Dimanche 29 mars 2020 – À bord du vol dernier United Arilines hier samedi soir, rapporte Radio 1, se trouvait un groupe de navigateurs tout juste arrivé des Marquises. Ils ont dû stopper net leur tour du monde et leur traversée du Pacifique pour pouvoir être sûr de rentrer chez eux avant la fermeture du ciel. Pour atteindre Faa’a depuis Nuku Hiva, ils ont sorti leur chéquier et affrété un vol spécial d’Air Tahiti, qui a au passage permis des évacuations sanitaires et l’acheminement de matériel médical.

C’est donc un gros soulagement pour ces 19 Américains, Anglais, Danois, Français ou Italiens. Ils ont pu embarquer hier soir à bord du dernier vol commercial à décoller de Faa’a, avant la suspension complète du trafic aérien. Un vol United reliant Tahiti à San Francisco, que le petit groupe a bien cru ne pas réussir à
« attraper ». Car quelques jours plus tôt, ces navigateurs étaient sur leur bateaux aux large des Marquises….

Paul Hofer, un des skippers, dont la femme Gina a organisé depuis le Kansas une bonne partie de l’opération, a donc avancé à tous le prix du charter, soit 4,2 millions de francs. « Ça n’a rien coûté à la compagnie ou aux Polynésiens », explique-t-il, racontant comment il a passé un appel aux voiliers de la zone pour leur proposer cette solution d’évacuation….

Radio 1 précise que tous les navigateurs étaient en mer depuis plus de 20 jours et étaient partis du Mexique, pratiquement pas touché, début mars, par le coronavirus. « Cette opération n’a jamais mis en danger l’équipage d’Air Tahiti, ni aucun résident sur le chemin », insiste l’agent consulaire américain.Lire la suite sur Radio 1 

Vous pouvez également lire à ce sujet le reportage de la Dépêche de Tahiti

Image de Une – Radio 1 : Paul Hofer (à d.), qui a avancé aux autres navigateurs le prix du charter vers Tahiti, ©C.R., l’agent consulaire américain Christopher Kozely et Terry, un autre navigateur.