La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, Nicole Sanquer-Fareata, a participé lundi matin, aux côtés du Vice-recteur de la Polynésie française, Jean-Louis Baglan, à l’ouverture du premier Séminaire du numérique, au Lycée Hôtelier de Punaauia.

Dans son discours, la ministre a expliqué que ce séminaire était un premier acte concret qui s’inscrivait pleinement dans le cadre du protocole relatif au développement du numérique éducatif de la convention du 22 octobre dernier relative à l’Education, entre la Polynésie française et l’État. Elle a également rappelé que le numérique était une priorité du Pays, avec la volonté de faire rentrer la société polynésienne dans une modernité assumée, ce qui nécessite obligatoirement de former la jeunesse au numérique. L’objectif est double : avoir des jeunes citoyens éclairés qui usent et manipulent les outils du numérique, et également que ces citoyens de demain puissent répondre aux futurs besoins économiques.

La ministre a souligné que le numérique était un outil pour réduire la fracture sociale et territoriale. Un effort sans précédent a été produit en matière d’équipement des établissements scolaires, en particulier en ordinateurs portables, tablettes ou tableaux numériques interactifs. Le numérique est en effet un atout incontournable qui se doit d’être aux services des apprentissages dans une logique de construction de parcours scolaire de l’élève.

Nicole Sanquer-Fareata a expliqué que ce séminaire avait pour objectifs d’avoir un regard d’expert sur le numérique éducatif, mais également de mutualiser des pratiques ayant trait au numérique, intéressantes, expérimentales, innovantes afin de pouvoir les partager, les questionner pour mieux les réinvestir auprès des personnels enseignants. Elle a également rappelé que le numérique constituait une opportunité à saisir pour changer les pratiques des enseignants, au service de la différenciation pédagogique si délicate à mettre en place dans une classe, et qu’il devait donc faire partie intégrante du parcours de l’élève comme celui de l’enseignant.