contribution est inférieur à 750 FCFP, soit pour tout revenu inférieur à 150 000 FCFP, elle n’est pas précomptée sur le salaire ou le revenu de remplacement.
Exemple de calcul de la contribution :
Vous disposez des deux revenus mensuels suivants :
- Un salaire : 341 907 F CFP
- Une pension de retraite : 212 893 F CFP
Total de vos revenus : 554 800 F CFP
- 1ère tranche : 150 000 x 0.5% = 750 F CFP
- 2ème tranche : 100 000 x 3% = 3 000 F CFP
- 3ème tranche : 150 000 x 5% = 7 500 F CFP
- 4ème tranche : 154 800 x 9% = 13 932 F CFP.
TOTAL CST due (1) : 25 182 F CFP
Quand déposer votre déclaration ?
Vous devez déclarer semestriellement les sommes perçues au titre de chaque mois, ainsi que la CST –S éventuellement déjà prélevée par chacun de vos employeurs ou débiteurs de revenus, au plus tard le dernier jour du mois qui suit la fin de chaque semestre civil, soit au plus tard le 31 juillet de l’année pour la déclaration du 1er semestre et le 31 janvier pour la déclaration du second semestre.
Vous êtes dispensé d’obligation déclarative si vous êtes titulaire de plusieurs sources de revenus dont le montant cumulé mensuel est inférieur à 150.000 F CFP au cours d’un semestre civil. Cette dispense doit être demandée à la DICP au plus tard le 31 janvier ou le 31 juillet suivant le semestre concerné.
Les formulaires de déclaration vous sont envoyés par la DICP à l’adresse que vous lui avez indiquée. Ils sont également disponibles dans ses locaux, sur ce site Internet depuis la rubrique « Déclarations » ou sur simple demande.
La non-réception des imprimés ne peut justifier un défaut d’accomplissement de l’obligation déclarative qui vous incombe.
En cas d’acheminement des déclarations de la CST-M par la voie postale, la date retenue pour le dépôt de ces déclarations est celle figurant sur le cachet de la poste qui fait foi de la date d’expédition. En cas de remise directe aux services fiscaux, la date retenue est la date à laquelle cette remise est effectuée.
La CST-M fait l’objet de l’émission d’un avis d’imposition par la DICP que vous recevrez par voie postale.
A qui et où payer votre impôt ?
Votre avis d’imposition doit être réglé auprès de la Paierie de la Polynésie française. La Paierie de la Polynésie française est située dans l’immeuble Résidence Anne-Marie Javouhey (passage Cardella). Elle est ouverte au public du lundi au vendredi de 7h à 12h. Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 70 00.
Si vous avez une réclamation à formuler
Vous pouvez formuler une réclamation pour contester le mode de détermination ou le calcul de votre imposition jusqu’au 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de la mise en recouvrement du rôle d’imposition.
Votre réclamation est à adresser à la DICP dont les coordonnées sont les suivantes :
Direction des impôts et des contributions publiques
BP 80 – 98713 Papeete
(1) Sont considérées comme domiciliées en Polynésie française, les personnes :
qui ont en Polynésie française leur foyer ou le lieu de leur séjour principal
qui exercent en Polynésie française une activité professionnelle.
(2) De ce montant sera déduite la CST prélevée initialement par chaque employeur ou débiteur de revenus
En Polynésie française, l’immatriculation du véhicule ne peut intervenir qu’au vu d’un justificatif du paiement de la taxe de mise en circulation et de la taxe d’environnement pour le recyclage des véhicules délivré par la Recette des impôts.
Le paiement de ces deux taxes s’effectue en espèces, par chèque certifié de banque ou par virement auprès de la Recette des impôts.
La Recette des impôts peut vous aider à calculer le montant de la taxe à devoir. Pour nous contacter, vous pouvez :
- nous adresser un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
Division du recouvrement – Recette des impôts
BP 72 – 98713 Papeete
- ou vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 2ème étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau, et ouverts de 7h30 à 12h30 du lundi au vendredi.
Il vous faudra cependant fournir les documents suivants :
- La feuille de dédouanement I400 ;
- Le certificat servant à l’immatriculation délivré par les services douaniers ;
- La carte grise ou le titre de propriété. Lorsque ce document n’est pas rédigé en langue française, une traduction effectuée par un expert est obligatoire ;
- La fiche descriptive (notice descriptive) établie par un expert en automobile (non nécessaire pour les véhicules importés de France métropolitaine) ;
- Demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule dûment remplie (se procurer l’imprimé auprès de la Direction des transports terrestres ou directement sur son site internet : www.transports-terrestres.pf).
