Les candidats polynésiens aux élections législatives utilisent-ils les réseaux sociaux, et avec quel bonheur ? Il est largement argumenté que l’équipe de Barack Obama a utilisé le Web, il y a quatre ans, pour conquérir les citoyens américains. Les hommes politiques lui ont emboîté le pas, un peu partout dans le monde. Alors que la campagne des législatives débute, les prétendants aux trois sièges de députés réservés à la Polynésie française tentent eux aussi de séduire ou de convaincre leurs potentiels électeurs en enrichissant leur kit de présentation. Notamment en animant leur page Facebook. Le quotidien les Nouvelles de Tahiti développe le sujet sur deux pages dans son édition de vendredi 18 mai. « Sur 45 candidats, 12 sont introuvables » sur FB, y explique Caroline Perdrix qui analyse la manière dont les candidats – ou leur parti – ont su, avec plus ou moins de lisibilité, utiliser ce nouvel outil en ligne.

Comment un parti (…) pourrait s’inspirer de l’approche démocrate

À titre d’information, et pour ceux de nos lecteurs que le sujet intéresse pour mieux comprendre la problématique de l’utilisation des réseaux sociaux dans une perspective de communication politique, nous renvoyons à la page rédigée par un blogueur canadien. Il y décrit (longuement) les processus à l’œuvre dans le cadre de la première campagne du candidat démocrate américain, avant son élection. « Je me suis intéressé aux techniques et moyens utilisés par son équipe, j’ai rassemblé de la documentation sur le sujet et essayé d’en faire ressortir les grandes lignes », y explique Michael Carpentier. « J’ai tenté d’entrevoir comment un parti du Québec pourrait s’inspirer de l’approche démocrate, en utilisant des ressources financières et humaines raisonnables ». À méditer…