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PROGRAMME DE SANTE

Contexte en Polynésie

L’alimentation en Polynésie française génère des préoccupations de santé publique, tant par la qualité nutritionnelle des produits disponibles sur le marché que par l’alimentation déséquilibrée des consommateurs.

Le rapport « Alimentation et corpulence en Polynésie française » de 2009 de Yolande Mou, Nicole Cerf et François Beck, indique que le modèle alimentaire polynésien s’est transformé. L’alimentation, à la période pré-occidentale, était composée de végétaux (taro, fe'i…), de viandes et de poissons ou de fruits de mer. La période moderne favorise au contraire la consommation de produits industriels (conserves, glaces, pizzas…). Selon « l'Étude des comportements alimentaires en Polynésie française » de 2018 de l’Institut des statistiques en Polynésie française, 25,4% des personnes déclarent consommer des boissons sucrées quotidiennement, à raison d’une moyenne de 2,6 verres, à tout moment de la journée, et de façon quasi systématique. L'enquête « StepWise » de 2010 montre que, parmi les 3 456 personnes interrogées, 12,7% de la population consomment au moins 5 portions de fruits et légumes par jour et 22,8% déclarent ne pas consommer quotidiennement de fruits ou de légumes.

La suralimentation, conséquence d’une consommation trop importante d’aliments à haute valeur énergétique et pauvres en éléments nutritifs, constitue un facteur d’obésité et entraîne des conséquences importantes sur le système social polynésien (soins, accompagnement, etc.). Les dépenses de santé en 2020 représentaient près de 55,2 milliards de francs pacifique.

De ce fait, la Direction de la santé travaille en collaboration avec la Direction de l’agriculture, la Direction des ressources marines et d’autres administrations de Polynésie française sur le Plan de transition alimentaire 2024-2034. Celui-ci vise à transformer notre système alimentaire afin de procurer à tous, une alimentation saine, accessible et durable utilisant davantage des produits locaux.

Objectifs

La Direction de la santé, en partenariat avec de nombreux acteurs du système alimentaire, fait la promotion d’une alimentation équilibrée, durable et locale afin d'améliorer l'état de santé de la population de Polynésie française. Ainsi, elle lutte contre le développement des maladies non transmissibles, à travers notamment les dispositifs « Ecole et CJA en santé » et « Commune en santé ».

PROGRAMME DE SANTÉ

Contexte en Polynésie

L’alimentation en Polynésie française génère des préoccupations de santé publique, tant par la qualité nutritionnelle des produits disponibles sur le marché que par l’alimentation déséquilibrée des consommateurs.

Le rapport « Alimentation et corpulence en Polynésie française » de 2009 de Yolande Mou, Nicole Cerf et François Beck, indique que le modèle alimentaire polynésien s’est transformé. L’alimentation, à la période pré-occidentale, était composée de végétaux (taro, fe'i…), de viandes et de poissons ou de fruits de mer. La période moderne favorise au contraire la consommation de produits industriels (conserves, glaces, pizzas…). Selon « l'Étude des comportements alimentaires en Polynésie française » de 2018 de l’Institut des statistiques en Polynésie française, 25,4% des personnes déclarent consommer des boissons sucrées quotidiennement, à raison d’une moyenne de 2,6 verres, à tout moment de la journée, et de façon quasi systématique. L'enquête « StepWise » de 2010 montre que, parmi les 3 456 personnes interrogées, 12,7% de la population consomment au moins 5 portions de fruits et légumes par jour et 22,8% déclarent ne pas consommer quotidiennement de fruits ou de légumes.

La suralimentation, conséquence d’une consommation trop importante d’aliments à haute valeur énergétique et pauvres en éléments nutritifs, constitue un facteur d’obésité et entraîne des conséquences importantes sur le système social polynésien (soins, accompagnement, etc.). Les dépenses de santé en 2020 représentaient près de 55,2 milliards de francs pacifique.

De ce fait, la Direction de la santé travaille en collaboration avec la Direction de l’agriculture, la Direction des ressources marines et d’autres administrations de Polynésie française sur le Plan de transition alimentaire 2024-2034. Celui-ci vise à transformer notre système alimentaire afin de procurer à tous, une alimentation saine, accessible et durable utilisant davantage des produits locaux.

