{"id":4604,"date":"2017-11-30T11:00:55","date_gmt":"2017-11-30T21:00:55","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dsp\/?p=4604"},"modified":"2017-11-30T11:04:44","modified_gmt":"2017-11-30T21:04:44","slug":"campagne-anti-sucres-ajoutes","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dsp\/2017\/11\/30\/campagne-anti-sucres-ajoutes\/","title":{"rendered":"\u201cPR\u00c9F\u00c9REZ LE NATUREL\u201d : LA CAMPAGNE ANTI SUCRES AJOUT\u00c9S"},"content":{"rendered":"

\u00ab\u00a0Pr\u00e9f\u00e9rez le naturel\u00a0\u00bb La nouvelle campagne anti sucres ajout\u00e9s<\/h1>\n<\/div><\/div><\/div>
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\"Interview<\/span><\/div><\/div><\/div><\/div>
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Privil\u00e9gier les produits naturellement sucr\u00e9s plut\u00f4t que ceux bourr\u00e9s de sucres ajout\u00e9s, c\u2019est le message de la campagne de pr\u00e9vention que lance, lundi, la Direction de la sant\u00e9. Trois visuels modernes montrent des sucettes faites de past\u00e8que ou de litchi, et un ananas en forme de canette de soda, avec le slogan \u00ab\u00a0Pr\u00e9f\u00e9rez le naturel.\u00a0\u00bb Le ministre des Solidarit\u00e9s et de la Sant\u00e9, Jacques Raynal, a pr\u00e9sent\u00e9 cette nouvelle campagne de communication, entour\u00e9 du Dr Merehau Mervin, directrice adjointe de la sant\u00e9, du Dr Bruno Cojean, responsable du d\u00e9partement des programmes de pr\u00e9vention, de Marjorie Bourges, responsable du bureau des maladies li\u00e9es au mode de vie, et de la di\u00e9t\u00e9ticienne H\u00e9l\u00e8ne Thual. Les messages seront d\u00e9clin\u00e9s en affichage, presse, Internet et r\u00e9seaux sociaux pour \u201camener le consommateur \u00e0 r\u00e9fl\u00e9chir \u00e0 sa consommation de sucre, et consommer des produits sucr\u00e9s de meilleurs qualit\u00e9 nutritionnelle\u201d. Le Dr Cojean a rappel\u00e9 que les besoins en sucre d\u2019un homme adulte n\u2019exc\u00e8dent pas 30g par jour, soit l\u2019\u00e9quivalent de six morceaux de sucre. L\u2019OMS recommande que les sucres ajout\u00e9s n\u2019en repr\u00e9sentent pas plus de 10%, soit trois grammes par jour.<\/p>\n

Pr\u00e9f\u00e9rer plut\u00f4t qu\u2019interdire : les autorit\u00e9s se veulent p\u00e9dagogues vis-\u00e0-vis des Polyn\u00e9siens. Les chiffres sont stables depuis quelques ann\u00e9es, a rappel\u00e9 le ministre, mais ils sont alarmants : 70% de la population en surpoids, dont 40% d\u2019ob\u00e8ses. 18% de la population pr\u00e9sente un diab\u00e8te de type II. 56\u00a0% des enfants de 7 \u00e0 9 ans prennent deux \u00e0 trois go\u00fbters par jour. Les enqu\u00eates montrent qu\u2019un m\u00e9nage moyen polyn\u00e9sien consacre plus de 25 000 francs par mois aux boissons et produits sucr\u00e9s, soit 40% de leur budget alimentaire mensuel. Au c\u0153ur de l\u2019attirance pour les sucres ajout\u00e9s, la notion de plaisir, de satisfaction imm\u00e9diate \u00e0 laquelle on c\u00e8de jusqu\u2019\u00e0 mettre sa sant\u00e9 en danger. \u201c\u00c7a ne peut pas se faire en cinq minutes\u201d, dit le ministre,\u201c mais je suis persuad\u00e9 que progressivement, \u00e7a va changer.\u201d<\/p>\n

La fiscalit\u00e9 comportementale face aux lobbies<\/p>\n

Cette campagne assez \u201csoft\u201d n\u2019est pas le seul angle d\u2019attaque, a indiqu\u00e9 Jacques Raynal, qui reconna\u00eet que \u201cles habitudes alimentaires sont influenc\u00e9es par une offre peu adapt\u00e9e\u201d. Ses services travaillent avec les acteurs agricoles et les distributeurs pour rendre plus accessibles les produits naturels et sains, assure-t-il. De plus, la \u201cfiscalit\u00e9 comportementale\u201d sur les produits alimentaires trop sucr\u00e9s, trop sal\u00e9s et trop gras sera bien mise en place en 2018, et Jacques Raynal indique que des discussions sur ce sujet, ainsi que sur la r\u00e9vision de la liste des PPN et des PGC sont \u00e9galement en cours avec les industriels et les importateurs, m\u00eame s\u2019il ne cache pas que le lobbying va bon train. Au final, les produits mauvais pour la sant\u00e9 seront plus chers, mais Jacques Raynal invite le public \u00e0 ne pas consid\u00e9rer ces hausses de prix comme une punition, mais plut\u00f4t comme une indication pour l\u2019aider \u00e0 mieux se nourrir.<\/p>\n

Les recettes fiscales ainsi d\u00e9gag\u00e9es seront fl\u00e9ch\u00e9es pour alimenter un fonds de pr\u00e9vention, promet encore le ministre, sans toutefois envisager la renaissance de l\u2019\u00c9pap (l\u2019\u00c9tablissement pour la pr\u00e9vention, dissous en 2010) : \u201cM\u00eame si c\u2019\u00e9tait une bonne d\u00e9marche au d\u00e9part, l\u2019\u00c9pap \u00e9tait mal construit sur le plan de la promotion des actions\u201d, dit Jacques Raynal. \u201cC\u2019\u00e9tait une banque pour les associations qui montaient leurs actions, mais \u00e7a partait un peu dans tous les sens.\u201d<\/p>\n

Cette campagne et celles qui suivront l\u2019an prochain repr\u00e9sentent la mise en \u0153uvre de mesures du sch\u00e9ma d\u2019organisation sanitaire adopt\u00e9 en 2016. Une autre campagne est pr\u00e9vue en 2018, qui ciblera aussi les produits excessivement gras ou sal\u00e9s.<\/p>\n

-Source: La D\u00e9p\u00eache de Tahiti –<\/em><\/p>\n<\/div>

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Pr\u00e9f\u00e9rer plut\u00f4t qu\u2019interdire <\/strong><\/h2>\n

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