Soutenance de thèse Mercredi 28 janvier 2015 à 20h00 dans la Salle de réunion de l’ESPE, Université de la Polynésie française sur le thème « Sécurité de la base de données cadastrale » par Firas EL KHALIL.

Le contrôle d’agrégation dit Quantity Based Aggregation (QBA) est lié au contrôle de l’inférence dans les bases de données et a rarement été traité par la communauté scientifique.
Considérons un ensemble S formé de N éléments. L’agrégation d’éléments de l’ensemble S n’est considérée comme étant confidentielle qu’à partir d’un certain seuil k, avec k < N. Le but du contrôle QBA est donc de garantir que le nombre d’éléments de S délivrés à un utilisateur reste toujours inférieur à k.
Dans cette thèse, nous traitons du problème du contrôle QBA dans les bases de données cadastrales. Ce travail répond à un besoin du service des affaires foncières de la Polynésie française. La politique de sécurité qu’il nous a été demandé d’implanter donne le droit à chaque utilisateur de connaître le propriétaire de n’importe quelle parcelle. Cette permission est toutefois limitée par certaines interdictions. L’utilisateur ne doit jamais arriver à connaître :
1- tous les propriétaires dans une région donnée, et
2- toutes les parcelles appartenant au même propriétaire.

Chacune de ces interdictions correspond, de manière évidente, à un problème de type QBA. Dans cette thèse, nous développons d’abord un modèle pour assurer la première interdiction, ensuite nous montrons comment adapter notre modèle à la seconde interdiction. Nous présentons, en outre, une implémentation de notre modèle pour les bases de données relationnelles.

Firas EL KHALIL

Firas El Khalil est né en 1987 à Beyrouth (Liban). Après un Bac « Sciences Générales » obtenu au Liban, il s’inscrit à la faculté d’ingénieurs en informatique, multimédia et télécommunications de l’Université Antonine, Liban. Il obtient son Master d’ingénieur en 2010. En parallèle, il est embauché comme ingénieur au sein de l’entreprise CardScience en 2009 – 2010. En 2011, il effectue un stage de recherche à l’Université Antonine sur « la détection des canaux d’inférence dans les bases de données multimédia ». En Février 2012, il démarre sa thèse au sein du laboratoire GePaSud à l’Université de la Polynésie française.

Communiqué et photo : Université de Polynésie française