{"id":19154,"date":"2024-02-23T09:51:15","date_gmt":"2024-02-23T19:51:15","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/?p=19154"},"modified":"2024-02-23T09:53:01","modified_gmt":"2024-02-23T19:53:01","slug":"revatua-la-dematerialisation-pour-tous","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/2024\/02\/23\/revatua-la-dematerialisation-pour-tous\/","title":{"rendered":"REVATUA, LA DEMATERIALISATION POUR TOUS"},"content":{"rendered":"
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\u00ab\u00a0Tahiti, le 22 f\u00e9vrier 2024 \u2013 Ce jeudi, le ministre en charge des transports, Jordy Chan, a pr\u00e9sent\u00e9 en commission permanente de l’assembl\u00e9e de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise son projet de rendre obligatoire l’utilisation de la plateforme num\u00e9rique Revatua par les armateurs. Destin\u00e9e \u00e0 la gestion d\u00e9mat\u00e9rialis\u00e9e des connaissements, la plateforme implique une profonde r\u00e9organisation du travail pour les professionnels du secteur.<\/strong><\/p>\n

Cr\u00e9\u00e9e et mise en place depuis 2021, la plateforme num\u00e9rique Revatua, destin\u00e9e \u00e0 la gestion d\u00e9mat\u00e9rialis\u00e9e des marchandises exp\u00e9di\u00e9es par voie maritime, ne fait toujours pas l’unanimit\u00e9 du c\u00f4t\u00e9 des armateurs. Pourtant, la plateforme a tr\u00e8s vite conquis les professionnels qui ont accept\u00e9 de franchir le cap du num\u00e9rique. En effet, cette derni\u00e8re permet, d’une part, une \u00e9conomie de papier consid\u00e9rable : d’ordinaire, on d\u00e9nombre plus d’un million de connaissements enregistr\u00e9s chaque ann\u00e9e, qui constituent \u00e0 chaque fois des documents de 5 \u00e0 10 pages, et que l’on retrouve entre 5 et 7 exemplaires. Ce qui repr\u00e9sente plus de 140 tonnes de papier par an. Ensuite, la plateforme permet de faciliter les d\u00e9marches et de gagner \u00e9norm\u00e9ment de temps pour les usagers et les transporteurs : tout se fait en ligne, la plateforme est disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et la transmission du connaissement est trait\u00e9e par l’armateur qui r\u00e9pond \u00e0 la demande \u00e9galement en ligne.<\/p>\n

En revanche, la plateforme num\u00e9rique implique l’utilisation de nouveaux outils par les armateurs : \u00e0 l’exemple de la signature \u00e9lectronique, du QR code ou encore des tablettes tactiles. Une transition que chacun a entam\u00e9 \u00e0 son rythme : \u201cCertains sont tr\u00e8s en avance\u201d,<\/em> assure Charles Taputuarai, directeur adjoint des affaires maritimes. \u201cCertains ont d\u00e9j\u00e0 commenc\u00e9 \u00e0 mettre en place de nouvelles proc\u00e9dures et comptent cr\u00e9er de nouvelles applications annexes qui viendraient compl\u00e9ter la plateforme existante. On parle notamment d’applications permettant le paiement \u00e0 distance pour les particuliers.\u201d<\/em> Mais en termes d’adaptation, tous ne sont pas log\u00e9s \u00e0 la m\u00eame enseigne : \u201cCette nouvelle organisation, il faut la construire avec l’ancien personnel \u00e9galement : les guichets, les \u00e9quipes comptables ou encore les \u00e9quipes de terrain comme les pointeurs ou les subr\u00e9cargues. Il faut les habituer \u00e0 travailler d’une nouvelle fa\u00e7on. Certains ont \u00e9videmment montr\u00e9 de la r\u00e9ticence\u201d,<\/em> explique Charles Taputuarai.<\/p>\n

Si le projet est valid\u00e9 par l’assembl\u00e9e, les armateurs auront sept mois pour s’adapter \u00e0 la plateforme num\u00e9rique : \u201cC’est un d\u00e9lai important pour que les armateurs puissent adapter leur syst\u00e8me informatique et former davantage leurs employ\u00e9s \u00e0 l’usage de la plateforme\u201d,<\/em> rassure Jordy Chan, ministre en charge des transports. Car pour l’heure, si 90% des armateurs sont inscrits sur la plateforme num\u00e9rique Revatua, tous ne l’utilisent pas encore pleinement : \u00a0certains ne font que r\u00e9ceptionner les connaissements via l’application, tandis que d’autres en profitent uniquement pour la saisie des plannings. Le chantier reste entier.\u00a0\u00bb<\/p>\n

Source : Tahiti Infos<\/a><\/p>\n<\/div><\/div><\/div><\/div><\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

Projet de rendre obligatoire l’utilisation de REVATUA pour les armateurs.<\/p>\n","protected":false},"author":326,"featured_media":19158,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":{"_seopress_robots_primary_cat":"none","_seopress_titles_title":"","_seopress_titles_desc":"","_seopress_robots_index":"","footnotes":""},"categories":[209,83],"tags":[499,500,501,498,255,497,228,496,219,489],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/19154"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/users\/326"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=19154"}],"version-history":[{"count":4,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/19154\/revisions"}],"predecessor-version":[{"id":19162,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/19154\/revisions\/19162"}],"wp:featuredmedia":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/media\/19158"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=19154"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=19154"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=19154"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}