{"id":2058,"date":"2018-06-26T09:36:08","date_gmt":"2018-06-26T19:36:08","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/?p=2058"},"modified":"2018-06-26T14:46:30","modified_gmt":"2018-06-27T00:46:30","slug":"un-cargo-philippin-echoue-a-raroia-avec-20-000-tonnes-de-poudre-de-zinc-en-soute","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/2018\/06\/26\/un-cargo-philippin-echoue-a-raroia-avec-20-000-tonnes-de-poudre-de-zinc-en-soute\/","title":{"rendered":"Un cargo Philippin \u00e9chou\u00e9 \u00e0 Raroia avec 20.000 tonnes de poudre de zinc en soute."},"content":{"rendered":"

Le plan ORSEC 3 a \u00e9t\u00e9 d\u00e9clench\u00e9 lundi 25 juin 2018 \u00e0 la suite de l\u2019\u00e9chouement d\u2019un cargo de 132m de long sur le r\u00e9cif de Raroia aux Tuamotu, transportant une cargaison de 20.000 tonnes de poudre de zinc et plus de 500 m3 de carburant. Une cellule de crise r\u00e9unissant l\u2019Etat et le Pays permet de centraliser toutes les informations. Une \u00e9quipe de 9 experts a \u00e9t\u00e9 h\u00e9litreuill\u00e9e sur le Thorco Lineage pour faire un point de situation pour d\u00e9terminer la suite des op\u00e9rations. Un groupe de plongeurs doit \u00e9galement v\u00e9rifier l\u2019\u00e9tat de la coque et les possibilit\u00e9s de man\u0153uvre. Un point particulier retient l\u2019attention de tous\u00a0: \u00ab\u00a0Des premi\u00e8res appr\u00e9ciations, il n’y a pas de pollution. Ce que vous voyez, c’est simplement la soupe de corail que le navire soul\u00e8ve. Mais il nous faut avoir une appr\u00e9ciation beaucoup plus d\u00e9taill\u00e9e de l’\u00e9tat de la coque. D’apr\u00e8s le capitaine du navire, il n’y aurait pas de voie d’eau \u00e0 l’heure o\u00f9 je vous parle\u00a0\u00bb, a <\/em>annonc\u00e9 le haut commissaire Ren\u00e9 Bidal lors du point de presse qui s\u2019est tenu en fin de journ\u00e9e.<\/p>\n

\u00a0<\/em>Mais le temps est compt\u00e9, car si la flottaison du navire ne semble pas remise en cause \u00e0 ce jour, le temps pass\u00e9 \u00e0 cogner le r\u00e9cif risque de l\u2019endommager et de compliquer s\u00e9rieusement les op\u00e9rations de sauvetage du navire. La m\u00e9t\u00e9o devrait \u00eatre cl\u00e9mente durant les 5 jours \u00e0 venir. Mais cela pourrait ne pas durer. L\u2019affr\u00e9teur du navire a fait appel \u00e0 un cargo et \u00e0 un remorqueur bas\u00e9 \u00e0 San Diego capable de d\u00e9placer le b\u00e2timent et de transvaser sa cargaison pour \u00e9viter tout risque de pollution, ce qui est la principale pr\u00e9occupation du pays comme l\u2019a rappel\u00e9 Monsieur Jean Christophe Bouissou, ministre en charge du transport maritime. Le remorqueur ne devrait toutefois arriver \u00e0 Raroia que dans 10 jours. Il pourrait \u00eatre renforc\u00e9 sur place par le remorqueur du Port Autonome de Papeete.<\/p>\n

En attendant, le Pays et l\u2019Etat mobilisent tous les moyens dont ils disposent pour \u00e9viter tout type d\u2019incident et limiter l\u2019impact de cet \u00e9chouement sur l\u2019environnement. Le Pays a \u00e9galement mis en demeure d\u00e8s lundi soir le propri\u00e9taire du navire ainsi que son affr\u00e9teur. Un myst\u00e8re subsiste : le navire est tomb\u00e9 en panne de moteur, deux jours avant l\u2019accident et n\u2019a envoy\u00e9 aucun message de d\u00e9tresse. La cellule de crise se r\u00e9unit chaque jour et restera active jusqu\u2019\u00e0 la fin des op\u00e9rations de d\u00e9s\u00e9chouement du navire. La directrice des affaires maritimes polyn\u00e9siennes (DPAM), Madame Cathy Rocheteau, a \u00e9t\u00e9 d\u00e9sign\u00e9e coordinatrice des op\u00e9rations pour le Pays.<\/p>\n<\/div>