S’agissant des taxes et droits d’entrée à acquitter lors de l’importation de votre véhicule sur le territoire de la Polynésie française, la DICP n’est pas le service compétent pour répondre à votre demande et vous invite à vous rapprocher de la Direction Régionale des Douanes de la Polynésie française :
Direction régionale des Douanes de Polynésie française
B.P. 9006 CTC – 98715 TAHITI
Standard : (689) 50.55.50 – Fax : (689) 43.55.45
Courriel : dr-polynesie@douane.finances.gouv.fr
Site Internet : www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr
Les propriétaires sont tenus de signaler à la DICP les changements de caractéristiques physiques (aménagements intérieurs ou extérieurs) ainsi que les modifications de valeur locative de leur immeuble bâti dans les soixante jours de leur réalisation dès lors que les travaux sont susceptibles d’entraîner une augmentation de la valeur locative d’au moins 10%.
Le respect de ce délai conditionne le bénéfice des exonérations pour constructions nouvelles.
C’est une démarche nécessaire, simple et plusieurs méthodes sont possibles :
- Envoyez un courriel à directiondesimpots@dicp.gov.pf
- Adressez nous un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
Division de la gestion fiscale
BP 80 – 98713 Papeete
- Vous pouvez également vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Veuillez chaque fois préciser :
- Votre numéro T.A.H.I.T.I.
- Vos nom et prénoms
- Vos coordonnées
- La valeur locative modifiée
Il est également important que vous puissiez joindre à vos envois électroniques ou postaux mentionnant le changement de votre adresse une photocopie d’une pièce justifiant de votre identité (carte nationale d’identité, passeport).
Nos agents d’accueil vous demanderont également de présenter une pièce d’identité si vous choisissez de vous présenter à nos guichets au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Pour votre information, nos espaces d’accueil vous sont ouverts de 7h30 à 14h30 en journée continue du lundi au jeudi et de 7h30 à 13h30 en journée continue le vendredi.
La valeur locative est déterminée de manière différente selon que le bien est loué ou non loué.
Lorsque le bien est loué, la valeur locative est déterminée sur la base des loyers (méthode des loyers).
Lorsque le bien n’est pas loué, la valeur locative est déterminée sur la base de la valeur vénale du bien à laquelle est appliqué un coefficient géographique (4% pour les îles du vent, 3% pour les îles sous le vent, 2% pour les autres archipels). Cette valeur vénale correspond au coût réel de la construction (pour les biens neufs) et du prix d’acquisition (si vous avez acheté votre bien).
Puis, la valeur locative est diminuée de 25% pour tenir compte des frais divers incombant aux propriétaires.
Lorsque le bien est loué en non meublé, la valeur locative bénéficie d’un abattement supplémentaire de 25% pour tenir compte des frais incombant au bailleur. Cet abattement est porté à 30% en cas de location en meublé pour tenir compte du mobilier donné en jouissance au locataire.
Toute personne qui souhaite donner en location une maison ou un appartement meublé(e) est tenue de se faire connaître auprès de la DICP, 1er étage du bâtiment administratif A2, 11 rue du commandant Destremau à Papeete, au moyen d’une fiche d’inscription à la contribution des patentes dûment renseignée et d’une pièce d’identité.
Une fois la fiche remplie, vous devrez vous rendre à l’Institut de la Statistique de la Polynésie française (ISPF) afin d’obtenir un numéro T.A.H.I.T.I. (immeuble Uupa – 1er étage – rue Edouard Ahnne – BP 395 – 98 713 Papeete – Tél : 40 47 34 34).
Toutefois, dans le cas où vous aurez déjà été ou serez déjà patenté, l’ISPF vous rappellera votre numéro T.A.H.I.T.I. préexistant.
A raison de votre activité de loueur en meublé, vous serez alors passible de la patente, de l’impôt sur les transactions et de la CST sur les activités non salariées. Vous serez par ailleurs tenu au paiement de l’impôt foncier sur les propriétés bâties en votre qualité de propriétaire du bien loué.
NB : le loueur en meublé n’est pas autorisé à rejoindre le régime des TPE (Très petites entreprises) s’il s’agit de sa seule activité patentée.
A défaut d’inscription, l’administration peut procéder à une taxation d’office qui consiste en la fixation unilatérale des bases d’imposition par la DICP. Cette taxation d’office est assortie d’une pénalité de 40 % ou de 80 % selon les cas, calculée sur les droits dus.
Les constructions nouvelles, les reconstructions et les additions de constructions bénéficient des exonérations suivantes :
- 5 ans d’exonération totale à partir de l’année qui suit l’obtention du certificat de conformité ; puis 3 ans d’exonération partielle (abattement de 50% de la valeur locative)
- elles sont imposées en totalité à partir de la 9ème année suivant celle de l’obtention du certificat de conformité.
