La semaine dernière, nous vous présentions les portraits de trois candidats au Défi d’intégration de Poly3D, la première école de jeux vidéo de Polynésie. Erroline, Marin et Manu étaient alors en pleine première épreuve. En cette fin de semaine, la deuxième épreuve vient de se terminer et la troisième va démarrer. Sur les 130 candidats qui s’étaient inscrits, il n’en reste déjà plus que 60.
La première épreuve était donc un QCM en deux parties, qui a permis de tester les candidats sur leurs connaissances en jeux vidéo, modélisation 3D, « culture geek », et leur personnalité. Pour certains, il s’agissait surtout de tester leur rapidité à trouver des réponses sur Google…
Parmi les questions de ce QCM, il y en avait des faciles, comme « Dans quelle zone du globe se déroule l’aventure du prochain long métrage de Walt Disney ? » (en Polynésie), ou « Quelle est la forme géométrique utilisée comme base, en infographie ? » (le polygone). D’autres étaient plus pointues, comme « Qui dit : « Tu n’es qu’un jouet !!! » »(la réponse est Woody, dans le premier Toy Story), ou « Qu’est-ce que l’Oculus Rift ? » (les lecteurs de Tahiti Infos savent qu’il s’agit d’un casque de réalité virtuelle).
Nos trois candidats ont réussi brillamment le test. Erroline nous a ainsi expliqué : « J’ai trouvé que l’épreuve était assez facile. Il y avait des questions sur des personnages cultes de jeux vidéo pour savoir si nous savons les reconnaître, d’autre sur des films comme Matrix ou Avatar. Ils nous ont également demandé comment nous réagirions dans différentes situations sur un travail qui doit être fais en équipe, la plupart des questions ont été psychotechnique. Pour ma part, ce sont celles que j’ai trouvé les plus difficiles. En gros il faut être un gros Geek pour savoir autant d’information sur les jeux en général. Je suis satisfaite de ce que j’ai pu faire et j’espère que la suite des épreuves sera tout aussi facile. »
Deuxième partie : le story-board
Pas de chance pour la jeune lycéenne fan de Zelda, la deuxième partie était bien plus difficile. Manu y a d’ailleurs échoué en présentant un travail très incomplet… Les aspirants étudiants devaient trouver un binôme avant jeudi midi, puis avaient trois jours pour réaliser un story-board et écrire les grandes lignes d’un scénario incluant un symbole polynésien imposé.
C’était super intéressant comme expérience en tout cas! Rédiger un scénario pour un jeu vidéo ce n’est pas exactement comme raconter une simple histoire. Il faut qu’il y ait une certaine logique, des personnages forts/charismatiques, un monde intéressant et une intrigue viable pour le joueur. Quoiqu’il en soit on était vraiment contents de notre travail et on a hâte de voir ce que va être la prochaine épreuve! »