« Le Président de la Polynésie française Edouard Fritch a assisté, lundi à Apia (heure des Samoa), à la septième réunion du PLG (Polynesian Leaders Group, groupe des dirigeants polynésiens). Au cours de cette réunion, présidée par le Premier ministre des Tonga, Akilisi Pohiva, différents points ont été abordés, dont certains intéressant directement la Polynésie française.

Le projet de câble sous-marin Manatua a ainsi été évoqué. Pour la Polynésie française, ce câble permettra de sécuriser le câble utilisé actuellement, Honotua, mis en service entre Tahiti et Hawaii en 2010, autrement que par de la liaison satellitaire, et ce faisant, sur le parcours entre Tahiti et les Samoa, de desservir également Bora Bora, les îles Cook et Niue. Le principe d’études sur le projet a dans un premier temps été discuté lors d’une réunion en février 2016 sous l’égide de la Nouvelle-Zélande et le lancement de l’appel d’offres international pour la réalisation du câble est désormais imminent, pour un budget global, partagé entre les différentes entités, de plus de 6 milliards Fcfp, et pour une mise en service prévue courant 2019.

Le président Fritch s’est réjoui de la concrétisation de ce projet, utile pour le développement de ces îles, et de cette coopération régionale qui doit servir d’exemple à d’autres projets dans d’autres secteurs économiques. C’est ainsi qu’au cours de cette même réunion, a été présentée une étude concernant la mise en place d’une liaison aérienne régionale s’inspirant de la « Route du Corail » des années 50. Le projet, développé en fonction des flux actuels, pourrait concerner les Samoa, les îles Cook, Tahiti, et éventuellement Tonga.

Les états et territoires concernés, et des entreprises évoluant dans le secteur de l’aéronautique, pourraient ainsi participer au capital d’une nouvelle compagnie exploitant un appareil adapté aux besoins de la ligne. Pour la Polynésie française, un tel dispositif pourrait drainer un tourisme de circuit apportant un nombre important de visiteurs supplémentaires à Tahiti.

A l’occasion de cette réunion du PLG, le président Edouard Fritch a, par ailleurs, invité les chefs d’Etat polynésiens au marae de Taputapuatea, à Raiatea, le 1er novembre prochain, afin de célébrer l’inscription, en juillet dernier, de ce site au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Depuis l’année dernière, le PLG compte désormais neuf membres : la Polynésie française, les îles Cook, les Samoa, les Samoa américaines, Tonga, Tuvalu, Tokelau, Niue et également, donc, depuis la réunion de 2016, Wallis et Futuna. Cette tendance à l’expansion du PLG a notamment pour conséquence que le monde polynésien a désormais plus de poids au sein du Forum des îles du Pacifique, la grande réunion annuelle de cette instance régionale débutant, mardi, à Apia. »

Communiqué du bureau de la communication de la Présidence