CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Le dépistage du cancer du col de l’utérus,
c’est tous les 3 ans entre 25 et 64 ans.
Pour plus de renseignements, contacter l’institut du cancer de la Polynésie (ICPF) au 40 47 35 00 ou par mail depistage@icpf.pf
CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Le dépistage du cancer du col de l’utérus,
c’est tous les 3 ans entre 25 et 64 ans.
Pour plus de renseignements, contacter l’institut du cancer de la Polynésie (ICPF) au 40 47 35 00 ou par mail depistage@icpf.pf
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VOS QUESTIONS SUR
LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus.
L’HPV se transmet très facilement par contact sexuel, quelle que soit sa forme (pénétration, caresse génitale, relation oro-génitale ou oro-anale). L’infection par ce virus est fréquente puisque 80 % des femmes sont infectées au moins une fois dans leur vie. La plupart du temps, le virus disparaît spontanément. Mais, chez 10 % des femmes infectées, le virus persiste pendant plusieurs années au niveau du col de l’utérus et peut alors provoquer des lésions précancéreuses, susceptibles d’évoluer vers un cancer du col de l’utérus.
Les lésions précancéreuses correspondent à des modifications des cellules de l’épithélium du col de l’utérus, autrement dit du tissu qui le recouvre. Ces lésions ont la particularité de pouvoir évoluer vers un cancer.
Ces lésions peuvent exister sous des formes plus ou moins graves. Quel que soit le grade des lésions précancéreuses, elles peuvent évoluer de différentes manières : elles peuvent disparaître spontanément, persister, progresser vers une lésion plus sévère ou vers un cancer.
La survenue d’un cancer du col de l’utérus faisant suite à l’apparition puis à la progression de lésions précancéreuses, il existe un temps relativement important pour prévenir le cancer, c’est-à-dire pour détecter puis traiter les lésions précancéreuses avant qu’elles ne se transforment en cancer. C’est là tout l’intérêt du dépistage.
Il repose sur la réalisation de frottis cervico-utérins, c’est-à-dire le prélèvement de cellules à la surface du col de l’utérus qui sont ensuite analysées.
Le frottis est recommandé tous les trois ans, après deux frottis normaux espacés d’un an, pour toutes les femmes âgées entre 25 et 64 ans ayant ou ayant eu des relations sexuelles. La vaccination contre les principaux types d’HPV est un moyen complémentaire d’agir contre ce cancer.
Certains symptômes peuvent néanmoins apparaître comme :
- des saignements après les rapports sexuels,
- des saignements en dehors des périodes de règles,
- des douleurs pendant les rapports sexuels,
- des pertes,
- des douleurs dans la zone pelvienne, une gêne pour uriner, une tension douloureuse avec une envie pressante et continuelle d’aller à la selle,
- des douleurs lombaires.
Ces symptômes ne sont pas spécifiques d’un cancer du col de l’utérus et peuvent avoir d’autres causes. Il est important de les signaler à votre médecin afin qu’il en détermine l’origine.
Pour établir le diagnostic, des prélèvements sont réalisés au niveau des lésions du col de l’utérus. C’est l’examen anatomopathologique de ces prélèvements qui confirme le diagnostic de cancer du col de l’utérus.
Différents types de traitements sont utilisés pour traiter les cancers du col de l’utérus comme la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie, la chimiothérapie.
Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou associés les uns aux autres.
Guérir d’un cancer du col de l’utérus dépend de nombreux facteurs : la taille et le type de cancer, le stade de la maladie, l’âge de la femme, etc.
De manière générale, plus le cancer du col de l’utérus est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.
VOS QUESTIONS SUR
LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus.
L’HPV se transmet très facilement par contact sexuel, quelle que soit sa forme (pénétration, caresse génitale, relation oro-génitale ou oro-anale). L’infection par ce virus est fréquente puisque 80 % des femmes sont infectées au moins une fois dans leur vie. La plupart du temps, le virus disparaît spontanément. Mais, chez 10 % des femmes infectées, le virus persiste pendant plusieurs années au niveau du col de l’utérus et peut alors provoquer des lésions précancéreuses, susceptibles d’évoluer vers un cancer du col de l’utérus.
