GRIPPE SAISONNIÈRE

La vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger contre la grippe.

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2024-2025 se déroule du 12 novembre 2024 au 30 avril 2025.

Le vaccin est gratuit et prioritaire pour les personnes suivantes :

  • Les personnes de 60 ans et plus
  • Les personnes en longue maladie (« Carnet rouge »)
  • Les femmes enceintes (1er, 2e, 3e trimestre)
  • Les personnes en situation d’obésité (IMC ≥ 40)
  • Les personnels navigants (secteurs aérien et maritime), les agents touristiques accompagnant les groupes
  • Et tous les professionnels de santé.

Rapprochez-vous de votre médecin ou de votre pharmacien.

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2024-2025 se déroule du 12 novembre 2024 au 30 avril 2025.

Le vaccin est gratuit et prioritaire pour les personnes suivantes :

  • Les personnes de 60 ans et plus
  • Les personnes en longue maladie (« Carnet rouge »)
  • Les femmes enceintes (1er, 2e, 3e trimestre)
  • Les personnes en situation d’obésité (IMC ≥ 40)
  • Les personnels navigants (secteurs aérien et maritime), les agents touristiques accompagnant les groupes
  • Et tous les professionnels de santé.

Rapprochez-vous de votre médecin ou de votre pharmacien.

VOS QUESTIONS
SUR LA GRIPPE SAISONNIÈRE

La grippe saisonnière est un problème de santé publique en Polynésie française et ailleurs dans le monde. Le virus touche tout le monde sans distinction d’âge, ni de sexe.

Cette maladie peut entraîner des formes graves chez certaines personnes. Chaque année, les épidémies entrainent hospitalisations, réanimation et malheureusement décès, principalement chez les populations les plus vulnérables. Sur la saison 2021/2022, en parallèle des données sur la Covid 19, la grippe a entraîné 408 cas confirmés, dont 255 hospitalisations (62%) et 10 décès.

La vaccination des populations cibles est un atout majeur dans la prévention de cette maladie, elle permet de protéger les personnes vulnérables et de préserver notre système de soins. Bien qu’en augmentation chaque année, la couverture vaccinale des populations cibles reste encore insuffisante en Polynésie française.

La grippe se transmet par des gouttelettes produites en éternuant, en toussant et en parlant. Elles restent brièvement en suspension dans l’air que l’on respire, principalement dans les espaces clos.

Une transmission indirecte est également possible par l’intermédiaire de surfaces (p. ex. poignée de portes, écrans tactiles) qu’une personne malade aurait touchées et sur lesquelles les virus peuvent rester infectieux un certain temps.

En évitant de se toucher le nez, la bouche ou les yeux et en se lavant les mains régulièrement, nous pouvons limiter le risque d’infection indirecte.

Les personnes infectées sont déjà contagieuses un jour avant l’apparition des symptômes. C’est pourquoi, afin de limiter la transmission des virus, il est recommandé d’appliquer les mesures barrières essentielles en tout temps (se laver les mains régulièrement, éternuer dans un mouchoir en papier et le jeter immédiatement après).

Généralement les symptômes apparaissent de façon brutale :

Il s’agit : fièvre (>38°c), frissons, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, toux, rhume et parfois des difficultés respiratoires.

Parfois les enfants peuvent également avoir des diarrhées et des douleurs abdominales.

Il peut arriver que les personnes âgées n’aient pas de fièvre.

Généralement, les personnes jeunes dans un bon état de santé sous-jacent guérissent en une semaine environ, mais la toux et la sensation de faiblesse peuvent persister plus longtemps.

Les personnes les plus à risque sont :

  • Personnes de 60 ans et plus ;
  • Personnes en longue maladie (« Carnet rouge ») ;
  • Femmes enceintes (1er, 2e, 3e trimestre) ;
  • Personnes en situation d’obésité (IMC ≥ 40) ;

La grippe ne nécessite pas toujours de se rendre chez le médecin. Cependant, il est conseillé d’y aller si les symptômes s’aggravent ou durent plus d’une semaine.

Les personnes à risque de grippe grave doivent observer attentivement l’évolution de la maladie et consulter immédiatement un médecin en cas de problème .

La plupart du temps, on soulage les symptômes tels que la fièvre ou les douleurs musculaires avec un médicament à base de paracétamol. L’aspirine (acide acétylsalicylique) n’est pas recommandée pour les enfants et les adolescents, car elle peut, rarement, entraîner des complications (syndrome de Reye) lors d’une grippe.

Pendant toute la durée des symptômes, il faut rester à la maison, beaucoup boire et se reposer.

Des médicaments antiviraux peuvent être prescrits aux personnes à risque accru de complications, afin de diminuer la sévérité des symptômes ainsi que le risque de complications.

Les virus de la grippe se modifient d’année en année. Le vaccin doit donc être continuellement adapté aux souches en circulation.

Ainsi, au mois de février, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) établit des recommandations pour les producteurs sur les souches virales qui, doivent être contenues dans le vaccin de la saison suivante, en fonction de celles qui circulent dans le monde à ce moment-là.

De plus, l’immunité acquise par la vaccination contre la grippe s’atténue avec le temps et il est bénéfique de la renforcer.

Cela est possible pour les raisons suivantes :

Couverture insuffisante du vaccin avec les virus circulants : étant donné que la composition du vaccin est respectivement toujours établie en février pour l’hiver suivant. Mais les virus peuvent encore se modifier durant les mois d’été. Dans ce cas, la protection conférée par le vaccin n’est que partielle.

