« Après l’ouverture officielle lundi soir, le 49ème Forum des îles du Pacifique a continué, mardi, à Nauru, avec une série de réunions avec les pays partenaires du Forum, dix-huit pays au total, les grandes institutions internationales et bailleurs de fonds, puis avec un dialogue avec la société civile et des représentants du secteur privé.

Des représentants de haut niveau sont présents : la nouvelle ministre des Affaires étrangères de l’Australie, Marise Payne, le ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande, Winston Peters, mais aussi des représentants de pays entretenant des liens avec des nations du Pacifique, tels que les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde ou encore Cuba. Nauru, qui a fêté cette année les 50 ans de son indépendance, entretient en outre des liens étroits avec Taiwan.

Comme esquissé la veille, lors des discours d’ouverture, les premières interventions ont porté essentiellement sur le suivi du dossier du changement climatique. A terme, si rien n’est fait, ce phénomène peut entraîner de graves problèmes économiques et politiques pour de nombreuses îles et états de la région Pacifique. Si le phénomène est global, ce sont les biens les îles du Pacifique qui sont en première ligne et qui vont affronter les conséquences de ces changements, ont rappelé à plusieurs reprises les représentants d’état tels que Tuvalu ou les îles Marshall.

De nombreux intervenants ont demandé à ce que les grandes nations passent concrètement à l’action, a souligné le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, qui a été interrogé sur le sujet, après les premiers échanges entre membres du Forum. Les migrations de populations dans de telles conditions pourraient aussi à terme créer des tensions entre états voisins du Pacifique, d’où l’importance d’agir rapidement et en amont. »

 Communiqué du bureau de la communication de la Présidence