Le département du développement de l’élevage a pour mission la conception des programmes de développement de l’élevage des animaux domestiques de rente et de l’apiculture en Polynésie française, en relation avec les représentants professionnels. Il participe à la mise en œuvre de ces programmes et en assure le contrôle en liaison avec les chefs des subdivisions agricoles concernés (Îles-sous-le-vent, Tuamotu-Gambier, Marquises, Australes ).
Parmi ses attributions figurent notamment :
- l’étude et le suivi des filières animales et l’aide à l’organisation de la production et des marchés pour la consommation locale de Polynésie française et l’exportation ;
- l’amélioration génétique des animaux d’élevage par la gestion des stations d’élevage à vocation territoriale,l’amélioration du logement des animaux ainsi que l’assainissement des élevages.
- l’amélioration de l’alimentation des animaux d’élevage et, en particulier, la prospection et l’intensification pastorale.
- la définition des techniques spécialisées d’élevage à vulgariser et le contrôle de leur mise en place.
- l’assistance vétérinaire aux éleveurs pour les animaux de rente en cas de carence du secteur privé.
Bovins
En 2013, la production de viande bovine commercialisée est de 120 tonnes stable par rapport à 2012. Le soutien à la filière viande bovine locale se fait essentiellement au travers du dispositif de soutien à la production de viande bovine, le reversement aux boucher-abatteur.
Volailles
L’élevage de volailles peut viser deux productions : la viande de volaille pour la filière poulet de chair ou les œufs pour la filière poule pondeuses
Porcins
C’est la deuxième production animale en valeur de Polynésie française avec un revenu brut estimé à plus de 690 millions XPF en 2009. Cette production fait l’objet d’un encadrement économique fort depuis plus de 20 ans (prix réglementés, importations contingentées) et le dialogue interprofessionnel et avec l’administration est permanent et ouvert.
La production de viande porcine diminue invariablement depuis 10 ans en Polynésie française. En 2018 elle est passée à 800 t, l’objectif est d’augmenter la production afin d’atteindre une couverture de 30 % soit 1000 t, d’une part. Et d’autre part, de sécuriser l’activité de l’abattoir.