Le ministre de l’Economie numérique, Marcel Tuihani, s’est rendu, vendredi à Chatillon, près de Paris, au Technocentre d’Orange, l’opérateur de téléphonie mobile. Il a été accueilli par Luc Bretones, le Directeur exécutif, avant d’entamer une passionnante visite de trois heures. Le Technocentre travaille pour 32 pays différents. Au sein de la structure le personnel est à la fois très orienté marketing, expérience client mais aussi technique et design, le but étant pour Orange de concevoir des produits toujours plus simples à utiliser par ses clients.
« La présentation qui m’a le plus frappé durant cette visite est indéniablement le son spatialisé. C’est une manière de restituer le son dans le casque comme si l’on était téléporté. C’était vraiment révolutionnaire », a indiqué Marcel Tuihani. Ingénieur en technologies de l’information et de la communication, le ministre n’a pas caché sa passion pour les évolutions en matière de connections au travers des réseaux de communication modernes : « c’est pourquoi je suis connecté à ces innovations », a-t-il précisé.

« Ce qui m’importe, c’est le consommateur ! »

Le directeur exécutif, Luc BRETONES, a indiqué au ministre polynésien que la mission première du Technocentre était d’être « le lieu d’expertises des nouveaux produits, les plus innovants que nous avons lancé sous les différentes latitudes. Nous sommes très présents en Afrique, au Moyen Orient et également en Europe ».  Ayant en charge l’économie numérique Marcel TUIHANI doit veiller aux évolutions de ces technologies et voir dans quelles mesures elles peuvent se déployer en Polynésie française. Mais surtout, il est essentiel, selon lui, « de veiller à ce que les opérateurs et le marché puissent s’adapter à ces évolutions. Encore une fois, ce qui m’importe c’est le consommateur! Le consommateur doit être au centre de l’ensemble de ces décisions. J’ai d’ailleurs pu remarquer qu’Orange l’avait fait».

Anticiper les besoins des clients

Luc Bretones a rappelé qu’il était important pour Orange « d’anticiper les attentes de nos clients. Nous avons des laboratoires à San Francisco, au Japon, en Chine, en Jordanie, en Afrique, en Europe et nous essayons d’anticiper les innovations partout où elles émergent sur la planète à court, moyen et long terme ». Une réalité constatée par Marcel Tuihani : « anticiper, veut dire, comprendre les besoins du client, ceux d’aujourd’hui et de demain. C’est la raison pour laquelle, je pense qu’Orange maintient une longueur d’avance sur ses concurrents. L’OPT a tout à apprendre de cet opérateur en termes d’adaptation. Le marché n’est pas encore mature en Polynésie française. Nous avons quelques opérateurs qui exercent leur activité. Il m’appartient également d’accompagner cette évolution ».

Aujourd’hui, selon Luc Bretones, la différenciation entre opérateurs se fait sur l’innovation : « Ils ne peuvent plus se permettre de vendre uniquement des débits, des capacités et de la connexion. Il faut simplifier la vie quotidienne de nos clients. A partir du moment où une innovation fait gagner du temps, améliore l’efficacité et la productivité, le client est gagnant ».

Le ministre de l’Economie numérique a annoncé que le gouvernement et l’OPT allaient rester en contact avec les centres d’innovation et de recherche d’Orange : « Cela nous permettra, alors que nous sommes quelque part isolés, de mieux nous adapter et d’éviter des erreurs en matière d’innovation ».