NAVIRES DE COMMERCE

A l’arrivée du navire au port d’entrée de Papeete, le commandant ou son représentant en Polynésie française doit :

  • présenter un permis de sortie « clearance » délivré par les autorités administratives compétentes du dernier pays touché ;
  • fournir la liste des ports touchés ;
  • remplir un questionnaire  relatif aux conditions de toucher du navire en pays infestés par les insectes de quarantaine du cocotier.

La cellule phytosanitaire délivre, au vu de ces documents, un certificat d’arraisonnement indiquant les conditions de séjour du navire en Polynésie française.

Après inspection, ne sont autorisés à rester à quai ou à s’approcher à moins de 400 mètres des côtes des îles de la Polynésie française que :

  • les navires n’ayant pas fait escale dans un pays infesté par les insectes de quarantaine du cocotier, ayant éventuellement transité par la zone internationale du canal de Panama ;
  • les navires ayant fait escale en pays infesté par les insectes de quarantaine du cocotier, mais sans effectuer de manutention ;
  • les navires ayant fait escale dans un pays infestés par les insectes de quarantaine du cocotier et ayant effectué des opérations de manutention, sous réserve d’un traitement insecticide du navire.
    Dans ce cas, les navires doivent accoster impérativement dans le port de Papeete entre 6h30 et 16h30.

Le fret (conteneurs et marchandises) à destination de la Polynésie française doivent être traités au départ des pays infestés. Un certificat phytosanitaire du pays où s’est effectué le traitement doit être présenté par l’importateur ou son représentant avec mention du nom du produit utilisé, la concentration et la durée de traitement. Un traitement insecticide complémentaire peut être ordonné au débarquement en Polynésie française.

Aucune cale ouverte entre 16h30 et 6h30 en pays infesté ne doit contenir de fret pour la Polynésie française.

Les navires provenant d’un pays infesté doivent conserver les chargements embarqués pour une destination autre que la Polynésie française dans des cales qui ne doivent pas être ouvertes pendant leur séjour en Polynésie française.