{"id":6978,"date":"2020-01-14T10:45:24","date_gmt":"2020-01-14T20:45:24","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/?p=6978"},"modified":"2020-01-14T10:45:24","modified_gmt":"2020-01-14T20:45:24","slug":"a-ce-rythme-jusquou-locean-peut-il-tenir","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/2020\/01\/14\/a-ce-rythme-jusquou-locean-peut-il-tenir\/","title":{"rendered":"A\u0300 ce rythme, jusqu\u2019ou\u0300 l\u2019oce\u0301an peut-il tenir ?"},"content":{"rendered":"
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Voici un article publi\u00e9 ce jour sur le site Mer et Oc\u00e9an<\/strong> que nous souhaitons partager avec vous.<\/em><\/p>\n

L\u2019oce\u0301an surexploite\u0301 aurait pourtant la capacite\u0301 de fournir six fois plus de nourriture qu\u2019a\u0300 pre\u0301sent.<\/strong><\/p>\n

Les poissons sont une source essentielle et grandissante de nutriments et de prote\u0301ines qui permettent de nourrir de grands pans de l\u2019humanite\u0301. Intelligemment exploite\u0301, l\u2019oce\u0301an aurait la capacite\u0301 de fournir jusqu\u2019a\u0300 six fois plus de nourriture qu\u2019il ne le fait a\u0300 pre\u0301sent, et ce, en de\u0301pit de la surexploitation actuelle. Diffe\u0301rentes raisons interagissent ne\u0301gativement sur le rythme de renouvellement des ressources marines, d\u2019autant plus qu\u2019une forte demande de fruits de mer en provenance de Chine tend e\u0301galement a\u0300 de\u0301se\u0301quilibrer le marche\u0301. En modifiant les habitudes de consommation et en re\u0301duisant le volume de pe\u0302che de certaines espe\u0300ces, il est possible de re\u0301e\u0301quilibrer un marche\u0301 qui est actuellement sur une mauvaise pente.<\/p>\n

Pourquoi les ressources marines sont-elles menace\u0301es ?<\/strong><\/p>\n

Plusieurs facteurs se combinent pour menacer l\u2019existence de nombreuses espe\u0300ces ve\u0301ge\u0301tales et animales. A commencer par les activite\u0301s humaines qui sont responsables de la de\u0301gradation de pre\u0300s des deux tiers du milieu marin. Vient ensuite la surpe\u0302che qui est emble\u0301matique de la mauvaise gestion des ressources : pour perdurer un mammife\u0300re doit pouvoir se reproduire ; et pour se reproduire, il doit en avoir le temps, ce qui lui manque. L\u2019exemple du thon rouge du Pacifique qui est en voie d\u2019extinction est une parfaite illustration de ce proble\u0300me. Se rajoutent enfin le re\u0301chauffement climatique qui impacte les e\u0301cosyste\u0300mes, la pollution qui nuit a\u0300 la biodiversite\u0301, ainsi qu\u2019un phe\u0301nome\u0300ne encore me\u0301connu : les espe\u0300ces invasives : il s\u2019agit d\u2019espe\u0300ces exotiques qui ont e\u0301te\u0301 introduites artificiellement par l\u2019homme dans un e\u0301cosyste\u0300me dans lequel elles n\u2019ont pas pu s\u2019inte\u0301grer et qu\u2019elles ont perturbe\u0301.<\/p>\n

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Comment ame\u0301liorer la situation ?<\/strong><\/p>\n

D\u2019apre\u0300s la Food and Agricultural Organization (FAO), le poisson repre\u0301sente aujourd\u2019hui environ 16 % de la part des prote\u0301ines animales consomme\u0301es et cela est amene\u0301 a\u0300 augmenter avec la demande asiatique.<\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n

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La \u00ab viande \u00bb ne\u0301cessaire a\u0300 nourrir l\u2019humanite\u0301 se retrouverait-elle dans la mer ?<\/strong><\/p>\n

Probablement pas, a\u0300 en croire certaines entreprises innovantes qui pre\u0301conisent une solution en provenance des prote\u0301ines alternatives, notamment a\u0300 base de plantes. Celles-ci auraient un gou\u0302t en tous points similaire a\u0300 celui (Mer et Oc\u00e9an du thon ou de la crevette. Leur utilisation permettrait ainsi de pre\u0301server l\u2019e\u0301cosyste\u0300me marin.<\/p>\n

Probablement pas, re\u0301pond e\u0301galement l\u2019agence onusienne. Pour obtenir une pe\u0302che plus durable, elle pre\u0301conise d\u2019accroi\u0302tre la quantite\u0301 de poissons capture\u0301s de 20 % en axant la pe\u0302che sur des espe\u0300ces actuellement de\u0301laisse\u0301es telles que le krill ou celles qui peuplent les fonds lacustres.<\/p>\n

Probablement pas, re\u0301pond enfin ceux qui jurent par la mariculture. Cette activite\u0301 qui consiste a\u0300 e\u0301lever des algues marines ou des moules dans les oce\u0301ans ou le long des co\u0302tes, pourrait servir de palliatif a\u0300 la surexploitation. Sous re\u0301serve toutefois, que ces mollusques et ces algues soient e\u0301leve\u0301s dans un habitat de\u0301die\u0301 et qu\u2019ils soient nourris avec des substituts aux espe\u0300ces marines. Le marche\u0301 est tre\u0300s prometteur passant de pre\u0300s de 15 millions de tonnes de bivalves actuellement produites chaque anne\u0301e a\u0300 pre\u0300s de 768 millions de tonnes !<\/p>\n

(Source : mer et oc\u00e9an : consulter l’article sur le site Mer & Oc\u00e9an<\/strong> <\/span><\/a>)<\/p>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>

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Le thon rouge en particulier est victime de la surp\u00eache. Si l’Atlantique se vide, la ressource est tout aussi menac\u00e9e dans le Pacifique.<\/p>\n<\/div>

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