Tuberculose2022-09-20T11:42:01-10:00

TUBERCULOSE

La tuberculose est une maladie contagieuse provoquée par un microbe qui infecte les poumons mais peut aussi toucher les ganglions, les os, le foie,…

Le microbe responsable est une bactérie appelée bacille de Koch (BK) ou Mycobacterium tuberculosis.

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VOS QUESTIONS SUR
LA TUBERCULOSE

L’homme est le seul vecteur de transmission.

La transmission de la tuberculose se fait par voie aérienne :

  • lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, de minuscules gouttelettes contenant les germes sont projetées dans l’air,
  • ces bactéries en suspension peuvent être inhalées par toute personne se trouvant à proximité, par le nez et/ou la bouche,
  • les microbes descendent le long de la trachée et des bronches et atteignent ensuite les poumons qui constituent alors le foyer initial,
  • à partir des poumons, les bactéries peuvent être disséminées par la circulation sanguine vers d’autres régions de l’organisme.
  • dans les semaines qui suivent l’infection, généralement, le système immunitaire (système de défense contre l’infection), réagit à la présence des bactéries en empêchant leur multiplication et leur dissémination.

Dans 90% des cas, une personne infectée par le bacille de Koch ne développe pas la maladie de la tuberculose. Elle peut même ne jamais en présenter de symptôme durant toute sa vie. Dans ce cas-là, elle ne pourra pas non plus transmettre la bactérie car elle n’est pas présente dans ses expectorations. En moyenne 10% des personnes infectées développeront la maladie tuberculeuse au cours de leur vie. En général, la tuberculose se transmet aux personnes qui passent beaucoup de temps avec le malade, particulièrement ceux qui vivent dans la même maison.

  • Toux depuis plus de 15 jours
  • Fatigue constante
  • Manque d’appétit
  • Amaigrissement
  • Sueurs nocturnes
  • Présence de sang dans les crachats

Ces symptômes sont communs à beaucoup d’autres maladies.

Plusieurs tests médicaux existent qui permettent de déterminer si une personne a seulement été exposée aux bacilles de Koch ou a développé une maladie:

  • Tests intradermiques (tuberculine)
  • Radiographie pulmonaire
  • Examens des expectorations
  • Examen d’autres tissus (sang, urine, foie…)

Une déclaration obligatoire de tuberculose est faite par le médecin, et adressée au Bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé. La coordination du suivi des malades et de leur entourage est assurée par les services de la Direction de la Santé, en liaison avec les hôpitaux, dispensaires, médecins traitants, les laboratoires et les cellules de santé publique des îles pour s’assurer du bon déroulement du traitement de chaque malade.

Toute personne présentant un ou plusieurs de ces symptômes doit consulter un médecin.
Ce vaccin s’appelle le B.C.G. (Bacille de Calmette et Guérin), et est utilisé depuis 1921. C’est un vaccin préparé à partir de bacilles tuberculeux dont le pouvoir infectant  a été diminué.

La vaccination par le BCG n’empêche pas l’apparition de la maladie et a peu d’influence sur l’incidence de la tuberculose. Son efficacité est estimée à 50 % en moyenne. Chez le petit enfant, cette efficacité est supérieure (80 %), et surtout le BCG protège l’enfant des formes graves que sont la méningite ou la forme miliaire.

La vaccination généralisée par le BCG à la naissance et jusqu’à 3 mois est obligatoire en Polynésie française (délibération 68-74 du 23 août 1968, arrêté 2728/S du 17 octobre 1968 et arrêté 451 CM du 1er avril 2010).

Il n’y a pas d’injection de rappel. Elle reste fortement recommandée pour les enfants de 3 mois à 15 ans ; après l’âge de trois mois, une IDR doit être réalisée avant la vaccination par le BCG.

Un malade doit prévenir la diffusion de ces microbes dans l’air en se couvrant la bouche lors de la toux ou d’un éternuement. Il doit dans certains cas être isolé à l’hôpital en début de traitement et porter un masque.

Un malade qui prend régulièrement son traitement ne représente plus un risque de contagion pour son entourage, après 2 à 5 semaines.

