Ce mercredi 28 septembre 2022, M Christophe Sonnefraud responsable de la section des activités maritimes, gestion et sécurité des navires de la DPAM a rencontré avec Claudio Tihoni, gestionnaire du dossier de la manifestation Hawaiki Nui Va’a toutes les parties prenantes de la sécurité de cet événement à venir. 

Le comité organisateur de la célèbre course de pirogue a présenté ce matin en présence du Service des Affaires Maritimes, du JRCC, de la brigade nautique, des gendarmes, et de la Fédération de protection civile dans les locaux de la DPAM comme tous les ans, les dispositifs prévus pour assurer la sécurité des athlètes et des navires lors de la manifestation qui aura lieu du 26 au 29 octobre 2022. 

En outre, les échanges de cette matinée portaient sur la façon dont seront gérées en toute sécurité les navires et les pirogues au départ et tout au long de la course par tous les membres présents et leur représentant sur le plan d’eau. Le JRCC sera présent en cas de problème en sus des postes de contrôles (PC) médicaux prévus par le comité organisateur, la gendarmerie quant à elle sera là pour s’assurer que les règles soient respectées. 

Pour la bonne gestion de cette manifestation, un arrêté rédigé par la DPAM viendra compléter les dispositifs pris le comité organisateur pour réguler la circulation maritime dans les eaux lagunaires, celui-ci sera présenté en conseil des ministres dans les semaines à venir.  

Notamment, l’arrêté prévoit l’interdiction de circuler dans les zones définies pour la course pendant des heures précises. Cet arrêté s’appliquera pour tous, plaisanciers, professionnels de la mer, cabotiers, chasseurs sous-marins, charters… afin de prévenir tout accident. 

Il existe une règlementation concernant les catégories des navires, en effet ils ne sont pas tous autorisés et surtout en capacité de faire la traversée, le comité et la DPAM appelle à la vigilance. 

La DPAM rappelle qu’il est de la responsabilité de chaque capitaine de s’assurer qu’ils respectent la capacité maximale de charge du navire et donc du nombre de passagers à bord. De plus, elle rappelle que les navires doivent être immatriculés (posséder un PY) et être munis du matériel de sécurité obligatoire au regard de leur catégorie. Tout contrevenant à la règlementation en la matière s’expose à des poursuites.