FILARIOSE

La filariose de Bancroft est une maladie provoquée par un ver parasite, Wuchereria bancrofti, transmis par des moustiques vecteurs sous la forme de minuscules larves (larves infectantes).

Elles circulent dans le sang et atteignent les voies lymphatiques pour se transformer en 4 à 6 mois en filaires adultes (macrofilaires). Les adultes mâles et femelles s’accouplent et donnent naissance à des microfilaires qui passent dans le sang et iront infecter d’autres personnes par l’intermédiaire des moustiques.

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VOS QUESTIONS SUR
LA FILARIOSE

La filariose lymphatique est une maladie tropicale causée en Polynésie française par le développement dans le corps humain d’un ver appelé du doux nom de Wuchereria bancrofti variété pacifica.

Ce ver se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire des moustiques Aedes polynesiensis et Aedes Aegypti.

Le passage du parasite dans le moustique est indispensable pour l’accomplissement complet de son cycle de développement.

Les moustiques femelles ingèrent des microfilaires lors d’un repas sanguin sur une personne infectée, qui se développeront et deviendront des larves infestantes.

Ces larves pénétreront chez l’Homme par l’orifice de la piqûre, puis migreront vers le système lympathique ou elles deviendront des vers adultes (macrofiliares dont les femelles produiront des microfilaires à leur tour) qui peuvent alors vivre jusqu’à 10 ans.

La plupart des personnes infectées par la filariose lymphatique (FL) restent asymptomatiques. les symptômes tels que l’hydrocèle et l’éléphantiasis des membres ne surviennent qu’après plusieurs années. Les filaires entraînent dilatation des vaisseaux lymphatiques qui sont responsables de l’augmentation de volume des membres ou des parties génitales masculines. l’évolution est marquée par des épisodes douloureux des parties atteintes.

Liens informatifs :

Manifestations précoces :

  • signes généraux : fièvre , syndrome algique
  • signes locaux : lymphangites d’un membre +/-
  • orchite

Manifestations tardives (incubation 7 à 15 ans)

  • résultent de la répétition des piqûres
  • adénites chroniques
  • éléphantiasis
  • varices lymphatiques
  • hydrocèle
  • chylurie
La prise en charge de la maladie et la prévention des incapacités sont essentielles.
La chirurgie peut soulager la plupart des cas d’hydrocèle.
La gravité clinique et la progression d’un lymphoedème et de ses épisodes inflammatoires aigus peuvent être améliorée en utilisant des mesures simples d’hygiène, de soins de la peau, en faisant de l’exercice, et en surélevant les membres affectés.
Les personnes présentant des lymphœdèmes doivent avoir accès à des soins continus tout au long de leur vie, à la fois pour prendre en charge la maladie et pour prévenir sa progression vers des stades plus avancés.
Le diagnostic

  • Une prise de sang permet de confirmer la présence de microfilaire ou le contact avec le parasite.

La FL est une maladie à des déclaration obligatoire, le médecin ou le professionnel de santé devra envoyer la Do à la veille.sanitaire.arass@administration.gov.pf.

Le traitement

  • DEC ou Notézine® ,albendazole ou zentel ,
  • prise en charge des complications
  • prévention des risques infectieux (soins d’hygiène et prise en charge des plaies)

Ton médecin traitant
Les structures de santé de la Direction de la santé

VOS QUESTIONS SUR
LA FILARIOSE

La filariose lymphatique est une maladie causée en Polynésie française par le développement dans le corps humain d’un ver appelé du doux nom de Wuchereria bancrofti variété pacifica.

Ce ver se transmet d’homme à homme par l’intermédiaire du moustique Aedes polynesiensis qui transmet aussi la filariose cardiaque du chien (Dirofilaria immitis).

Le passage du parasite dans le moustique est indispensable pour l’accomplissement complet de son cycle de développement.
La principale mesure utilisée jusqu’à maintenant pour tenter de juguler la filariose a constitué à distribuer massivement des doses d’albendazole et de diéthylcarbamazine, plus connus sous les noms de « Zentel » et « Notézine ».

Liens informatifs :

Manifestations précoces :

  • signes généraux : fièvre , syndrome algique
  • signes locaux : lymphangites d’un membre +/-
  • orchite

Manifestations tardives (incubation 7 à 15 ans)

  • résultent de la répétition des piqûres
  • adénites chroniques
  • éléphantiasis
  • varices lymphatiques
  • hydrocèle
  • chylurie
La prise en charge de la maladie et la prévention des incapacités sont essentielles.
La chirurgie peut soulager la plupart des cas d’hydrocèle.
La gravité clinique et la progression d’un lymphoedème et de ses épisodes inflammatoires aigus peut être améliorée en utilisant des mesures simples d’hygiène, de soins de la peau, en faisant de l’exercice, et en surélevant les membres affectés.
Les personnes présentant des lymphœdèmes doivent avoir accès à des soins continus tout au long de leur vie, à la fois pour prendre en charge la maladie et pour prévenir sa progression vers des stades plus avancés.

Le diagnostic

  • Une prise de sang permet de confirmer la présence de microfilaire ou le contact avec le parasite

Le traitement

  • DEC ou Notézine® ,albendazole ou zentel ,
  • prise en charge des complications
  • prévention des risques infectieux (soins d’hygiène et prise en charge des plaies)

PROGRAMME DE SANTÉ

En 1999, la Polynésie française, a adhéré au Programme d’élimination de la filariose lymphatique dans le Pacifique (PacELF) de l’OMS. La principale mesure utilisée jusqu’en 2021 pour tenter de juguler la filariose a constitué à distribuer massivement des doses d’albendazole et diéthylcarbamazine, plus connus sous les noms de « Zentel » et « Notézine ». Cette distribution se fait sous la forme d’une prise Observée Directe par un professionnel de santé ou d’un ambassadeur (POD) depuis 2010 dans le but d’obtenir un taux de couverture médicamenteuse plus précis.

Depuis 2023, l’introduction d’une troisième molécule : l’ivermectine, fournie par l’OMS sous le nom de Mectizan permettra d’accélérer l’élimination de la FL sur un délai plus court.

Les principaux moustiques vecteus sont Aedes polynesiensis et Aedes Aegypti. Ils se reproduisent dans les eaux stagnantes à l’intérieur de récipients naturels (tours d’ar