{"id":228,"date":"2017-09-12T20:31:44","date_gmt":"2017-09-12T19:31:44","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/diren\/?page_id=228"},"modified":"2020-09-21T09:53:46","modified_gmt":"2020-09-21T19:53:46","slug":"especes-envahissantes","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/diren\/prevenir\/especes-envahissantes\/","title":{"rendered":"Esp\u00e8ces envahissantes"},"content":{"rendered":"

Les esp\u00e8ces envahissantes mena\u00e7ant la biodiversit\u00e9<\/h1><\/span>
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Les invasions d\u2019esp\u00e8ces introduites, coupl\u00e9es aux pressions humaines, affectent profond\u00e9ment la biodiversit\u00e9 conduisant \u00e0 l\u2019extinction de certaines esp\u00e8ces end\u00e9miques et \u00e0 la perturbation du bon fonctionnement des \u00e9cosyst\u00e8mes.<\/p>\n<\/div>

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Signaler une esp\u00e8ce envahissante<\/h2><\/a><\/div>
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DIREN :\u00a0 40 47 66 66
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@ : invasives@environnement.gov.pf<\/strong><\/a><\/p>\n<\/div><\/div><\/div>

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Int\u00e9grer le r\u00e9seau esp\u00e8ces envahissantes<\/h2><\/a><\/div>
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@ : invasives@environnement.gov.pf<\/a><\/strong><\/p>\n<\/div><\/div><\/div>

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Les lettres d'informations sur les esp\u00e8ces envahissantes<\/h2><\/a><\/div>
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T\u00e9l\u00e9charger les newsletters<\/strong><\/a><\/p>\n<\/div><\/div><\/div>

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Faire appel \u00e0 une entreprise certifi\u00e9e<\/h2><\/a><\/div>
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Liste des entreprises certifi\u00e9es \u00ab\u00a0Prot\u00e9geant la biodiversit\u00e9\u00a0\u00bb<\/strong><\/a><\/p>\n<\/div><\/div><\/div>

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Les esp\u00e8ces envahissantes sont, dans la grande majorit\u00e9 des cas, des esp\u00e8ces animales ou v\u00e9g\u00e9tales qui ont \u00e9t\u00e9 introduites, volontairement ou accidentellement par l\u2019homme, dans un milieu o\u00f9 elles \u00e9taient naturellement absentes.<\/strong><\/p>\n

Apr\u00e8s une phase de latence qui est variable selon les esp\u00e8ces (35 ans pour le miconia<\/em> par exemple), elles se propagent, mena\u00e7ant ainsi les \u00e9cosyst\u00e8mes, les habitats et les esp\u00e8ces indig\u00e8nes. <\/strong><\/p>\n

Leur invasion peut avoir des effets n\u00e9fastes sur les \u00e9cosyst\u00e8mes, les activit\u00e9s \u00e9conomiques ou encore pour la sant\u00e9.<\/strong><\/p>\n<\/blockquote>\n

Ainsi, les plantes et les animaux envahissants peuvent provoquer des dommages\u00a0:
\n– au niveau des processus \u00e9cologiques<\/strong>, en alt\u00e9rant le fonctionnement des \u00e9cosyst\u00e8mes et les relations entre les organismes vivants et leur milieu\u00a0;
\n– au niveau de la composition des \u00e9cosyst\u00e8mes<\/strong>, en causant la r\u00e9gression ou l\u2019extinction d\u2019esp\u00e8ces indig\u00e8nes\u00a0;
\n– au niveau des activit\u00e9s \u00e9conomiques<\/strong>, en p\u00e9nalisant les rendements agricoles, le renouvellement des stocks halieutiques ou la valeur touristique des paysages\u00a0;
\n– au niveau de la sant\u00e9 humaine<\/strong>, en causant des allergies ou en favorisant la transmission de virus et de bact\u00e9ries.\u00a0\u00bb (Soubeyran, 2008)<\/p>\n

Pour prot\u00e9ger notre patrimoine naturel de ces pestes, le code de l’environnement interdit l’introduction de nouvelles esp\u00e8ces sur le territoire, ainsi que le transport inter-insulaire des esp\u00e8ces envahissantes d\u00e9j\u00e0 pr\u00e9sentes afin d’\u00e9viter leur propagation vers les \u00eeles encore indemnes.<\/p>\n

Aujourd’hui, 52 esp\u00e8ces animales et v\u00e9g\u00e9tales introduites sont class\u00e9es selon le code de l’environnement en tant qu'\u00a0\u00bbesp\u00e8ces mena\u00e7ant la biodiversit\u00e9 de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise\u00a0\u00bb.<\/strong><\/span><\/p>\n

Dix huit d’entre elles sont sur la liste de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui regroupe les 100 esp\u00e8ces les plus envahissantes du monde.<\/p>\n

Parmi celles-ci se trouve notamment la petite fourmi de feu<\/strong> d\u00e9tect\u00e9e \u00e0 Tahiti dans la commune de Mahina en juillet 2004. Des initiatives initiales de traitement et d\u2019\u00e9radication pour combattre l\u2019invasion de la fourmi de Tahiti ont \u00e9t\u00e9 effectu\u00e9es entre 2005 et 2009, mais ont \u00e9t\u00e9 arr\u00eat\u00e9es en 2010 faute de r\u00e9ussite probante. La propagation de cette esp\u00e8ce est typiquement lente et va de 10 \u00e0 des centaines de m\u00e8tres par an. Par contre, la dispersion avec les moyens de transports humains permet une colonisation rapide de nouveaux sites non infect\u00e9s et la propagation d\u2019un site infest\u00e9 \u00e0 un autre peut se faire rapidement et sur de grandes distances. Signal\u00e9e \u00e9galement fin 2016 \u00e0 Moorea, Rurutu, Raiatea et Bora Bora il appara\u00eet primordial de focaliser les efforts contre la diss\u00e9mination par l’homme plut\u00f4t que de d\u00e9multiplier les op\u00e9rations de lutte directe.<\/p>\n<\/div>

Que faire contre les esp\u00e8ces envahissantes ?<\/strong><\/h3>\n

\u00a0<\/strong><\/h3><\/h1><\/span>
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<\/i><\/i><\/span>Limiter leur propagation<\/span><\/a><\/h4><\/div>
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Le moyen le plus efficace de pr\u00e9server les \u00eeles contre les esp\u00e8ces envahissantes est de les\u00a0<\/b>emp\u00eacher d\u2019y parvenir.<\/b><\/p>\n<\/blockquote>\n

Ces esp\u00e8ces se d\u00e9placent d\u2019une \u00eele \u00e0 l\u2019autre essentiellement gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019homme. Il existe des pr\u00e9cautions permettant d\u2019emp\u00eacher leur propagation :<\/p>\n