Objectifs

La Direction de la santé, en partenariat avec de nombreux acteurs du système alimentaire, fait la promotion d’une alimentation équilibrée, durable et locale afin d'améliorer l'état de santé de la population de Polynésie française. Ainsi, elle lutte contre le développement des maladies non transmissibles, à travers notamment les dispositifs « Ecole et CJA en santé » et « Commune en santé ».

VOS QUESTIONS
SUR L’ALIMENTATION

Bien manger, c’est adopter une alimentation variée et équilibrée, c’est-à-dire manger de tout en quantités adaptées et en lien avec ses sensations alimentaires et ses ressentis. Cela consiste à :

  • Privilégier les aliments bénéfiques à notre santé, de bonne valeur nutritionnelle (fruits, légumes, féculents riches en fibres, poissons, etc.) ;
  • Limiter la consommation de produits propices à l’émergence des maladies non transmissibles comme les produits transformés sucrés (confiseries, boissons sucrées, etc.), salés (gâteaux apéritifs, chips, etc.) et gras (charcuterie, beurre, crème, etc.).

Une alimentation non-équilibrée, tout au long de notre vie, peut mener à des maladies non transmissibles (diabète, maladies cardiovasculaires, cancer, accidents vasculaires cérébraux, etc.). Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) en 2010, 45% des Polynésiens présentent un risque de maladies non transmissibles.

Lorsque l’apport énergétique est égal aux dépenses énergétiques, on dit que la balance énergétique est stable.

Un excès de l’apport alimentaire comparé à ses besoins, crée un déséquilibre de la balance et entraîne une prise de poids (voire même le surpoids ou l’obésité) et potentiellement des maladies associées (diabète, cholestérol, hypertension artérielle, cancers, insuffisances respiratoires, etc.).

A l’inverse, ne pas donner assez d’énergie au corps peut entraîner également des problèmes de santé sur le long terme (carences, dénutrition, etc.).

Le rythme alimentaire correspond aux différents repas pris dans une journée. Au même titre que la portion des repas ou la qualité des aliments, il fait partie intégrante d’une alimentation équilibrée. Mais chaque personne est unique et doit avoir son propre rythme alimentaire, défini en lien avec ses sensations alimentaires. Par exemple :

  • 2 à 3 repas par jour avec éventuellement une collation pour les adultes en bonne santé.
  • 3 repas et une collation pour les enfants.

Les sensations alimentaires sont des mécanismes physiologiques innés mais qui sont généralement modifiés ou perdus avec l’âge. Elles sont essentielles pour adopter une alimentation équilibrée.

J’ai faim

Est-ce que j’ai faim ou est-ce que j’ai envie de manger ? La faim est un signal de notre corps pour répondre à un besoin physique (physiologique). Elle se ressent par des gargouillements, on se sent fatigué, nos émotions sont impactées, etc.

J’ai envie de manger

À la différence, avoir envie de manger est un état psychologique qui est ressenti par une envie compulsive d’un aliment. Cela peut être influencé par l’aspect visuel comme les publicités à la télévision, les odeurs des snacks, notre état émotionnel, notre humeur et nos sentiments (l’ennui, le stress, la fatigue…).

Je n’ai plus faim

Le rassasiement se caractérise par le fait de ne plus avoir faim par une diminution de la faim pendant le repas, ou par la sensation de ne plus avoir de plaisir à manger un aliment précis. C’est le signal pour arrêter de manger.

Il est essentiel d’apprendre à reconnaître et à respecter ses sensations alimentaires.

  1. Débuter un repas quand nous avons faim.
  2. Arrêter de manger quand nous sommes rassasiés.
  3. Ne pas manger quand la satiété est présente, donc que nous n’avons pas faim.
Un plat peut être suffisant, s’il respecte l’équilibre alimentaire. Dans cette situation, le plat fournit tous les apports nutritionnels nécessaires, il n’est donc pas nécessaire de manger une entrée, un plat et un dessert. Prenons par exemple le ma’a Tahiti, il est composé de légumes et de protéines avec le poulet fafa par exemple, de féculents comme le taro, de matières grasses avec le lait de coco et de fruits avec la banane. Tout ce qu’il faut pour un repas équilibré à condition qu’on respecte ses portions.

Manger « 5 portions de fruits et légumes par jour » peut, par exemple, être 2 portions de fruits et 3 portions de légumes.

Pour les fruits

1 portion pour un adulte représente par exemple :

1 portion de fruit :
le creux d’une main remplie
Image 11/2 pamplemousse
Image 21/2 mangue
Image 1