Efficacité trop faible après le vaccin : quelques personnes développent seulement un faible système immunitaire du corps (notamment les personnes âgées et/ou des patient(e)s au système immunitaire affaibli). Leur protection n’est donc que partielle. Si elles attrapent la grippe, les symptômes sont toutefois plus légers et le risque de complication moins élevé.

Durée après le vaccin : il faut compter environ deux semaines avant que le corps ait acquis les défenses immunitaires. Si l’on est contaminé durant cette période, on peut attraper la grippe.

Effets indésirables : 5 à 10% des personnes vaccinées peuvent présenter des réactions telles que fièvre, douleurs musculaires ou des sentiments de malaise peuvent apparaître. Cette réaction résulte de la stimulation des défenses immunitaires. Elle est en tout cas sans danger et disparaît après 1 ou 2 jours.

Lorsque la campagne de vaccination contre la grippe est lancée (entre fin octobre et fin janvier), vous pouvez vous faire vacciner chez votre médecin ainsi que dans les structures de santé (centres médicaux, dispensaires et les pharmacies d’officine conventionnées avec la Direction de la santé).

Les malades sont contagieux à partir du jour précédant l’apparition des symptômes et le restent jusqu’à cinq à sept jours après.

Il est donc important lorsqu’on est malade de rester isolé(e) et de respecter scrupuleusement les gestes barrière.

Le Covid19 n’est pas une contre-indication à la vaccination antigrippale.

Je peux également faire le vaccin contre la grippe le même jour que le vaccin contre la covid 19 (sur un site d’injection différent) ou attendre 15 jours entre les deux vaccins.

  • « La grippe est une maladie grave. » Vrai !

La grippe est une maladie contagieuse qui guérit spontanément le plus souvent.

Toutefois des complications peuvent survenir :
Elles sont dues soit au virus lui-même, soit à une surinfection bactérienne. Les plus fréquentes sont les difficultés respiratoires, l’otite moyenne et la pneumonie.

D’autres, plus rares mais plus sévères, sont notamment la pleurésie (inflammation de la membrane qui entoure les poumons), la méningite (inflammation des méninges), l’encéphalite, la myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et le syndrome de Guillain-Barré (atteinte du système nerveux). Ces complications peuvent survenir chez n’importe qui, mais certains individus ont plus de risques que d’autres. Les plus à risque sont les personnes de 60 ans et plus, celles qui ont une maladie chronique (cardiaque, pulmonaire ou diabète), celles qui ont un déficit immunitaire, celles qui ont un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40 ainsi que les femmes enceintes et les nourrissons (surtout les prématurés)

  • « Le vaccin contre la grippe est dangereux. » Faux !

Un tiers de toutes les personnes vaccinées présentent une rougeur, une légère tuméfaction ou des douleurs au point d’injection, qui diminuent généralement en quelques heures et sans traitement, mais peuvent parfois durer jusqu’à deux jours.

De légers symptômes d’ordre général, tels que fièvre, léger malaise, douleurs musculaires et céphalées apparaissent dans 5 à 10% des cas. Ces réactions diminuent généralement dans les deux jours. Très rarement de l’urticaire, des œdèmes, de l’asthme allergique ou une réaction allergique sévère (choc anaphylactique) peuvent survenir, surtout en cas d’allergie préexistante (voir question 20).

Les troubles neurologiques sont exceptionnels. Un syndrome de Guillain-Barré (SGB) peut survenir dans un cas sur un million de personnes vaccinées. Il faut savoir que le SGB apparaît de manière significative après certaines infections bactériennes ou virales (y compris les virus de la grippe). Ainsi, le vaccin représente une protection contre le SGB.

D’une manière générale, le risque de complications sévères de la grippe est bien plus élevé que le danger d’effets secondaires indésirables graves à la suite du vaccin.

Si je constate un effet indésirable sur mon état de santé suite à la vaccination, je le signale à mon médecin traitant ou sur pharmacovigilance@arass.gov.pf

  • « Je peux attraper la grippe à cause du vaccin ? » Faux !

Non, les fragments de virus inactifs dans le vaccin ne peuvent pas provoquer la grippe.

  • « Les personnes vaccinées peuvent parfois présenter des symptômes grippaux ? » Vrai !

Cela est possible pour les raisons suivantes :
Couverture insuffisante du vaccin avec les virus circulants : étant donné que la composition du vaccin est respectivement toujours établie en février pour l’hiver suivant. Mais les virus peuvent encore se modifier durant les mois d’été. Dans ce cas, la protection conférée par le vaccin n’est que partielle.
Efficacité trop faible après le vaccin : quelques personnes développent seulement un faible système immunitaire du corps (notamment les personnes âgées et/ou des patient(e)s au système immunitaire affaibli). Leur protection n’est donc que partielle. Si elles attrapent la grippe, les symptômes sont toutefois plus légers et le risque de complication moins élevé.
Durée après le vaccin : il faut compter environ deux semaines avant que le corps ait acquis les défenses immunitaires. Si l’on est contaminé durant cette période, on peut attraper la grippe.
Effets indésirables : 5 à 10% des personnes vaccinées peuvent présenter des réactions telles que fièvre, douleurs musculaires ou des sentiments de malaise peuvent apparaître Cette réaction résulte de la stimulation des défenses immunitaires. Elle est en tout cas sans danger et disparaît après un à deux jours.

Pour plus de renseignements, contactez votre médecin traitant, votre pharmacien ou dans les structures de soins de la Direction de la santé (dispensaires, postes de soins, hôpitaux…).

VOS QUESTIONS
SUR LA GRIPPE SAISONNIÈRE

La grippe saisonnière est un problème de santé publique en Polynésie française et ailleurs dans le monde. Le virus touche tout le monde sans distinctio