{"id":8149,"date":"2020-05-20T15:56:21","date_gmt":"2020-05-21T01:56:21","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/?p=8149"},"modified":"2020-05-20T15:56:33","modified_gmt":"2020-05-21T01:56:33","slug":"covid-19-gestion-et-mise-en-place-dun-fichier-de-suivi-des-navires-de-plaisance","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dpam\/2020\/05\/20\/covid-19-gestion-et-mise-en-place-dun-fichier-de-suivi-des-navires-de-plaisance\/","title":{"rendered":"Covid 19\u00a0: gestion et mise en place d\u2019un fichier de suivi des navires de plaisance"},"content":{"rendered":"

L\u2019Organisation mondiale de la sant\u00e9 (OMS) a d\u00e9clar\u00e9 une urgence de sant\u00e9 publique de port\u00e9e internationale pour le coronavirus et la pand\u00e9mie a \u00e9t\u00e9 annonc\u00e9e officiellement le 11 mars dernier. Ce m\u00eame jour, le Haut-Commissaire de la R\u00e9publique en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise a pris un arr\u00eat\u00e9 interdisant, en particulier, la navigation dans les eaux territoriales de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise des paquebots et autres navires \u00e0 passagers de plus de 24 m\u00e8tres. Le 21 mars dernier, le Haut-Commissaire de la R\u00e9publique en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise compl\u00e9tait le dispositif en prenant un arr\u00eat\u00e9 r\u00e9glementant les activit\u00e9s maritimes et littorales en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise.<\/p>\n

Pour rappel, ce dernier arr\u00eat\u00e9 interdisait notamment \u00e0 tous les navires de transporter des passagers, sauf motifs strictement n\u00e9cessaires, tels que trajets entre le domicile et les lieux d\u2019activit\u00e9 professionnelle, d\u00e9placement pour motifs de sant\u00e9 ou d\u00e9placement pour motif familial imp\u00e9rieux. Il interdisait de m\u00eame \u00e0 tout navire de plaisance de naviguer dans les eaux territoriales ; dans les eaux int\u00e9rieures et territoriales, avec interdiction pour ces m\u00eames navires de faire escale, de mouiller ou de stationner, ou de d\u00e9barquer des personnes en mer.<\/p>\n

Pour les navires de plaisance actuellement en navigation vers la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, une escale sur d\u00e9rogation \u00e9tait possible, sur une zone d\u00e9di\u00e9e et une dur\u00e9e fix\u00e9e, apr\u00e8s demande circonstanci\u00e9e \u00e9valu\u00e9e conjointement par le chef du service d\u2019Etat des affaires maritimes et la directrice de la Direction polyn\u00e9sienne des affaires maritimes (DPAM). Cette proc\u00e9dure a n\u00e9cessit\u00e9 la r\u00e9daction d\u2019une fiche de demande de d\u00e9rogation, en langues fran\u00e7aise et anglaise. Un fichier de suivi de l\u2019ensemble des navires de plaisance a \u00e9t\u00e9 mis en place et g\u00e9r\u00e9 par la DPAM, permettant, \u00eele par \u00eele ou en navigation, de suivre l\u2019ensemble des navires de plaisance r\u00e9pertori\u00e9s mouillant en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, en cours de navigation vers celle-ci ou quittant le Pays, pour des destinations \u00e9trang\u00e8res.<\/p>\n

Outre Papeete, les escales qui ont accueilli le plus de navires sont les principaux points d\u2019entr\u00e9e pour les navires de plaisance provenant de Panama, des Galapagos ou du Chili, \u00e0 savoir : Nuku Hiva : 132 navires ; Hiva Oa : 57 navires ;\u2028Les \u00eeles Gambier : 35 navires.<\/p>\n

Plus de 300 d\u00e9rogations ont \u00e9t\u00e9 accord\u00e9es entre le 21 mars et le 29 avril pour les navires arrivant en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise ou devant venir sur Papeete pour y rester le temps du confinement, d\u00e9charger des \u00e9quipiers devant reprendre un avion \u00e0 l\u2019international ou pour des raisons de sant\u00e9.<\/p>\n

Lorsque c\u2019\u00e9tait possible, il \u00e9tait demand\u00e9, dans le cadre de ces d\u00e9placements d\u00e9rogatoires, aux navires de plaisance de venir directement sur Papeete, mais nombreux furent les navires qui, apr\u00e8s 30 \u00e0 40 jours de mer, n\u00e9cessitaient une escale technique aux \u00eeles Marquises ou aux \u00eeles Gambier, notamment pour se reposer, se r\u00e9approvisionner en nourriture ou gasoil, ou pour faire quelques r\u00e9parations indispensables.<\/p>\n

Les dur\u00e9es d\u2019escale impos\u00e9es dans les d\u00e9rogations \u00e9taient courtes, en moyenne 2 \u00e0 10 jours environ, afin de laisser de la place dans les baies abrit\u00e9es pour l\u2019arriv\u00e9e de nouveaux navires. A Papeete, et en relation avec le Port Autonome, les navires \u00e9taient dirig\u00e9s vers les marina de Papeete ou la marina Taina, ainsi que sur la zone de mouillage en face de l\u2019a\u00e9roport de Faa\u2019a sp\u00e9cialement pr\u00e9vue pour ces navires de plaisance.<\/p>\n

Dans le cadre de ces d\u00e9rogations, aucune escale n\u2019\u00e9tait autoris\u00e9e entre l\u2019escale initiale aux Marquises et aux Gambier et l\u2019escale \u00e0 Tahiti. Dans l\u2019ensemble les navires ont bien accept\u00e9 ces contraintes, impos\u00e9es pour limiter la dispersion de la maladie Covid-19, \u00e0 l\u2019exception de 3 \u00e0 4 navires qui ont eu alors la visite de la gendarmerie maritime \u00e0 leur arriv\u00e9e. Une fois \u00e0 Papeete, le navire ne pouvait pas repartir, sauf d\u00e9rogation et uniquement pour quitter les eaux polyn\u00e9siennes sans faire escale dans une autre ile de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise.<\/p>\n

Cette gestion des navires de plaisance va se poursuivre, au moins jusqu\u2019\u00e0 ce que la navigation maritime de plaisance soit de nouveau autoris\u00e9e int\u00e9gralement entre les \u00eeles de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. L\u2019exp\u00e9rience acquise lors de la gestion de cette crise sera probablement mise \u00e0 profit pour p\u00e9renniser le syst\u00e8me de suivi des navires de plaisance, modifier et adapter les textes r\u00e8glementaires en vue d\u2019am\u00e9liorer le dialogue et la transmission des informations entre les services de l\u2019Etat (SAEM, Douane, Gendarmerie) et ceux du pays (DPAM, Service du Tourisme).<\/p>\n

Communiqu\u00e9 du conseil des ministres du 20 mai 2020.<\/p>\n<\/div>

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