Mardi 23 mars : le journal La Dépêche de Tahiti a souhaité faire un point sur la situation du thonier chinois échoué sur le récif de Arutua depuis un an, c’était le 21 mars 2020, qui n’a pas bougé du récif depuis, et qui se transforme petit à petit en épave. Après une première opération que le propriétaire chinois à confié à l’entreprise locale BOYER, qui a permis de dépolluer l’essentiel du navire en mai 2020, mais qui n’a pas permis de l’extraire du récif, la situation est au point mort. L’expert Hollandais mandaté par le propriétaire pour élaborer la seconde phase du plan a conduit l’armateur à changer d’opérateur; mais il n’a finalement pas contractualisé avec la société HOOKE, spécialisée dans le sauvetage maritime, qu’il a lui-même retenue et qui devait extraire le navire en décembre 2020. Depuis le propriétaire est aux abonnés absent, toujours sous le coup d’une astreinte fixée par le Tribunal administratif de Papeete le 22 février 2021 à 289 millions de francs pacifiques que doivent payer solidairement les deux sociétés concernées, à savoir Shenzhen Shengang Overseas Industrial Co. Ltd. et Lung Soon Ocean Group à titre d’astreinte provisoire, en exécution de l’ordonnance du 30 avril 2020 du juge du référés. L’avocat qui représentait le propriétaire jusqu’à présent a annoncé a la Dépêche de Tahiti qu’il a rompu tout lien avec l’armateur.

La phase judiciaire est toujours en cours.

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