Notre talent d’artisan du nouveau numéro du Ve’a rima’ī est Mililani Lissant. Cette jeune artisane de 22 ans sait ce qu’elle veut : travailler à son compte de sa passion, la couture, transmise par sa mère Bella. L’an dernier, la jeune femme a ainsi lancé sa marque de robes Waylani, qu’elle commercialise lors des salons, sur les réseaux sociaux ou encore dans l’atelier familial à Arue.

Il y a neuf mois, Mililani Lissant, jeune couturière de Arue, lançait son activité de confection de robes, sous la marque Waylani. « Way, c’est le chemin, Lani, c’est la fin de mon prénom… Ma marque, c’est le chemin de Lani ! », explique la jeune fille de 22 ans. Ses créations sont à son image et visent un public jeune, avec des coupes près du corps et des motifs tropicaux. « Je fais surtout des vêtements moulants. La plupart des gens ici font des robes amples donc j’essaye de changer un peu de ce que l’on voit d’habitude, tout en m’en inspirant.»

Chez elle, elle passe ainsi beaucoup de temps à imaginer et à créer des robes, mais aussi des ensembles jupe et top ou encore des combipantalons, qu’elle commercialise ensuite sur les salons, les réseaux sociaux ou dans l’atelier familial à Arue.

Car la couture et la création artisanale, chez les Lissant, c’est une affaire de famille. Sa maman Bella conçoit elle aussi ses vêtements et sa grande sœur Anaïs, à la tête d’Anaïs Création, vend des sacs, bijoux et chapeaux alliant fibres naturelles et tissus. Elles peuvent ainsi exposer ensemble lors de différents évènements, comme sur le Salon Te Rara’a – Les plus beaux tressages, qui s’est tenu dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie française fin février, où nous les avons rencontrées.

« J’ai toujours voulu être auto-entrepreneure  »

Cela fait seulement deux ans que Mililani coud mais les résultats ne se sont pas fait attendre. « C’est ma mère qui m’a appris la couture. Au début, j’utilisais ses machines, d’abord les plus simples, puis les rapides. Elle était là pour m’aider, par exemple à faire les patrons de mes premières créations. Et petit à petit, j’ai fait par moi-même. »

Ce qui n’était au départ qu’un hobby, que Mililani pratiquait après ses cours, est rapidement devenu une vocation. « Après ma licence en éco-gestion, j’ai travaillé en tant que comptable afin de constituer un capital pour lancer ma marque, puis j’ai pu ouvrir ma patente. J’ai toujours voulu être auto-entrepreneure, comme mes parents. Faire mes créations et les voir portées sur les autres, c’est ce qui me plaît. »

Un jour, la jeune femme aimerait ouvrir sa propre boutique. En attendant, elle continue de créer des robes, tout en s’essayant aussi aux bijoux et aux accessoires en coquillages pour les cheveux. Si elle semble avoir des projets plein la tête, Mililani, prudente, préfère ne pas encore en parler… Mais vous pouvez toujours la suivre sur les réseaux sociaux, sous le nom de sa marque Waylani Tahiti, pour les découvrir.

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