Dans le cas du rachat d’une propriété construite depuis moins de 8 ans, ces exonérations temporaires restent applicables aux nouveaux propriétaires.
Le bénéfice de ces exonérations est subordonné au dépôt de la déclaration de travaux immobiliers revêtu du visa du maire et accompagnée du certificat de conformité (délivré par le service de l’urbanisme) dans les trente jours de la date d’occupation de l’immeuble.
Par dérogation à l’exemption temporaire détaillée ci-dessus, l’exonération totale temporaire d’impôt foncier est portée à 10 ans (au lieu de 5 ans) pour les constructions neuves de logements individuels ;
- dont le permis de construire est délivré après le 31 décembre 2016 ;
- et le certificat de conformité est déposé au plus tard le 31 décembre 2019.
Il n’y a pas d’exonération partielle à 50% sur les 3 années suivantes.
Pour bénéficier de cette exemption, l’immeuble doit être destiné à un usage d’habitation principale et ne peut donc pas être loué pendant la durée d’exonération.
La simple acquisition d’un terrain bâti ne constitue pas une activité économique passible des impôts dits commerciaux prévus au code des impôts.
Toutefois, l’article 221-1 du code des impôts prévoit que l’impôt foncier est établi annuellement sur les propriétés bâties sises en Polynésie française.
La forme juridique du propriétaire ( personne morale ou personne physique), est sans influence sur l’assujettissement à cet impôt. C’est donc en sa qualité de propriétaire d’une construction que la SCI sera redevable de l’impôt foncier.
Cet impôt se calcule par application d’un taux de 10% à la valeur locative du bien qui a été diminuée d’un quart pour tenir compte des frais divers incombant au propriétaire.
Par ailleurs, l’acquisition d’un bien immobilier est soumise aux droits d’enregistrement. A ce titre vous pouvez vous rapprocher de la Direction des affaires foncières afin d’obtenir des informations plus complètes sur ce point.
La Direction des affaires foncières
Recette-Conservation des hypothèques
Rue Dumont d’Urville, Orovini, Immeuble TE FENUA
B.P. 114 – 98713 Papeete
Standard : (689) 40.47.18.18 – Fax. : (689) 40.47.19.17
Courriel : daf.direction@foncier.gov.pf
Site Internet : www.affaires-foncieres.gov.pf
En tant que propriétaire d’une propriété bâtie en Polynésie française, vous serez redevable d’un impôt foncier établi sur la valeur locative de votre propriété et des centimes additionnels dont le taux fixé par la commune varie en fonction du lieu de votre bien.
L’impôt foncier est calculé par l’application d’un taux de 10% à la valeur locative qui a été diminuée d’un quart pour tenir compte des frais divers incombant aux propriétaires.
Par ailleurs, l’acquisition d’un bien immobilier est soumise aux droits d’enregistrement. A ce titre, vous pouvez vous rapprocher de la Direction des affaires foncières afin d’obtenir des informations plus complètes sur ce point.
La Direction des affaires foncières
Recette-Conservation des hypothèques
Rue Dumont d’Urville, Orovini, Immeuble TE FENUA
B.P. 114 – 98713 Papeete
Standard : (689) 40.47.18.18 – Fax. : (689) 40.47.19.17
Courriel : daf.direction@foncier.gov.pf
Site Internet : www.affaires-foncieres.gov.pf
C’est une démarche nécessaire, simple et plusieurs méthodes sont possibles :
- Utilisez le formulaire de contact
- Adressez nous un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
Division des impôts des entreprises et des particulier
BP 80 – 98713 Papeete
- Vous pouvez également vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Veuillez chaque fois préciser :
- Votre numéro T.A.H.I.T.I.
- Vos nom et prénoms
- Vos coordonnées précédentes et actuelles
Il est également important que vous puissiez joindre à vos envois électroniques ou postaux mentionnant le changement de votre adresse une photocopie d’une pièce justifiant de votre identité (carte nationale d’identité, passeport).
Nos agents d’accueil vous demanderont également de présenter une pièce d’identité si vous choisissez de vous présenter à nos guichets au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
Si par suite d’une contestation de votre imposition, dans le cadre d’une réclamation contentieuse (accédez au dépliant relatif à la formulation d’une réclamation en cliquant ici), vous avez reçu un avis de dégrèvement ou de restitution, il convient de vous rapprocher de la Paierie de la Polynésie française.
Cet avis de dégrèvement mentionne les impositions et les dates concernées par la réclamation contentieuse ainsi que les sommes qui vous seront restituées.
La Paierie de la Polynésie française est située dans l’immeuble Résidence Anne-Marie Javouhey (passage Cardella). Elle est ouverte au public du lundi au vendredi de 7h à 12h.
Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 70 00.
