La Polynésie française lance une consultation publique numérique pour le Schéma Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets (STPGD), qui est le  document stratégique définissant les objectifs, orientations et actions en matière de prévention et de gestion des déchets pour l’ensemble des archipels de la Polynésie française.

Vous êtes conviés à prendre part à cette démarche citoyenne et à partager vos idées. La participation de tous est essentielle pour façonner un avenir plus propre et plus durable pour la Polynésie française.

La consultation numérique se déroulera sur une durée de 30 jours, conformément à l’article A.4212-2 du Code de l’environnement.

———————————

COMMENT PROCÉDER ?

1. Télécharger le document cadre  (Cliquer pour télécharger) ;

2. Formuler votre avis par le biais du FORMULAIRE Google forms.

Vos avis et observations seront pris en compte dans l’élaboration finale du schéma.

———————————

Le STPGD

SES ENJEUX

La mise en place du STPGD représente un tournant majeur pour la Polynésie française.

La préservation de notre environnement est une priorité absolue. Ce schéma territorial s’inscrit dans une démarche de transition vers une économie plus circulaire, créant des opportunités économiques nouvelles tout en réduisant notre empreinte environnementale. En favorisant la réduction des déchets à la source, nous contribuons à maîtriser les coûts de gestion, à optimiser nos ressources limitées, et à encourager des pratiques plus durables au sein de nos industries et de nos communautés.

En application de l’article LP. 4212-1 du Code de l’environnement, la Polynésie française a élaboré un Schéma territorial de prévention et de gestion des déchets (STPGD). Le STPGD a pour objet de définir des objectifs, orientations et actions en matière de prévention et de gestion des déchets pour l’ensemble des archipels
de la Polynésie française. Les communes de la Polynésie française peuvent ainsi élaborer leur Plan Municipal de gestion des déchets en cohérence avec les orientations du STPGD.

LES 5 GRANDES ORIENTATIONS

Le STPGD est structuré autour de cinq grandes orientations, elles même déclinées en 28 thématiques et 87 actions :

A. l’optimisation de la gouvernance 

L’optimisation de la gouvernance implique la clarification des responsabilités entre les différents acteurs impliqués dans la gestion des déchets. Nous visons également à renforcer la coordination entre les plans municipaux de gestion des déchets et à promouvoir l’intercommunalité pour une utilisation plus efficiente des ressources.

B. la prévention et réduction des déchets

Nous nous engageons à réduire notre impact environnemental en mettant en place des mesures ambitieuses telles que la réduction des produits en plastique à usage unique, la promotion du réemploi, de la réutilisation et de la réparation grâce aux ressourceries, la lutte contre le suremballage, la réduction du gaspillage alimentaire, la promotion du compostage individuel, l’éco-conception, et la mise en place d’une consigne pour les emballages.

C. la valorisation des déchets

La valorisation des déchets est un pilier essentiel de notre schéma. Nous nous engageons à promouvoir la valorisation organique des déchets à travers la création de centres de compostage, la collecte séparative des biodéchets, ainsi que la valorisation matière des déchets par le recyclage. De plus, nous explorerons les possibilités de valorisation énergétique des déchets grâce à la méthanisation et à la création d’unités de valorisation énergétique pour les ordures ménagères.

D. le stockage et l’enfouissement des déchets

La gestion appropriée des déchets nécessite une attention particulière à leur stockage et à leur enfouissement. Nous prévoyons l’extension du Centre d’Enfouissement Technique (CET) de Pa’ihoro, l’exploitation du CET de catégorie 1 à Nīve’e, la réhabilitation des décharges existantes, et des mesures pour sécuriser et pérenniser les sites de stockage des déchets.

E. l’optimisation de la gestion des déchets dangereux

Nous nous engageons à accroître le taux de collecte des déchets dangereux, à développer les filières de responsabilité élargie du producteur, à créer des installations de prétraitement des déchets dangereux, et à sécuriser les filières de traitement de ces déchets, afin de minimiser les risques environnementaux et sanitaires.