Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a participé, le 23 septembre 2021, à la visioconférence entre les dirigeants du Forum des îles du Pacifique (FIP) et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres.

Cette réunion qui se tient habituellement en marge du débat général de l’Assemblée générale de l’Organisation a été organisée, cette année, de manière virtuelle, la pandémie de la Covid-19 et la fermeture des frontières de la plupart des pays membres du Forum des îles du Pacifique ne permettant pas la participation physique de la majorité des dirigeants au débat de l’Assemblée de l’ONU.

 

Trois sujets principaux ont été abordés par les dirigeants du Pacifique: le changement climatique et les préparatifs pour la participation à la COP 26, les océans et les frontières maritimes, et la réponse face à la pandémie de la Covid-19.

 

Le message collectif des membres du FIP a été clair. La pandémie de la Covid-19 a sévèrement impacté la vie des populations insulaires et leurs économies. L’accès aux vaccins doit être généralisé et la solidarité internationale doit être renforcée afin d’aider les plus vulnérables. Les dirigeants ont insisté sur la priorité donnée à la sortie de crise Covid, en parallèle de la lutte contre le changement climatique et de la montée du niveau de la mer, qui restent les principales menaces pour les îles du Pacifique.

 

Face à l’urgence climatique et l’impératif de limiter la hausse de la température à 1,5°C en atteignant la neutralité carbone à l’horizon 2050, le Secrétaire général de l’ONU a appelé la communauté internationale à davantage d’ambition et de volonté politique lors de la COP 26 à Glasgow, au Royaume-Uni, en novembre.

 

Il a indiqué que l’engagement financier des pays développés à mobiliser 100 milliards de dollars US pour la lutte contre le changement climatique reste un enjeu important. Quant aux pays émergents, responsables de plus de 40% des émissions globales, ils tardent à s’engager dans un schéma de neutralité carbone. Enfin, le secrétaire général a insisté sur le rôle crucial et l’autorité morale des pays insulaires du Pacifique, premières victimes du réchauffement climatique, pour continuer le plaidoyer auprès des grandes nations et des pays en développement afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.