Dès réception d’un avis de mise en recouvrement authentifiant la créance due auprès de la Recette des impôts (TVA, CST-S, …) ou en cas de poursuites entamées contre le redevable par la Recette des impôts ou si vous éprouvez des difficultés de règlement, vous pouvez obtenir un échéancier de paiement.
A quelles conditions ?
Le plan de règlement est consenti, le cas échéant, après appréciation par le Receveur des impôts du montant de la créance, du comportement habituel du redevable, des motifs qu’il invoque et de sa capacité financière.
Sa formalisation :
Lorsqu’il est accepté, le plan de règlement fait l’objet de la signature d’une convention définissant les modalités de paiement, les pénalités d’assiette (majoration et intérêts de retard). Cependant, à l’échéance du plan de règlement des pénalités de recouvrement sont réclamées. Si le redevable ne respecte pas son plan de règlement, la Recette des impôts peut reprendre son action en recouvrement dans les conditions de droit commun.
La Recette des impôts est située au 1er étage de l’immeuble administratif A1&A2, 11 rue du commandant Destremau.
Elle est ouverte au public en journée continue du lundi au jeudi de 7h30 à 14h30 et le vendredi de 7h30 à 13h30. Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 13 56 ou par fax au 40 46 13 03.
Vous pouvez :
- nous envoyer un courriel à directiondesimpots@dicp.gov.pf
- nous adresser nous un courrier à l’adresse suivante :
Direction des impôts et des contributions publiques
Division de la gestion fiscale
BP 80 – 98713 Papeete
- ou vous rendre directement à nos guichets d’accueil situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau, Papeete.
Veuillez chaque fois préciser :
- votre numéro T.A.H.I.T.I.
- vos nom et prénoms
- vos coordonnées
- l’impôt et la période concernés
En raison de la confidentialité des informations contenues dans l’avis d’imposition et pour assurer la sécurisation des transmissions des données professionnelles, aucune copie d’avis d’imposition ne vous sera envoyée par courriel. Vous devrez obligatoirement récupérer votre copie d’avis d’imposition à nos guichets muni d’une pièce justifiant de votre identité et d’une procuration le cas échant. Votre copie d’avis d’imposition sera prête dès votre présentation à nos guichets au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau.
L’administration fiscale métropolitaine ou un organisme tiers vous réclame une attestation de résidence fiscale ou un avis de non-imposition à l’impôt sur le revenu.
La DICP ne peut vous délivrer ce type de documents, elle ne peut vous délivrer qu’une attestation d’inscription aux rôles des contribuables polynésiens.
La note d’information à destination des demandeurs d’attestation de résidence fiscale ou d’avis de non-imposition à l’impôt sur le revenu, a été approuvée par arrêté n°547 du 6 mai 2015 et publiée au Journal Officiel de Polynésie française du 15 mai 2015.
Pour la patente et l’impôt foncier : Dans les trente jours suivant le début, la modification ou la cessation de location.
Pour l’impôt sur les transactions et la contribution de solidarité territoriale sur les professions et activités non salariées:
- au plus tard le 31 mars de l’année suivant celle de réalisation des recettes et des dépenses ou dans les trois mois de la clôture de l’exercice.
- dans les trente jours à compter de tout fait plaçant le contribuable hors du champ d’application de l’impôt (dissolution, cessation d’activité, transformation entraînant création d’un être moral nouveau, transfert de siège hors de Polynésie).
-
Les propriétaires qui louent en meublé une ou plusieurs habitations sont exonérés de patente s’ils en tirent des revenus bruts annuels inférieurs à 2.000.000F CFP.
-
Sont exonérées de TVA toute les locations immobilières, sauf lorsqu’elles constituent des prestations hôtelières ou d’hébergement touristique.
Les timbres fiscaux en francs pacifiques (CFP) peuvent être achetés directement aux guichets de la recette des impôts situés au 1er étage du bâtiment administratif, 11 rue du commandant Destremau. Horaires d’ouverture au public :
- de 7h30 à 14h30 en journée continue du lundi au jeudi ;
- de 7h30 à 13h30 en journée continue le vendredi.
A noter que l’achat de timbres fiscaux à la recette des impôts ne peut se faire que par espèces. Les paiements par chèques ou virements bancaires ne sont pas recevables.
