Contribution Pour la Solidarité : le président Edouard Fritch et les partenaires sociaux convergent sur la nécessite d’agir et de trouver une solution durable pour préserver la PSG.

« J’ai entendu ces voix qui s’élèvent contre cette contribution, mais dans le même temps, je ne veux pas la faillite de la PSG. J’ai voulu vous voir pour vous écouter et savoir si vous avez d’autres solutions », a dit le président Edouard Fritch dans son propos d’ouverture.

Le Président, entouré de l’ensemble de son gouvernement, a souhaité rencontrer les partenaires sociaux, organisations patronales et syndicales, ce lundi matin dans le prolongement de la journée de grève de jeudi dernier et dans la perspective de l’entrée en vigueur de la Contribution Pour la Solidarité, le 1er avril prochain. Rappelant que la porte du dialogue reste ouverte, le Président a souligné que l’unique objectif du gouvernement est de sauver la PSG, et avec elle,
les retraites, les allocations familiales, la prise en charge de la maladie ou les prestations sociales. « Ne rien faire serait conduire notre système de solidarité à la faillite, et ça, je ne le veux pas, je ne laisserai pas notre système de solidarité s’effondrer », a rappelé le Président.

Après une présentation des dernières données chiffrées, faite par le ministre des Finances et de l’Économie, Yvonnick Raffin, divers échanges ont eu lieu, desquels se dégage une position commune : il faut agir et trouver une solution durable pour préserver la PSG. Les divergences portent davantage sur les moyens retenus, ou encore, sur le calendrier de la mise en œuvre de la contribution pour la solidarité.

Le Président souligne que le gouvernement a pris ses responsabilités : il a décidé de mettre en place cette contribution pour la solidarité, en faisant appel pour la première fois à la fiscalité pour assurer la pérennité des comptes sociaux, tout en rappelant que lorsque cette décision a été prise, personne ne pouvait prévoir la guerre en Ukraine et ses conséquences inflationnistes. Cette fiscalité sera entièrement affectée à la PSG via un compte spécial. L’autre solution aurait été d’augmenter les cotisations, de manière conséquente, ce que le gouvernement n’a pas voulu faire, préférant élargir l’assiette des contributeurs par la création d’une fiscalité applicable à tous, y compris à ceux qui bénéficient de la PSG mais qui n’y contribuent pas directement.

Pour répondre aux inquiétudes de la population et des partenaires sociaux, sans porter atteinte aux objectifs de sécuriser notre PSG, le Président a évoqué des pistes et annoncé qu’il prendra sa décision rapidement après en avoir discuté avec le Conseil des ministres, et le conseil de majorité, car il faudra revenir devant l’Assemblée pour modifier la loi de pays. A quinze jours de son entrée en application, les délais sont extrêmement courts. Le Président a d’ores et déjà fixé rendez-vous aux partenaires sociaux le mardi 29 mars 2022, pour discuter des solutions à moyens et long terme : « revenez avec des solutions », leur a-t-il dit avant de se séparer.