La nappe de pollution laissée dans le sillage du navire entrain de « dégazer » est bien visible.

Source : Facebook Christian COULOMBE

Photo de Une : la pollution a été constatée au large des côtes d’Arue. (Capture d’image Google Earth)

Ci-dessus : Image Polynésie 1ere © Natacha Szilagyi : « voici le bateau en question, qui a été dérouté vers le port de Papeete en attendant la fin de l’enquête » précise la chaine de télévision.

Un navire chinois a été interpellé.

Ce sont des signalements faits par deux avions commerciaux et relayés par le contrôle aérien de l’aéroport de Tahiti-Faa’a qui ont permis d’identifier le navire présumé fautif, un thonier chinois. A la demande du procureur de la république et le temps de l’enquête, le bateau de pêche chinois a été contraint de revenir au port de Papeete qu’il venait de quitter après une escale d’entretien du navire. Son capitaine, indique Polynésie 1ere sur son site internet, nie avoir volontairement dégazé. 

Ce lundi matin, le Dauphin a survolé la zone pour repérer la nappe, indique encore Polynésie 1ere, qui précise qu’une vedette de la base navale a également été dépêchée en mer. A son bord, des gendarmes chargés de prélever des échantillons de ce qui flotte encore dans l’eau. Les résultats, qui devraient tomber dans la journée, permettront « d’affirmer ou d’infirmer une éventuelle pollution » a déclaré le directeur du JRCC, Antoine Ferry, cité par la chaine.

Dimanche 12 mai 2019 vers 15h00, le JRCC Tahiti est informé d’une suspicion de pollution dans le sillage d’un navire en route ayant quittant Papeete et situé à 3 milles nautiques au large de la commune d’Arue. Les signalements proviennent de deux avions commerciaux, relayés par le contrôle aérien de l’aéroport de Faa’a.

Identifié puis contacté par le JRCC Tahiti, le navire à l’origine de la pollution stoppe sa route aux alentours de 15h30. En parallèle, le JRCC Tahiti, sollicite le concours de la brigade nautique de gendarmerie située à Faa’a. Arrivée sur zone, la vedette de gendarmerie constate la présence d’une pollution. Sur ordre du procureur de la République, le navire est dérouté sous escorte de la vedette de la brigade de gendarmerie vers le port de Papeete où il accoste en début de soirée.

Les prévisions de dérive demandées à Météo France par le JRCC Tahiti indiquent que les côtes de Tahiti ne sont pas impactées dans l’immédiat (orientation de dérive vers le nord-ouest pour les prochaines 48 heures).

Même si l’appréciation de la pollution n’a pu être effectuée a priori, il ne s’agit pas d’une pollution de grande ampleur.

Lundi matin, après le lever du soleil, un vol de relocalisation et d’évaluation de situation de la pollution sera réalisé par l’hélicoptère inter-administrations de la Marine nationale. Une reconnaissance sera assurée par les sapeurs-pompiers.

La Direction Polynésienne des Affaires Maritimes a été informée de la situation.

Une enquête judiciaire, ouverte par le parquet de Papeete et conduite par la gendarmerie, est en cours.

(Communiqué du Haut commissariat)

Une nappe en cours de régression

Des prévisions de dérive de la nappe de pollution demandées dimanche à Météo-France par le JRCC Tahiti indiquaient que les côtes de Tahiti ne seraient pas impactées dans l’immédiat en raison d’un phénomène de dérive vers le nord-ouest prévu pour les prochaines 48 heures, précise Tahiti Infos dans son article mis en ligne ce lundi matin.

Le journaliste auteur de l’article, Jean Pierre VIATGE, précise qu’un vol de relocalisation et d’évaluation de situation de la pollution a été réalisé lundi matin, après le lever du soleil par l’hélicoptère inter-administrations de la Marine nationale. Il écrit que ce dernier confirme « la dérive de la nappe de pollution en direction du Nord », indique Antoine Ferri, le directeur du JRCC Tahiti contacté en milieu de matinée. « Ce que est rassurant, c’est que la nappe qui apparaissait hier est en nette régression et en situation de dilution. » Selon les éléments dont il dispose, ce rejet en mer d’hydrocarbures serait consécutif à un nettoyage du pont du navire et non à une opération de dégazage. Une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Papeete et conduite par la gendarmerie, est en cours.

Une reconnaissance maritime par les sapeurs-pompiers doit compléter dans la journée les observations aériennes faites lundi matin par l’hélicoptère de la Marine nationale.

(Source : Tahiti Infos)