Rappel des principales valeurs de timbres fiscaux nécessaires pour :
- Les cartes nationales d’identité (article 335-2 du code des impôts) : 1.500 francs CFP
- Les passeports (article 335-2 du code des impôts) :
- Adulte : 12.000 francs CFP
- Enfant : 7.500 francs CFP
- Etudiant : 1.500 francs CFP
- Plus de 60 ans (sous certaines conditions) : 1.500 francs CFP
- Le permis de conduire (article 335-6 du code des impôts) :
- Permis de conduire : 7.500 francs CFP
- Duplicata de permis de conduire : 3.000 francs CFP
- Inscription examen épreuve théorique et pratique : 3.000 francs CFP
- Le brevet de sécurité routière (article 335-6 du code des impôts) :
- Brevet de sécurité routière (BSR) : 1.500 francs CFP
- Duplicata du BSR : 500 francs CFP
- La capacité de conduire (article 335-6 du code des impôts) :
- Capacité de conduire : 2.000 francs CFP
- Duplicata de la capacité de conduire : 1.000 francs CFP
- Inscription examen épreuve théorique et pratique : 1.000 francs CFP
Ils sont redevables personnellement de l’impôt et doivent effectuer leurs déclarations selon les modalités prévues pour la contribution de solidarité territoriale sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères et indemnités diverses.
La CST -M se calcule sur le montant brut total des traitements, indemnités, soldes ou salaires, versés à raison d’une profession ou activité salariée publique ou privée en Polynésie française.
La CST s’applique également sur le montant brut total des pensions des personnels ou retraités civils ou militaires et allocations, quels que soient leurs modes de calcul et de versement, leurs dénominations ou leurs formes, et quelle que soit la nature du débiteur.
Le revenu imposable comprend aussi bien les sommes fixes que les commissions sur ventes, les participations aux bénéfices, les primes, gratifications, la part correspondant à l’application à toute rémunération d’un coefficient de majoration ou d’index de correction. Il comprend également les indemnités diverses et les avantages en nature tels qu’ils sont prévus dans l’assiette des cotisations sociales.
Sont cependant exonérées de CST :
- les pensions alimentaires et les rentes (articles 205 à 211 et 276 du code civil) ;
- les indemnités, prestations et rentes versées au titre d’accidents du travail et de maladies professionnelles ;
- les pensions servies en vertu du code des pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre ;
- les rémunérations versées aux associés uniques et gérants majoritaires de sociétés soumises à l’impôt sur les transactions et n’ayant pas le statut de salariés ;
- les dommages et intérêts pour rupture abusive ou injustifiée du contrat de travail et toute indemnité destinée à compenser un préjudice moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations, versés en exécution : soit d’une décision de justice, soit d’un protocole transactionnel destiné à régler le litige né du licenciement, à condition que ce protocole soit conforme aux dispositions de l’article 2044 du code civil et qu’à la date où il a été conclu, le salarié ne se trouvait plus sous la direction et le contrôle de l’employeur ;
- la fraction de la prime ou indemnité de départ volontaire correspondant à la réparation d’un préjudice, d’ordre moral ou professionnel, distinct du préjudice financier résultant de la perte des rémunérations.
La contribution est calculée en appliquant aux montants taxables, les taux suivants :
- 0,5 % à la fraction de revenus qui n’excède pas 150 000 francs ;
- 3 % à la fraction de revenus comprise entre 150 001 francs et 250 000 francs ;
- 5 % à la fraction de revenus comprise entre 250 001 francs et 400 000 francs ;
- 9 % à la fraction de revenus comprise entre 400 001 francs et 700 000 francs ;
- 11 % à la fraction de revenus comprise entre 700 001 francs et 1 000 000 francs ;
- 15 % à la fraction de revenus comprise entre 1 000 001 francs et 1 250 000 francs ;
- 18 % à la fraction de revenus comprise entre 1 250 001 francs et 1 500 000 francs ;
- 21 % à la fraction de revenus comprise entre 1 500 001 francs et 1 750 000 francs ;
- 24 % à la fraction de revenus comprise entre 1 750 001 francs et 2 000 000 francs ;
- 26 % à la fraction de revenus comprise entre 2 000 001 francs et 2 500 000 francs ;
- 28 % à la fraction de revenus supérieure à 2 500 000 francs.
Lorsque le montant de la contribution est inférieur à 750 FCFP, soit pour tout revenu inférieur à 150 000 FCFP, elle n’est pas précomptée sur le salaire ou le revenu de remplacement.
Exemple de calcul de la contribution :
Vous disposez des deux revenus mensuels suivants :
- Un salaire : 341 907 F CFP
- Une pension de retraite : 212 893 F CFP
Total de vos revenus : 554 800 F CFP
- 1ère tranche : 150 000 x 0.5% = 750 F CFP
- 2ème tranche : 100 000 x 3% = 3 000 F CFP
- 3ème tranche : 150 000 x 5% = 7 500 F CFP
- 4ème tranche : 154 800 x 9% = 13 932 F CFP.
TOTAL CST due (1) : 25 182 F CFP
(1) De ce montant sera déduite la CST prélevée initialement par chaque employeur ou débiteur de revenus.
Le règlement de cet impôt doit se faire auprès de la Paierie de la Polynésie française qui en assure le recouvrement.
