« La « question de la Polynésie française » a été évoquée, jeudi matin, lors de la séance plénière du Comité spécial des vingt-quatre des Nations Unies, à New York. Mandaté par le président de la Polynésie française Edouard Fritch, le Délégué aux affaires internationales, européennes et du Pacifique, Manuel Terai, est intervenu pour donner le point de vue du gouvernement de la Polynésie française.

La séance a démarré ses travaux à 10h avec l’intervention de Manuel Terai, suivie de l’intervention de Richard Tuheiava et du consultant Carlyle Corbin. M. Terai a présenté la situation économique et politique de la Polynésie française. Le second point de l’ordre du jour a été la « question de la Nouvelle-Calédonie », présenté par deux membres du Groupe de fer de lance mélanésien, à savoir Fidji et Papouasie-Nouvelle-Guinée. M. Terai et M. Tuheiava ont déploré l’absence de Rafael Ramirez Carreno, ambassadeur du Venezuela et Président du Comité des vingt-quatre pour ces deux points de l’ordre du jour.

Le projet de résolution de l’ONU sur la Polynésie française proposé par le Comité tient compte des propos exposés par M. Terai lors du séminaire régional tenu à Saint Vincent et les Grenadines en mai dernier, à savoir le rappel de la résolution du 30 mai 2013 de l’Assemblée de la Polynésie française appelant l’Assemblée Générale des Nations Unies à reconnaître que la Polynésie française demeure un territoire autonome et à ne pas procéder à son inscription sur la liste des pays non autonomes à décoloniser, position que le Comité a passé sous silence pendant 4 ans.

Le Comité s’est toutefois retranché derrière le point de vue du consultant Carlyle Corbin, des Iles Vierges américaines, lequel est critique à la fois sur le contenu et la valeur du statut d’autonomie de la Polynésie française. M. Terai, lors des échanges avec les membres du Comité, a vivement contesté ce point de vue. Il a également manifesté son désapprobation en ce sens auprès des conseillers diplomatiques de l’ambassade de France auprès des Nations Unies. »

Communiqué du bureau de la communication de la Présidence