{"id":57918,"date":"2025-06-13T13:47:36","date_gmt":"2025-06-13T23:47:36","guid":{"rendered":"https:\/\/www.service-public.pf\/dsp\/?p=57918"},"modified":"2025-06-13T14:51:21","modified_gmt":"2025-06-14T00:51:21","slug":"vaccination-hpv","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.service-public.pf\/dsp\/2025\/06\/13\/vaccination-hpv\/","title":{"rendered":"Contre le cancer du col de l’ut\u00e9rus, la vaccination contre le papillomavirus"},"content":{"rendered":"

[ACTUALIT\u00c9]<\/strong>
\nContre le cancer du col de l\u2019ut\u00e9rus, la vaccination contre le papillomavirus (HPV)<\/h1><\/div>
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Qu’est ce que le HPV ?<\/span><\/p>\n

Les papillomavirus humains (HPV) sont des\u00a0 virus tr\u00e8s courants qui touchent environ 80% des hommes et des femmes au cours de leur vie. Il existe environ 200 g\u00e9notypes diff\u00e9rents d’HPV. Certains se transmettent par contact avec la peau, d’autres par voie sexuelle.<\/p>\n

L’infection par HPV peut passer totalement inaper\u00e7ue ou provoquer des verrues g\u00e9nitales (condylomes acumin\u00e9s) pour certains types (6 et 11). La plupart du temps, le corps \u00e9limine le virus naturellement (dans 90% des cas). Cependant, pour certains types (16, 18, 31, 35), l’infection peut persister et \u00e9voluer vers un cancer.<\/p>\n

Bien que la plupart des infections \u00e0 HPV disparaissent d’elles-m\u00eames, certaines peuvent entra\u00eener des maladies graves, comme des cancers. Les cancers caus\u00e9s par HPV peuvent affecter le col de l’ut\u00e9rus (100% des cas), le vagin (75%), la vulve (70%), l’anus (90%), le p\u00e9nis (60%) et l’oropharynx (amygdales et cavit\u00e9 buccale, en augmentation depuis les ann\u00e9es 1970). Ces cancers touchent aussi bien les hommes que les femmes (les hommes repr\u00e9sentent 25% des cas).<\/p>\n

La vaccination contre les HPV et donc essentielle pour pr\u00e9venir ces cancers et prot\u00e9ger la sant\u00e9 publique.<\/p>\n

La vaccination HPV : une protection efficace et accessible<\/span><\/p>\n

La vaccination contre le HPV est recommand\u00e9e par la Haute Autorit\u00e9 de Sant\u00e9 d\u00e8s l’\u00e2ge de 11 ans pour les filles et les gar\u00e7ons, offrant une protection presque totale contre les types de HPV les plus dangereux. Le vaccin actuellement utilis\u00e9, Gardasil 9\u00ae, cible 9 types de HPV, couvrant ceux souvent li\u00e9s aux cancers (oncog\u00e8nes) (7) et aux verrues g\u00e9nitales (condylomes) (2).<\/p>\n

Pour une efficacit\u00e9 optimale, il faut r\u00e9aliser deux injections espac\u00e9es de 6 \u00e0 13 mois pour les jeunes de 11 \u00e0 14 ans r\u00e9solus, gar\u00e7ons et filles.<\/p>\n

Depuis le 1er juin 2024, ces 2 doses de vaccins sont prises en charge \u00e0 100% par l’Institut du Cancer de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise via un financement du Fonds de pr\u00e9vention sanitaire et social (FPSS). Les vaccins sont d\u00e9livr\u00e9s, sur prescription m\u00e9dicale, dans les pharmacies d’officine ayant sign\u00e9 une convention avec l’ICPF (actuellement 37 pharmacies sur les 45 recens\u00e9es en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise). Pour les adolescents de 15 \u00e0 19 ans, trois injections \u00e0 0, 1 mois et 6 mois sont n\u00e9cessaires mais les doses ne sont actuellement pas prises en charge.<\/p>\n

Cette vaccination peut \u00eatre r\u00e9alis\u00e9e en m\u00eame temps que d’autres vaccins, ce qui facilite le respect du calendrier vaccinal.<\/p>\n

Pourquoi se faire vacciner ?<\/span><\/p>\n