Les lésions précancéreuses correspondent à des modifications des cellules de l’épithélium du col de l’utérus, autrement dit du tissu qui le recouvre. Ces lésions ont la particularité de pouvoir évoluer vers un cancer.
Ces lésions peuvent exister sous des formes plus ou moins graves. Quel que soit le grade des lésions précancéreuses, elles peuvent évoluer de différentes manières : elles peuvent disparaître spontanément, persister, progresser vers une lésion plus sévère ou vers un cancer.
La survenue d’un cancer du col de l’utérus faisant suite à l’apparition puis à la progression de lésions précancéreuses, il existe un temps relativement important pour prévenir le cancer, c’est-à-dire pour détecter puis traiter les lésions précancéreuses avant qu’elles ne se transforment en cancer. C’est là tout l’intérêt du dépistage.
Il repose sur la réalisation de frottis cervico-utérins, c’est-à-dire le prélèvement de cellules à la surface du col de l’utérus qui sont ensuite analysées.
Le frottis est recommandé tous les trois ans, après deux frottis normaux espacés d’un an, pour toutes les femmes âgées entre 25 et 64 ans ayant ou ayant eu des relations sexuelles. La vaccination contre les principaux types d’HPV est un moyen complémentaire d’agir contre ce cancer.
Certains symptômes peuvent néanmoins apparaître comme :
- des saignements après les rapports sexuels,
- des saignements en dehors des périodes de règles,
- des douleurs pendant les rapports sexuels,
- des pertes,
- des douleurs dans la zone pelvienne, une gêne pour uriner, une tension douloureuse avec une envie pressante et continuelle d’aller à la selle,
- des douleurs lombaires.
Ces symptômes ne sont pas spécifiques d’un cancer du col de l’utérus et peuvent avoir d’autres causes. Il est important de les signaler à votre médecin afin qu’il en détermine l’origine.
Pour établir le diagnostic, des prélèvements sont réalisés au niveau des lésions du col de l’utérus. C’est l’examen anatomopathologique de ces prélèvements qui confirme le diagnostic de cancer du col de l’utérus.
Différents types de traitements sont utilisés pour traiter les cancers du col de l’utérus comme la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie, la chimiothérapie.
Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou associés les uns aux autres.
Guérir d’un cancer du col de l’utérus dépend de nombreux facteurs : la taille et le type de cancer, le stade de la maladie, l’âge de la femme, etc.
De manière générale, plus le cancer du col de l’utérus est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.
VOS QUESTIONS SUR LE DÉPISTAGE
DU CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par un virus appelé papillomavirus humain (HPV). Ce virus se transmet lors de contacts sexuels, avec ou sans pénétration. Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente.
Dans environ 90 % des cas, l’infection à HPV disparaît spontanément dans les 2 ans. Mais dans certains cas, cette infection persiste et peut provoquer des lésions précancéreuses qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer vers un cancer 10 à 15 ans après l’infection.
Le cancer du col de l’utérus peut être dépisté très tôt grâce à la réalisation d’un test de dépistage. Ce test permet aussi de détecter les lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer. On considère que 90 % des cancers du col de l’utérus pourraient être évités grâce au dépistage.
Le test de dépistage, appelé frottis, repose sur l’analyse d’un prélèvement au niveau du col de l’utérus.
Le frottis est recommandé tous les trois ans pour toutes les femmes âgées de 25 à 64 ans ayant ou ayant eu des relations sexuelles, après deux frottis normaux espacés d’un an.
La vaccination contre les principaux types d’HPV est un moyen d’agir contre ce cancer, complémentaire au dépistage.
L’infection par le virus HPV se fait le plus souvent dans les premières années de la vie sexuelle.
Le cancer du col de l’utérus se développe très lentement sur des lésions provoquées par cette infection qui sont identifiables plusieurs années avant la survenue du cancer. On sait que c’est entre 25 et 64 ans que le risque de développer des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus est le plus important. Avant 25 ans et à partir de 65 ans, c’est le professionnel de santé qui assure votre suivi gynécologique qui détermine, au cas par cas, si votre situation nécessite que vous réalisiez un dépistage.