C’est le 21 avril 1989 que Nintendo a finalement sorti sa première véritable console de poche au Japon, après avoir réussi avec succès à s’imposer auprès des joueurs avec sa gamme de jeux électroniques Game & Watch. Cette fois, Nintendo vise les joueurs plus accomplis, et souhaite proposer des jeux plus denses, avec une plateforme unique capable de changer de jeux à volonté tout en se voulant compacte et mobile. Malgré une faible configuration ( Processeur z80 cadencé à 4 Mhz et 8 Ko de RAM, écran monochrome de 160 x 144 pixels) la Game Boy va très rapidement rencontrer son public, et s’écouler à plus de 150 millions d’exemplaires toutes versions confondues.
C’est principalement son côté compact, et le rythme effréné des sorties de jeux qui vont faire de la Game Boy un succès retentissant. Malgré une concurrence qui arrivera avec des arguments de taille comme les écrans couleur ou des spécifications techniques plus évoluées ( Game Gear, Lynx ), la Game Boy ne sera jamais réellement détrônée ni même inquiétée sur le marché. La console se veut simple,  facile d’accès et sa ludothèque impressionnante l’adresse à presque toutes les catégories de joueurs.
Depuis sa première version, la Game Boy a su évoluer : Gameboy Pocket en 1995, Game Boy Light et Color en 1998, Game boy Advance en 2001, Game Boy Advance SP en 2003, puis Game Boy Micro en 2005, la console cèdera par la suite la place à la Nintendo DS qui remet en avant le système à double écran des anciens Game & Watch de Nintendo et se décline à son tour en plusieurs versions depuis le premier modèle comme ce fût le cas pour la Game Boy, toujours avec cette maitrise de Nintendo du marché des consoles portables et un succès qui ne faiblit pas.
Voici une infographie publiée par Le Monde
Source Nintendo + GNT + Le Monde