Puke
Nom latin : Acacia farnesiana, Mimosa farnesiana
Autre(s) nom(s) : Mimosa bush
Famille : Fabaceae
Description
Type : arbuste
Taille : 1-3 m (pouvant atteindre 6 m) (1, 3)
Tige : lisse, brune, portant de grandes épines3 avec parfois des sécrétions de gomme
Feuille : feuilles composées de 1-7 paires de pennes* divisées chacunes en 8-25 paires
de petites folioles* (3-10 mm de long) (1 )
Fleur : petits pompons jaunes regroupés en inflorescence* globuleuse (glomérule) (1) très parfumés (3)
Fruit : fruits secs cylindriques, aplatis latéralement, et allongés (appelés gousses, de 2-8 cm de long), noirs à maturité (1)
Graine : petites graines (7-8 mm de long) (1)
Biologie – Écologie
Mode(s) de dispersion : par chute naturelle au sol (gravité), par les animaux (chèvres, chevaux, moutons, bœufs) (1, 11) par les eaux de ruissellement (3), par les véhicules, engins agricoles et chaussures (2, 3)
Type(s) de végétation envahi(s) en Polynésie française : zones sèches de basse altitude (1)
Habitat(s) potentiel(s) : zones ouvertes à la lumière, plutôt sèches, sol riche à sableux (3), préfère les sols bien drainés, tolère les sols argileux à sableux ainsi que les sols salés et l’exposition aux embruns (29). Il est résistant à la sécheresse, au feu (7) et au pâturage des herbivores. il préfère les fortes expositions au soleil
Altitudes : 0-400 m (1)
Durée de vie : entre 10 et 50 ans
Croissance rapide, peut atteindre jusqu’à 1 m de hauteur dès de la première année (7)
Fertile à partir de 3 ans, première floraison en saison des pluies (3)
Répartition: Marquises
Quels sont les impacts du puke ?
Forme des massifs denses pouvant gêner la régénération des espèces indigènes et menacer la survie des espèces indigènes et endémiques (3).
Augmente les coûts d’entretien des zones ouvertes (terrain de particuliers, infrastructures, plantations forestières).
Que peut-on faire contre cet arbuste ?
- Prévention :
- Éviter la mise à nu du sol par incendies, ceux-ci favorisant l’installation et la multiplication de l’espèce
- Éviter de propager les graines en transportant de la terre depuis des zones infestées et veiller à ne pas en véhiculer par le biais de terre ou de boue collées aux engins
- Mettre les animaux en quarantaine lors des transferts d’un site infesté vers un site indemne (quarantaine pendant un ou deux jours)
- Méthode physique :
- Arrachage des jeunes plants
- Incendie de la souche inefficace : rejet de souche (3)
- Coupe de l’arbre sans traitement inefficace : capable de retrouver la moitié de sa taille initiale en 5 mois (2)
- Gyrobroyage à faible hauteur avant que les plantes ne fructifient : limite l’expansion (3)
- Méthode chimique :
- Pulvérisation sur feuillage des jeunes arbustes d’herbicide à base de piclorame, glyphosate, triclopyr (1,10kg/ha) et 2,4-D (à 2% dans diesel) (3, 13, 26)
- Application sur coupe fraîche de souche pour les individus plus âgés, au pinceau ou par injection dans la tige, d’un herbicide à base piclorame + 2,4-D à 2% dans du diesel (3, 26) ou de piclorame, glyphosate, triclopyr et 2,4-D à des doses standards (12)
- Méthode intégrée :
- Renforcement de l’ombrage par plantation d’espèces indigènes
Références
(12) Motooka P., Ching L. & Nagai G. (2002) Herbicidal Weed Control Methods for Pasture and Natural Areas of Hawaii. Cooperative Extension Service, College of Tropical Agriculture and Human Resources, University of Hawai‘i. CTAHR free publication WC-8
(13) Swarbrick J. T. (1997) Environmental weeds and exotic plants on Christmas Island, Indian Ocean: a report to Parks Australia. 101 p. plus appendix.
(26) Motooka P., Castro L., Nelson D., Nagai G. & Ching L. (2003) Weeds of Hawaii‘s Pastures and Natural Areas; An Identifcation and Management Guide. College of Tropical Agriculture and Human Resources, University of Hawaii at Manoa. 184 p.
(29) Fergusson C. R. (1952) Salt-tolerant plants for south Florida, Florida State Horticultural Society, p. 306-313