Le Président Edouard Fritch, et le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, ont participé mardi matin, aux côtés du Haut-Commissaire de la République, René Bidal, à l’ouverture des Etats généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outremer, à la Présidence.
Dans son discours, le Président a salué cette initiative de Christine Vial-Collet, présidente de l’association des producteurs de cinéma et d’audiovisuel de Guadeloupe, et de Christine Tisseau-Giraudel, présidente du syndicat de la production audiovisuelle en Polynésie, et a tenu à les remercier d’avoir retenu la Polynésie française pour l’organisation de cet évènement.

Edouard Fritch a indiqué que regrouper les Outre mers pour dégager des perspectives communes et tenter de parler d’une seule voix était pour lui une excellente initiative. Il a expliqué notamment qu’au niveau du Parlement, à Paris, c’était bien cette démarche que son gouvernement tentait d’insuffler autant que possible, malgré les identités propres des collectivités. En effet, pour le Président, toutes ces identités se retrouvent dès lors qu’il s’agit de parler des grands enjeux, et notamment quand il s’agit d’affirmer leur présence à part entière dans l’ensemble national. C’est bien en étant regroupées que les collectivités ont le plus de chance de se faire entendre et d’être une force de propositions structurée pour le développement de la filière audiovisuelle et cinématographique dans les outre mer français.

Edouard Fritch a émis le souhait que cette filière ne soit pas cantonnée aux seuls outre mers, mais qu’elle dépasse les frontières marines et se propagent au niveau national, voir international. Trop souvent en effet, les productions locales peinent à trouver des marchés hors des lieux de production. Or, pour la Polynésie française, toutes ces productions ont aussi vocation à mieux faire connaître la destination, le tourisme étant un secteur très important pour l’économie polynésienne. Montrer les paysages, mais aussi mieux appréhender la culture et la richesse humaine de notre Pays, c’est ce que la filière polynésienne cherche aussi à valoriser au travers de ces œuvres.

Le Président a souhaité que l’ensemble des participants à ces Etats généraux sortent plus soudés encore et mieux armés pour aller à la conquête de nouveaux marchés, et ce afin que les œuvres ultramarines soient mieux distribuées et contribuent à l’émergence d’une véritable économie audiovisuelle dans leurs territoires respectifs.