Le 9 août 1945 à 11h02, Nagasaki subit à son tour la bombe atomique.
Le quartier d’Urakami est anéanti ; à la fin de l’année environ 74 000 personnes auront perdu la vie.
La bombe de Nagasaki, au plutonium, explose à environ 500 m d’altitude avec une puissance équivalent à environ 21 kilotonne d’explosifs, plus que celle d’Hiroshima (uranium, ~16 kt, explosion à ~600 m).
Au Japon, les survivants d’Hiroshima et Nagasaki sont appelé les hibakusha (被爆者), « personnes exposées à la bombe atomique ». Ce statut officiel reconnaît les effets durables des radiations sur la santé et donne accès à un ensemble de droits et d’aides… mais il s’accompagne aussi, pour beaucoup, d’années de stigmatisation : mariages empêchés, emplois refusés, peur infondée de contamination.
Dans Nagasaki, hibakusha’s prayer, Ide Wataru livre sa propre histoire de hibakusha. Le 9 août il se trouve à 4,8 km de l’hypocentre lorsque la bombe explose sur Nagasaki. Trois mois plus tard il perd sa mère, puis son père quinze mois après, tous deux emportés par les effets des radiations. Devenu orphelin à 11 ans, il assume la charge de ses jeunes frères et sœurs. Ce récit est un appel universel, une prière, « Plus jamais Nagasaki, plus jamais Hiroshima ».
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