Pour procéder au paiement, plusieurs moyens vous sont proposés :
- en espèces, pour les sommes inférieures à 119.000 francs CFP ;
- par chèque bancaire à l’ordre de la Paierie de la Polynésie française joint au talon de l’avis d’imposition ;
- par virement sur le compte IEOM n° 45189/00003/6J010000000/94 sans omettre de préciser les références à rappeler telles qu’elles figurent sur votre avis d’imposition.
- par carte bancaire
Le rappel des coordonnées bancaires de la Paierie de la Polynésie figure au verso de l’avis d’imposition (avertissement ou rôle individuel).
La Paierie de la Polynésie française est ouverte au public du lundi au vendredi de 7h à 12h.
Vous pouvez la contacter via les coordonnées ci-dessous :
Immeuble « Résidence Anne-Marie Javouhey » (après la Clinique Cardella)
BP 4497 – 98713 Papeete
Standard : (689) 40 46.70.00 (puis taper 4) – Fax : (689) 40 46.70.71
Service contentieux (pour les demandes de délais de paiement) : 40.46.71.38 ou 40.46.71.40
Service comptabilité (pour les encaissements ou l’envoi de RIB) : 40.46.71.39
Courriel : t161006@dgfip.finances.gouv.fr
Attention : il convient ici de différencier le dépôt de la déclaration du paiement de l’impôt.
Dépôt de la déclaration :
Votre déclaration fiscale dûment renseignée doit être déposée auprès de la Direction des impôts et des contributions publiques.
La DICP est située au 1er étage de l’immeuble administratif A1&A2, 11 rue du commandant Destremau.
Réception sans rendez-vous, à nos guichets : du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30. Sur rendez-vous avec un contrôleur des impôts : jusqu’à 14h30 du lundi au jeudi et 13h30 le vendredi. Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 13 13.
Paiement de l’impôt :
L’avis d’imposition, que vous recevrez par courrier postal après le dépôt de votre déclaration, doit être réglé auprès de la Paierie de la Polynésie française.
La Paierie de la Polynésie française est située dans l’immeuble Résidence Anne-Marie Javouhey (passage Cardella).
Elle est ouverte au public du lundi au vendredi de 7h à 12h. Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 70 00.
Les constructions nouvelles, les reconstructions, les additions de constructions, régulièrement déclarées, bénéficient :
- de 5 ans d’exonération totale ;
- puis de 3 ans d’exonération partielle (abattement VL de 50%).
Elles sont imposées en totalité à partir de la 9éme année.
Par dérogation à l’exemption temporaire détaillée ci-dessus, l’exonération totale temporaire d’impôt foncier est portée à 10 ans (au lieu de 5 ans) pour les constructions neuves de logements individuels ;
- dont le permis de construire est délivré après le 31 décembre 2016 ;
- et le certificat de conformité est déposé au plus tard le 31 décembre 2019.
Il n’y a pas d’exonération partielle à 50% sur les 3 années suivantes.
Pour bénéficier de cette exemption, l’immeuble doit être destiné à un usage d’habitation principale et ne peut donc pas être loué pendant la durée d’exonération.
Les échéances déclaratives dépendent des évènements rencontrées :
- Nouvelles constructions ou additions de constructions : dans les 30 jours de l’occupation
- Changements des caractéristiques physiques et modification de la valeur locative lorsqu’elle excède 10 % : dans les 3 mois de la réalisation
- Constructions louées : avant le 1er janvier de chaque année
- Transfert de propriété par vente, cessation, partage ou autre motif : dès la délivrance de l’acte authentique
- Démolition : dès la délivrance du certificat de démolition par la mairie du lieu de l’immeuble
L’Unité d’Aide à la conformité fiscale (UNAC) accompagne les contribuables défaillants, en situation de manquement à la loi fiscale, dans leur démarche volontaire de régularisation à travers un accompagnement spécifique assuré par la DICP.
Si vous n’êtes pas à jour de vos obligations fiscales, la DICP vous invite à contacter l’UNAC au 40.46.14.14.
Le régime fiscal simplifié des très petites entreprises 4 ou TPE 4 c’est :
- Une imposition forfaitaire annuelle de 200 000 F CFP pour les personnes physiques réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 7,5 et inférieur ou égal à 10 millions de F CFP ;
- Des formalités administratives et fiscales ultra allégées.
Il concerne les personnes physiques réalisant des activités commerciales ou non commerciales qui :
- sont passibles de l’impôt sur les transactions ;
- réalisent un chiffre d’affaires compris entre 7 500 000 F CFP et 10 000 000 F CFP par année civile (soit du 1er janvier au 31 décembre), ce montant étant à ajuster à la durée réelle d’activité pour les entreprises qui démarrent en cours d’année.