Des enquêtes de dépistage sont systématiquement réalisées dans l’entourage proche des malades pour rechercher d’autres personnes infectées, afin de prévenir la transmission de la maladie. Des consultations, tests cutanés et radiographies pulmonaires pourront être proposés aux personnes ayant été en contact rapproché avec le malade.

La tuberculose est une maladie dont on guérit si le traitement est pris tous les jours pendant 6 mois.

Le traitement a pour but de détruire les bactéries présentes dans les organes infectés et est basé sur une association de quatre antibiotiques :

  • l’Isoniazide (INH) : Rimifon® (Hépato-toxique)
  • le Rifampicine (RFP) : Rifadine® (inducteur enzymatique, il inactive les AC, contraception, corticoïde)
  • l’Ethambutol (EMB) : Myambutol® (dangereux pour les yeux)
  • le Pyrazinamide (PZD) : Pirilène® (crise de goutte)

Les modalités de traitement dépendent du type de tuberculose et de la sensibilité aux antibiotiques de la bactérie.

Pour aider à la prise régulière du traitement, celui-ci se fait sous la supervision d’une autre personne conformément aux recommandations de l’OMS. Cette tierce personne (infirmier ou membre de la famille), va vérifier que le traitement est bien pris chaque jour le matin à jeun.

Les objectifs du traitement sont les suivants :

  • obtenir une guérison rapide pour supprimer les risques de contagion
  • réduire les risques de rechute ultérieure de la maladie
  • empêcher l’apparition de souches de BK résistantes aux antituberculeux

VOS QUESTIONS SUR
LA TUBERCULOSE

L’homme est le seul vecteur de transmission.

La transmission de la tuberculose se fait par voie aérienne :

  • lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, de minuscules gouttelettes contenant les germes sont projetées dans l’air,
  • ces bactéries en suspension peuvent être inhalées par toute personne se trouvant à proximité, par le nez et/ou la bouche,
  • les microbes descendent le long de la trachée et des bronches et atteignent ensuite les poumons qui constituent alors le foyer initial,
  • à partir des poumons, les bactéries peuvent être disséminées par la circulation sanguine vers d’autres régions de l’organisme.
  • dans les semaines qui suivent l’infection, généralement, le système immunitaire (système de défense contre l’infection), réagit à la présence des bactéries en empêchant leur multiplication et leur dissémination.

Dans 90% des cas, une personne infectée par le bacille de Koch ne développe pas la maladie de la tuberculose. Elle peut même ne jamais en présenter de symptôme durant toute sa vie. Dans ce cas-là, elle ne pourra pas non plus transmettre la bactérie car elle n’est pas présente dans ses expectorations. En moyenne 10% des personnes infectées développeront la maladie tuberculeuse au cours de leur vie. En général, la tuberculose se transmet aux personnes qui passent beaucoup de temps avec le malade, particulièrement ceux qui vivent dans la même maison.

  • Toux depuis plus de 15 jours
  • Fatigue constante
  • Manque d’appétit
  • Amaigrissement
  • Sueurs nocturnes
  • Présence de sang dans les crachats

Ces symptômes sont communs à beaucoup d’autres maladies.

Plusieurs tests médicaux existent qui permettent de déterminer si une personne a seulement été exposée aux bacilles de Koch ou a développé une maladie:

  • Tests intradermiques (tuberculine)
  • Radiographie pulmonaire
  • Examens des expectorations
  • Examen d’autres tissus (sang, urine, foie…)

Une déclaration obligatoire de tuberculose est faite par le médecin, et adressée au Bureau de veille sanitaire de la Direction de la santé. La coordination du suivi des malades et de leur entourage est assurée par les services de la Direction de la Santé, en liaison avec les hôpitaux, dispensaires, médecins traitants, les laboratoires et les cellules de santé publique des îles pour s’assurer du bon déroulement du traitement de chaque malade.

Toute personne présentant un ou plusieurs de ces symptômes doit consulter un médecin.
Ce vaccin s’appelle le B.C.G. (Bacille de Calmette et Guérin), et est utilisé depuis 1921. C’est un vaccin préparé à partir de bacilles tuberculeux dont le pouvoir infectant  a été diminué.

La vaccination par le BCG n’empêche pas l’apparition de la maladie et a peu d’influence sur l’incidence de la tuberculose. Son efficacité est estimée à 50 % en moyenne. Chez le petit enfant, cette efficacité est supérieure (80 %), et surtout le BCG protège l’enfant des formes graves que sont la méningite ou la forme miliaire.

