Lors de son allocution d’ouverture de la session administrative de l’Assemblée de la Polynésie française, son président a annoncé plusieurs initiatives visant à améliorer la dynamique informatique au sein de l’institution. Les unes concernent des améliorations du site internet de l’APF, les autres, la numérisation réalisée en 2011 de plusieurs milliers de documents d’archives.

Voici quelques extraits du discours de Jacqui Drollet, le 12 avril 2012.

« L’intégralité du site internet de l’assemblée www.assemblee.pf sera traduite en langue tahitienne fin 2012, à l’instar du site internet du parlement de la Nouvelle-Zélande disponible en langue anglaise et en maori. (Il sera également disponible) en langue anglaise avant la fin de l’année 2012.

« Par ailleurs, la nouvelle version du site internet de l’assemblée qui vous sera présentée dans les prochains jours intégrera pour la première fois une rubrique mission éducative à destination des jeunes et de leurs enseignants.

Lieu de mémoire, de conservation et de valorisation du patrimoine

« L’année 2011 a été marquée à l’assemblée par l’archivage et les numérisations du patrimoine documentaire de l’institution.
« Il concerne l’intégralité de la correspondance transmise au secrétariat général soit près de 221 000 documents exhumés à ce jour. 17 000 documents ont d’ores et déjà été numérisés et scannés dont une lettre manuscrite de feu Pouvanaa a Oopa.

« Ce devoir de mémoire concerne également la numérisation et l’archivage des articles de presse des « Nouvelles de Tahiti » depuis 1957 et de la « Dépêche de Tahiti » depuis 1964 effectués par les agents administratifs dans les locaux des archives territoriales. Ce travail d’identification des articles relatifs à l’histoire politique et institutionnelle de notre fenua est colossal puisqu’il concerne 29 680 numéros.

« Les services de la communication et de l’informatique seront également mobilisés afin de procéder au séquençage de l’ensemble du patrimoine audiovisuel de l’assemblée.

« La tâche est immense mais participe également au devoir de mémoire propre à toute institution. »

 

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