Il permet d’être totalement dispensé :
- du paiement des impôts suivants :
- la contribution des patentes (à l’exclusion de la contribution des licences),
- l’impôt sur les transactions ou l’impôt qui viendrait s’y substituer
- et la CST sur les activités non salariées.
- du dépôt de la déclaration de l’impôt sur les transactions (ou de l’impôt qui viendrait s’y substituer).
Il donne lieu à l’émission d’un avis d’imposition d’un montant forfaitaire de 200 000 F CFP payable à la Paierie de la Polynésie française.
Il n’exonère toutefois pas du dépôt des déclarations de TVA accompagnées de leur mode de paiement lorsque les conditions d’assujettissement à la TVA sont réunies.
Attention :
- Le chiffre d’affaires de référence permettant de déterminer le montant de l’imposition forfaitaire due en année N est celui de l’année N-1. En outre, la variation au-delà ou en deçà des seuils de 2, 5, 7,5 ou 10 millions en année N n’est prise en compte qu’à partir du 1er janvier de l’année N+1.
- Les personnes se livrant exclusivement à l’activité de location de terrains et d’immeubles en nu ou en meublé ne peuvent bénéficier du régime des TPE.
Les paiements effectués auprès de la Recette des Impôts peuvent être effectués:
- en numéraire , pour les sommes inférieures à 119.000 francs CFP ;
- par carte bancaire au guichet du service clientèle ;
- par chèque libellé à l’ordre du Trésor Public ;
- par virement bancaire sur le compte IEOM de la Recette des impôts: n°45189/00003/61110000000/45.
En cas de virement sur le compte IEOM de la Recette des impôts, vous devez impérativement porter ou faire porter dans le libellé de votre virement, votre numéro TAHITI et votre identification, la désignation de l’impôt et la période de déclaration auquel votre virement se rattache, sans oublier d’envoyer votre déclaration à la Recette des impôts.
En cas d’acheminement des déclarations TVA ou CST-S ou autres par la voie postale, la date retenue pour le dépôt de ces déclarations est celle figurant sur le cachet de la poste qui fait foi de la date d’expédition. En cas de remise directe à la Recette des impôts, la date retenue est la date à laquelle cette remise est effectuée. Les déclarations doivent être postées à l’adresse suivante : Boite Postale 72 – 98 713 Papeete.
Enfin, il est précisé que le paiement des droits de timbres fiscaux se font exclusivement sous forme de numéraires. Il en est de même pour la taxe de mise en circulation et la taxe d’environnement pour lesquelles sont néanmoins acceptés les chèques de banque certifiés.
Votre déclaration fiscale dûment renseignée doit être déposée, accompagnée de son paiement ou de son justificatif, auprès de la Recette des impôts.
La Recette des impôts est située au 1er étage de l’immeuble administratif A1&A2, 11 rue du commandant Destremau, Papeete.
Réception sans rendez-vous, à nos guichets : du lundi au vendredi de 7h30 à 12h30. Sur rendez-vous avec un contrôleur des impôts : jusqu’à 14h30 du lundi au jeudi et 13h30 le vendredi.
Tél : 40 46 13 13 – Fax : 40 46 13 01
Une exonération de taxe de mise en circulation des véhicules appartenant aux communes dans le cadre de leurs missions de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie est prévue par la loi du pays n°2017-41 portant modification du code des impôts parue au Journal officiel de la Polynésie française le 22 décembre 2017.
Bénéficiaires :
Toutes les communes de Polynésie française.
Conditions :
Les véhicules doivent être acquis par les communes et être utilisés dans le cadre des missions de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie des communes.
Exemples de véhicules :
- Un camion de pompiers.
- Un véhicule destiné à l’usage de la police municipale.
Date d’effet :
Cette mesure est applicable aux acquisitions effectuées à compter du 22 décembre 2017.
Un particulier souhaite immatriculer, en Polynésie française, un véhicule d’occasion importé et dont
les caractéristiques sont les suivantes :
- Caractéristiques du véhicule : VP (voiture particulière)
- Carburant utilisé : Essence
- Puissance administrative : 9 CV
- Valeur CAF du véhicule majorée de l’ensemble des droits à l’importation : 2.957.300 FCP
- Date de la première immatriculation en dehors de la Polynésie française : 2 février N-5
Le service clientèle de la DICP peut vous aider à calculer le montant de la taxe de mise en circulation à devoir. Il est situé au 1er étage de l’immeuble administratif A1&A2, 11 rue du commandant Destremau, Papeete. Le service clientèle est ouvert au public en journée continue du lundi au jeudi de 7h30 à 14h30 et le vendredi de 7h30 à 13h30. Vous pouvez le joindre par téléphone au 40 46 13 13 ou par fax au 40 46 13 01.
