Communiqué de presse

Un cas de dengue 2 autochtone a été diagnostiqué à Tahiti le 19/03/2019. Un cas importé de Nouvelle-Calédonie avait été diagnostiqué le 10/02/2019.

Ces deux cas peuvent être liés épidémiologiquement sans qu’on n’en ait la certitude. L’état d’alerte arbovirose de niveau 2 déclaré sur Tahiti le 10/02/2019 est donc prolongé.

Ce sérotype n’ayant pas circulé sur le territoire depuis l’an 2000, la population est faiblement immunisée et cet évènement pourrait entraîner une épidémie de grande ampleur.

Des mesures de lutte anti-vectorielle et une recherche active de cas vont être entreprises dans les jours à venir.

Au-delà des actions mises en œuvre par la Direction de la santé, chacun peut être acteur pour contrôler et limiter l’ampleur d’une épidémie, par les actions suivantes :
– éliminer chaque semaine les gîtes larvaires autour de son domicile et de son lieu de travail
– se protéger des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs…)
– consulter un médecin en cas de fièvre supérieure à 38°C.

Le nouveau cas est une personne qui réside à Papeete dans le quartier Taunoa. Ainsi, la Direction de la santé annonce des traitements insecticides prévus ce vendredi 22 mars et le lundi 25 mars à partir de 6 heures du matin aux alentours du secteur de Patutoa. Ils peuvent être repoussés en cas de pluie ou de vent forts. L’objectif de ces traitements est d’éviter la diffusion de la dengue de type 2 et une épidémie de grande ampleur.

Le Centre d’hygiène et de salubrité publique entreprend plusieurs mesures pour contrôler et limiter l’épidémie de dengue, dont des opérations de porte-à-porte qui seront menées dans les prochains jours en collaboration avec la commune de Papeete, comme l’explique la directrice du Centre d’hygiène, Glenda Melix.