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VOS QUESTIONS SUR
LE SURPOIDS ET L’OBÉSITÉ

La cause directe du surpoids est un déséquilibre qualitatif et quantitatif entre les besoins énergétiques de l’organisme et les apports énergétiques provenant de notre alimentation.

Les causes indirectes sont :

  • La disponibilité facile d’aliments transformés riches en sucre, graisse et sel et de densité énergétique élevée,
  • Des modes de vie favorables à la sédentarité au profit de l’activité physique,
  • Des facteurs génétiques.

L’excès de poids corporel est un facteur de risque majeur de développer des maladies non transmissibles telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les cancers et les maladies de souffrance psycho-sociale.

VOS QUESTIONS SUR
LE SURPOIDS ET L’OBÉSITÉ

La cause directe du surpoids est un déséquilibre qualitatif et quantitatif entre les besoins énergétiques de l’organisme et les apports énergétiques provenant de notre alimentation.

Les causes indirectes sont :

  • La disponibilité facile d’aliments transformés riches en sucre, graisse et sel et de densité énergétique élevée,
  • Des modes de vie favorables à la sédentarité au profit de l’activité physique,
  • Des facteurs génétiques.

L’excès de poids corporel est un facteur de risque majeur de développer des maladies non transmissibles telles que le diabète, les maladies cardio-vasculaires, les cancers et les maladies de souffrance psycho-sociale.

PROGRAMME DE SANTÉ

La Polynésie française au même titre que les îles et états insulaires du Pacifique sud présente des prévalences élevées de surpoids et obésité.

Au regard de 2 enquêtes (1995 et 2010), la surcharge pondérale s’est stabilisée au sein de la population mais reste fortement élevée. 70% de la population adulte est en surpoids dont 40% au stade d’obésité. Cette problématique de santé publique affecte dès le plus jeune âge, la population infantile est fortement touchée. La dernière enquête qui le révèle a été réalisée sur des enfants âgés de 7 à 9 ans et montre une prévalence de 36% de surpoids dont 16% en obésité.

En croisant ce constat avec la présence d’autres facteurs de risque au sein de la population (consommation de tabac et d’alcool, hypertension artérielle, faible pratique d’activité physique, faible consommation de fruits et légumes), on estime que 45% de la population présente un risque de développer une maladie non transmissible.

La lutte contre le surpoids et l’obésité se fait à plusieurs niveaux en fonction des cibles de population et de manière intersectorielle pour promouvoir de saines habitudes de vie (éducation, agriculture, communes, associations, CPS, structures de santé, médecine du travail, entreprises privées…) :

  • La prévention universelle destinée à l’ensemble de la population, quelque soit l’état de santé et des différences de risques. Elle applique les principes et les interventions de la promotion de la santé.
  • la prévention sélective/orientée qui s’adresse aux sous-groupes de la population qui présentent des risques élevés de développer un problème de santé. Le but est de développer une meilleure connaissance du problème dans ces groupes et de faire en sorte de développer leurs aptitudes à gérer plus efficacement les facteurs de risque présents.
  • La prévention ciblée concerne les sujets identifiés à haut risque (par exemple les personnes en surpoids qui ne sont pas encore obèses). Elle propose des actions spécifiques individuelles d’aide et de prise en charge (programme d’éducation thérapeutique des enfants et des adultes en surpoids, etc.)

Ainsi, la Polynésie française s’est dotée dès 1999 d’un programme de prévention des pathologies de surcharge intitulé « Vie saine et poids santé ». Il se décline en 5 axes stratégiques :

  • informer la population (campagne de lutte contre la consommation excessive de sel, campagne de promotion de saines habitudes de vie avec la EA’ttitude, campagne de promotion de l’allaitement maternel, émissions d’information, guides et outils pour le grand public…)
  • favoriser la mise en place d’un environnement propice à une bonne alimentation et promouvoir la pratique de l’activité physique (amélioration de l’alimentation en milieu scolaire, amélioration de l’offre alimentaire, la démarche de santé au travail avec l’engagement de nombreuses entreprises (entreprises actives), appel à projets locaux…)
  • former les partenaires et les relais (crèches et garderies, commerçants…)
  • améliorer les pratiques médicales et organiser la surveillance des pathologies de surcharge

PROGRAMME DE SANTÉ

La Polynésie française au même titre que les îles et états insulaires du Pacifique sud présente des prévalences élevées de surpoids et obésité.

Au regard de 2 enquêtes (1995 et 2010), la surcharge pondérale s’est stabilisée au sein de la population mais reste fortement élevée. 70% de la population adulte est en surpoids dont 40% au stade d’obésité. Cette problématique de santé publique affecte dès le plus jeune âge, la population infantile est fortement touchée. La dernière enquête qui le révèle a été réalisée sur des enfants âgés de 7 à 9 ans et montre une prévalence de 36% de surpoids dont 16% en obésité.

En croisant ce constat avec la présence d’autres facteurs de risque au sein de la population (consommation de tabac et d’alcool, hypertension artérielle, faible pratique d’activité physique, faible consommation de fruits et légumes), on estime que 45% de la population présente un risque de développer une maladie non transmissible.

La lutte contre le surpoids et l’obésité se fait à plusieurs niveaux en fonction des cibles de population et de manière intersectorielle pour promouvoir de saines habitudes de vie (éducation, agriculture, communes, associations, CPS, structures de santé, médecine du travail, entreprises privées…) :

  • La prévention universelle destinée à l’ensemble de la population, quelque soit l’état de santé et des différences de risques. Elle applique les principes et les interventions de la promotion de la santé.
  • la prévention sélective/orientée qui s’adresse aux sous-groupes de la population qui présentent des risques élevés de développer un problème de santé. Le but est de développer une meilleure connaissance du problème dans ces groupes et de faire en sorte de développer leurs aptitudes à gérer plus efficacement les facteurs de risque présents.
  • La prévention ciblée concerne les sujets identifiés à haut risque (par exemple les personnes en surpoids qui ne sont pas encore obèses). Elle propose des actions spécifiques individuelles d’aide et de prise en charge (programme d’éducation thérapeutique des enfants et des adultes en surpoids, etc.)

Ainsi, la Polynésie française s’est dotée dès 1999 d’un programme de prévention des pathologies de surcharge intitulé « Vie saine et poids santé ». Il se décline en 5 axes stratégiques :

  • informer la population (campagne de lutte contre la consommation excessive de sel, campagne de promotion de saines habitudes de vie avec la EA’ttitude, campagne de promotion de l’allaitement maternel, émissions d’information, guides et outils pour le grand public…)
  • favoriser la mise en place d’un environnement propice à une bonne alimentation et promouvoir la pratique de l’activité physique (amélioration de l’alimentation en milieu scolaire, amélioration de l’offre alimentaire, la démarche de santé au travail avec l’engagement de nombreuses entreprises (entreprises actives), appel à projets locaux…)
  • former les partenaires et les relais (crèches et garderies, commerçants…)
  • améliorer les pratiques médicales et organiser la surveillance des pathologies de surcharge

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