Sont exonérés de la taxe de mise en circulation :
- les véhicules dont la cylindrée n’excède pas 90 cm3 ;
- les véhicules neufs fonctionnant partiellement ou totalement au moyen de l’électricité ;
- les véhicules spéciaux pour handicapés tels que définis par l’article 50 de la loi du pays n°211-2 du 16 juillet 2011 modifiée. L’exonération est limitée à un véhicule par personne handicapée. Les associations pour handicapés sont également dispensées du paiement de la taxe pour les véhicules immatriculés à leur nom, aménagés ou utilisés exclusivement pour le transport des handicapés ;
- les véhicules de transport public en commun agréés au plan des transports terrestres ;
- les véhicules acquis par les communes, affectés à l’accomplissement des missions de police, de protection civile et de lutte contre l’incendie ;
- temporairement, les véhicules neufs destinés aux iles autres que Tahiti et Moorea, acquis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018, qui remplissent l’ensemble des conditions suivantes :
- avoir quatre roues motrices (4×4) ou deux roues motrices (4×2) ;
- être équipé d’une simple cabine, d’une double cabine ou d’une cabine approfondie ;
- être doté d’une benne fixe ou amovible destinée à recevoir des marchandises ;
- être propulsé par un moteur à essence ou diesel dont la puissance fiscale n’excède pas 12 CV ;
- ne pas excéder une valeur de 6 000 000 FCFP TTC.
Les véhicules neufs et fonctionnant partiellement ou totalement au moyen de l’électricité sont exonérés de taxe de mise en circulation et de taxe sur la valeur ajoutée.
Il s’agit de permettre aux consommateurs d’accéder aux véhicules hybrides et électriques à des conditions plus favorables que celles des véhicules classiques (essence et diesel).
L’exonération de taxe sur la valeur ajoutée est étendue à la vente des éléments constitutifs, pièces détachées et accessoires spécifiques aux véhicules fonctionnant partiellement ou totalement au moyen de l’électricité. Toutefois, les prestations de main d’oeuvre liées à la maintenance ou à la réparation de ces véhicules restent soumises à la taxe sur la valeur ajoutée.
- La feuille de dédouanement I400 ;
- Le certificat servant à l’immatriculation délivré par la douane ;
- La carte grise ou le titre de propriété. Lorsque ce document n’est pas rédigé en langue française, une traduction effectuée par un expert est obligatoire ;
- La fiche descriptive (notice descriptive) établie par un expert en automobile (non nécessaire pour les véhicules importés de France métropolitaine) ;
- Demande de certificat d’immatriculation d’un véhicule dûment rempli (se procurer auprès de la Direction des transports terrestres ou directement sur le site internet : www.transports-terrestres.pf).
La Recette des impôts peut vous aider à calculer le montant de la taxe de mise en circulation à devoir. Elle est située au 1er étage de l’immeuble administratif A1&A2, 11 rue du commandant Destremau, Papeete. La Recette des impôts est ouverte au public en journée continue du lundi au jeudi de 7h30 à 14h30 et le vendredi de 7h30 à 13h30. Vous pouvez la joindre par téléphone au 40 46 13 56 ou par fax au 40 46 13 03.
Le taux de l’impôt est de 10 % du montant de la base d’imposition et constitue la part revenant au budget du Pays.
Des centimes additionnels communaux sont également dus, par application à la part revenant au Pays, d’un taux fixé par délibération communale lequel varie de 1% à 50 % en fonction des communes.
En cas de vacance de maisons ou de chômage d’établissements commerciaux et industriels, les contribuables peuvent solliciter, sur réclamation adressée au directeur de la DICP, la remise ou la modération de l’impôt foncier.
La remise ou modération est accordée aux conditions cumulatives suivantes :
- que la vacance ou le chômage soient indépendants de la volonté du contribuable ;
- que la durée totale de l’inoccupation soit de 6 mois consécutifs.
‘O’INI e-services est un site sécurisé de télé-services de la Direction des Impôts et des Contributions Publiques permettant de télédéclarer la TVA ou la CSTS, de consulter les déclarations de TVA ou de CSTS déposées en ligne, et de demander, sous certaines conditions, le remboursement de crédit de TVA.
Chaque déclaration en ligne de TVA génère un certificat de dépôt horodaté, c’est-à-dire un certificat attestant du jour et de l’heure de dépôt.
Certificats de dépôt et déclarations en ligne sont consultables à tout moment.
L’accès à ‘O’INI e-services requiert la signature préalable d’un contrat d’adhésion, suite à une demande d’adhésion en ligne. Le contrat et son annexe sont à remettre personnellement à la DICP ou à ses partenaires relais dans les archipels éloignés.