La vaccination généralisée par le BCG à la naissance et jusqu’à 3 mois est obligatoire en Polynésie française (délibération 68-74 du 23 août 1968, arrêté 2728/S du 17 octobre 1968 et arrêté 451 CM du 1er avril 2010).

Il n’y a pas d’injection de rappel. Elle reste fortement recommandée pour les enfants de 3 mois à 15 ans ; après l’âge de trois mois, une IDR doit être réalisée avant la vaccination par le BCG.

Un malade doit prévenir la diffusion de ces microbes dans l’air en se couvrant la bouche lors de la toux ou d’un éternuement. Il doit dans certains cas être isolé à l’hôpital en début de traitement et porter un masque.

Un malade qui prend régulièrement son traitement ne représente plus un risque de contagion pour son entourage, après 2 à 5 semaines.

Des enquêtes de dépistage sont systématiquement réalisées dans l’entourage proche des malades pour rechercher d’autres personnes infectées, afin de prévenir la transmission de la maladie. Des consultations, tests cutanés et radiographies pulmonaires pourront être proposés aux personnes ayant été en contact rapproché avec le malade.

La tuberculose est une maladie dont on guérit si le traitement est pris tous les jours pendant 6 mois.

Le traitement a pour but de détruire les bactéries présentes dans les organes infectés et est basé sur une association de quatre antibiotiques :

  • l’Isoniazide (INH) : Rimifon® (Hépato-toxique)
  • le Rifampicine (RFP) : Rifadine® (inducteur enzymatique, il inactive les AC, contraception, corticoïde)
  • l’Ethambutol (EMB) : Myambutol® (dangereux pour les yeux)
  • le Pyrazinamide (PZD) : Pirilène® (crise de goutte)

Les modalités de traitement dépendent du type de tuberculose et de la sensibilité aux antibiotiques de la bactérie.

Pour aider à la prise régulière du traitement, celui-ci se fait sous la supervision d’une autre personne conformément aux recommandations de l’OMS. Cette tierce personne (infirmier ou membre de la famille), va vérifier que le traitement est bien pris chaque jour le matin à jeun.

Les objectifs du traitement sont les suivants :

  • obtenir une guérison rapide pour supprimer les risques de contagion
  • réduire les risques de rechute ultérieure de la maladie
  • empêcher l’apparition de souches de BK résistantes aux antituberculeux

PROGRAMME DE SANTÉ

La tuberculose reste une des premières causes de mortalité dans le monde.

La Stratégie OMS pour mettre fin à la tuberculose, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2014 appelle à réduire de 90 % le nombre de décès par tuberculose et de 80 % le taux d’incidence de la maladie d’ici à 2030, par rapport à 2015.

En Polynésie française, la tuberculose est encore présente sur l’ensemble du territoire.

Avec 55 nouveaux cas déclarés, l’incidence de la tuberculose en Polynésie française est de 20,1/100 000 habitants en 2016.

La lutte contre la tuberculose est basée sur un programme  intégrant tous les acteurs du secteur public et privé. Ce programme est sous la responsabilité de la Direction de la santé, la coordination étant assurée par le Bureau de Veille Sanitaire (BVS) en collaboration avec le Bureau des Programmes des Pathologies Infectieuses (BPPI).

PROGRAMME DE SANTÉ

La tuberculose reste une des premières causes de mortalité dans le monde.

La Stratégie OMS pour mettre fin à la tuberculose, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en 2014 appelle à réduire de 90 % le nombre de décès par tuberculose et de 80 % le taux d’incidence de la maladie d’ici à 2030, par rapport à 2015.

En Polynésie française, la tuberculose est encore présente sur l’ensemble du territoire.

Avec 55 nouveaux cas déclarés, l’incidence de la tuberculose en Polynésie française est de 20,1/100 000 habitants en 2016.

La lutte contre la tuberculose est basée sur un programme  intégrant tous les acteurs du secteur public et privé. Ce programme est sous la responsabilité de la Direction de la santé, la coordination étant assurée par le Bureau de Veille Sanitaire (BVS) en collaboration avec le Bureau des Programmes des Pathologies Infectieuses (BPPI).

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