{"id":7341,"date":"2020-03-02T15:50:36","date_gmt":"2020-03-03T01:50:36","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/?p=7341"},"modified":"2020-03-03T11:51:39","modified_gmt":"2020-03-03T21:51:39","slug":"la-dpam-au-chevet-des-vaa-taie","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/2020\/03\/02\/la-dpam-au-chevet-des-vaa-taie\/","title":{"rendered":"La DPAM accompagne les Va’a Taie"},"content":{"rendered":"
Mardi 3 mars 2020 – Une \u00e9quipe de la cellule s\u00e9curit\u00e9 de la DPAM avec Thierry MARTIN<\/strong> et Teinamai FAARUIA-GERMAIN<\/strong> \u00e9tait jeudi dernier \u00e0 la rencontre des constructeurs de Va’a Taie, pirogues \u00e0 voile, \u00e0 la marina du Yacht Club d’Arue. L’\u00e9quipe de la soci\u00e9t\u00e9 17 SUD Composites<\/strong> qui construit ces embarcations, avait donn\u00e9 rendez-vous \u00e0 la DPAM pour cette visite d’homologation importante pour la suite de leur projet.<\/p>\n Les pirogues \u00e0 voiles exploit\u00e9es par cette jeune soci\u00e9t\u00e9 sont toutes construites sur le m\u00eame mod\u00e8le, sur la base d’un moule de la marque d\u00e9pos\u00e9e HOLOPUNI, mod\u00e8le dit Hawaien, dont la soci\u00e9t\u00e9 17 SUD Composites d\u00e9tient les droits exclusifs de reproduction pour la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise.<\/p>\n La jeune soci\u00e9t\u00e9 est barr\u00e9e par des amateurs de glisse et des mordus de voile, Teiva VERONIQUE<\/strong>, Manuarri POULAIN<\/strong> et Benjamin PRIOUX<\/strong>. Elle souhaite \u00e0 pr\u00e9sent se lancer dans l’initiation et l’accueil des scolaires. Elle devait donc pour cela obtenir l\u2019homologation car elle est class\u00e9e comme embarcation l\u00e9g\u00e8re de plaisance. Ce jour l\u00e0, c’est un autre passionn\u00e9 de Va’a, le champion Niuhiti BUILLARD<\/strong> qui est venu barrer la pirogue sur laquelle les agents de la DPAM ont pris place, ainsi que le producteur audiovisuel Yann MARIASSOUCE<\/strong> qui tourne un reportage sur ce sujet pour son \u00e9mission Moana sur TNTV.<\/p>\n La pirogue HOLOPUNI a pass\u00e9 avec succ\u00e8s ses tests d’homologation, s\u00e9curit\u00e9, flottabilit\u00e9, \u00e9quipements, maniabilit\u00e9, etc. Les responsables de la soci\u00e9t\u00e9 17 SUD Composites ont su r\u00e9pondre \u00e0 toutes les questions pos\u00e9es par Teinamai FAARUIA-GERMAIN et Thierry MARTIN de la DPAM. La pirogue HOLOPUNI est un peu la version traditionnelle et polyn\u00e9sienne du Hobie Cat 16 ! C’est la version sportive de la pirogue \u00e0 voile traditionnelle avec laquelle des Anciens Polyn\u00e9siens ont peupl\u00e9s le Grand Pacifique. Le Va’a Taie<\/em> (son nom tahitien) pr\u00e9sente l’avantage d’\u00eatre \u00e9quip\u00e9 de deux ama<\/em> (balanciers), un de chaque c\u00f4t\u00e9 de la coque principale, et qui sont reli\u00e9s \u00e0 la coque par des iato<\/em>. Entre les iato, <\/em>des filets de s\u00e9curit\u00e9 ont \u00e9t\u00e9 tendus pour faciliter les man\u0153uvres de l’\u00e9quipage lorsqu’il faut faire contrepoids, et sur lesquels peuvent \u00e9galement prendre place des personnes pour une ballade dans le lagon. En outre, le mat en carbone du va’a n’est pas tr\u00e8s \u00e9lev\u00e9 et la voile s’enroule tr\u00e8s facilement et rapidement sur son axe s’il faut diminuer la portance au vent. Ces caract\u00e9ristiques techniques sont autant d’atouts qui font de la pirogue HOLOPUNI un trimaran tr\u00e8s stable sur l’eau et apte \u00e0 affronter les forts vents sans se retourner. Avec un bon vent, la pirogue \u00e0 voile file ais\u00e9ment son 20 n\u0153uds, sensation de glisse garantie sur les vagues en vent arri\u00e8re…. Elle a \u00e9t\u00e9 class\u00e9e en 5e cat\u00e9gorie, ce qui lui permet de naviguer \u00e0 5 miles nautique du refuge le plus proche. Cette classification lui permettra de r\u00e9aliser des travers\u00e9es entre Tahiti et Moorea et donc de participer \u00e0 des comp\u00e9titions sportives.<\/p>\n Dans son article, le site \u00ab\u00a0Hommes de Polyn\u00e9sie\u00a0\u00bb <\/b>consacre un portrait \u00e0 Teiva VERONIQUE et \u00e0 cette jeune soci\u00e9t\u00e9 17 SUD Composites. L’article souligne ainsi que \u00ab\u00a0Pour que ce projet prenne vie il fallait un business plan \u00e0 commencer par une \u00e9tude de march\u00e9s. Une lev\u00e9e de fond via une plateforme polyn\u00e9sienne de financement participatif \u00ab\u00a0Crowdfunding C-Reva\u00a0\u00bb leur a donn\u00e9 la meilleure des indications avec une r\u00e9colte honorable de 950\u00a0000 francs. <\/i>Ne restait que les banques et d\u2019autres partenaires \u00e0 persuader comme la Sofidep, la DGAE, Initiatives Polyn\u00e9sie, les dispositifs de d\u00e9fiscalisations, et les mairies. La CCISM a \u00e9t\u00e9 le dernier maillon de toute cette cha\u00eene de solidarit\u00e9 et a propuls\u00e9 \u00ab\u00a017 Sud composites\u00a0\u00bb au firmament des entreprises locales les plus en vogue<\/i>\u00a0\u00bb<\/p>\n<\/div>