Le rendez-vous Tech&Bio est le salon de l’agriculture bio et des techniques alternatives et agroécologiques au niveau européen. Il a eu lieu pour la première fois en Nouvelle-Calédonie, les 7 et 8 octobre derniers. La Polynésie française y était présente.

A ce titre, la DAG (R.OITO, L.MAUNAS et V.ANTRAS) a accompagné 7 agriculteurs impliqués dans PROTEGE (F.HENRY et JB TAVANAE de Tahiti, M.BOUCHER et T.LISON de Raiatea, A.LORIDAN de Hiva Oa, L. et G. SULPICE de Ua Huka) pour échanger avec leurs homologues de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna et avec des spécialistes du Pacifique Sud.

Durant la semaine de présence chez nos amis calédoniens, des visites ont eu lieu dans les centres de recherches et chez des privés tels que abattoirs, ateliers de transformation et couvoirs volailles. Des visites d’exploitations calédoniennes sur les productions animales et végétales ont permis à tous les acteurs de confronter leurs pratiques et de s’enrichir mutuellement.

Les avancées du réseau de fermes de démonstration en agroécologie de PROTEGE des 3 territoires (en tout 27 fermes dont 7 à Wallis-et-Futuna, 13 en Nouvelle-Calédonie et 7 en Polynésie française) ont été évoquées et les actions restant encore à mettre en place identifiées pour s’assurer qu’un maximum de thématiques soient travaillées sur le terrain.

La phase de communication et de diffusion des résultats issus du réseau régional des fermes de démonstration PROTEGE reste maintenant à engager. 2023 s’annonce riche en partage d’expériences, de résultats techniques et économiques pour faire avancer l’agroécologie et accompagner les agriculteurs conventionnels à rentrer dans une phase de transition.

Le salon Tech&bio a été le lieu de nombreuses discussions avec des partenaires variés (machinisme, semences, protection des cultures, fertilisation…) au sein de conférences, d’ateliers ou sur les stands. La Polynésie a pu apporter son expertise ou ses avancées sur de nombreux sujets comme la gestion de l’eau (sondes, matériel et conseils de gestion de l’eau), le matériel électrique (autonomie en énergie, diminution de la pénibilité), les fertilisants et amendements organiques, l’intégration des produits locaux dans les cantines.