MENSTRUATIONS
Les menstruations, c’est l’écoulement normal de sang par le vagin, une fois par mois, au moment de la puberté et jusqu’à la ménopause. Les règles correspondent à la perte de la membrane qui tapisse l’utérus, appelée l’endomètre.
QUESTIONS
Oui. Cependant, l’absence de règles peut tout à fait être naturelle lorsque, par exemple, la femme est enceinte, allaite ou approche de la ménopause. Mais en dehors de ces situations, l’absence de règles peut être un signe révélateur d’un stress chronique ou encore d’un problème de santé comme l’anorexie ou d’un trouble de la glande thyroïde. Il faut alors consulter son médecin traitant ou son gynécologue.
La période entre le premier jour des règles et le premier jour des règles suivantes s’appelle le “cycle menstruel”. Il dure en moyenne 26 à 28 jour mais il peut varier d’une femme à l’autre.
En effet, il peut être plus court (21 jours) ou plus longs (35 jours). Mais pour une femme, ce cycle sera toujours le même à quelques jours près. Il est important de bien connaitre son corps et son cycle et de noter sur un calendrier des règles leur date de survenue.
A noter que les règles peuvent s’arrêter lors de certaines situations particulières : la grossesse, la prise de certaines méthodes contraceptives (implant, pilule…), la perte ou la prise de poids importante, le stress ou certaines maladies…
Non. Les règles n’ont pas pour fonction d’éliminer les toxines ou impuretés de l’organisme. Elles ne purifient pas le corps, ne le « nettoient » pas. Au cours du cycle, l’endomètre s’épaissit et se vascularise en vue d’accueillir un futur embryon. En l’absence de fécondation, ces tissus devenus excédentaires sont éliminés, d’où les saignements mensuels.
Les femmes ne sont pas toutes égales face aux règles. Certaines ont des cycles très courts et donc des menstruations qui reviennent plus souvent. La durée des règles est elle aussi très variable, entre 3 et 7 jours selon les femmes. Si l’on veut calculer la quantité de protections hygiéniques que nous achetons au cours d’une vie, il faut aussi prendre en compte la quantité des saignements. Certaines ont en effet un flux très abondant et ont besoin de changer de serviette ou de tampon plus souvent. En moyenne, durant leurs règles, les femmes utilisent 22 tampons ou serviettes.
Les produits d’hygiène féminine peuvent être séparés en deux catégories : les protections externes, en contact avec la vulve (serviettes hygiéniques ou protège-slips, jetables ou réutilisables, culottes menstruelles) et les protections internes, insérées dans le vagin (tampons à usage unique ou coupes menstruelles réutilisables).
C’est une maladie grave, parfois mortelle, pouvant survenir au cours des règles lors de la mauvaise utilisation de protection périodique vaginale comme les tampons ou les coupes menstruelles. Le vagin abrite naturellement un microbiote de bactéries qui nous veut du bien, et qui est bénéfique pour notre corps.
1% des femmes, portent dans leur vagin une bactérie de la famille des staphylocoques dorés, qui, en général, ne leur posera aucun problème. Cependant, quand on utilise un tampon ou une cup, le sang stagne dans le vagin, ce qui est favorable à la prolifération de cette bactérie qui est capable de produire une toxine. Cette toxine peut s’attaquer à nos organes, et peut entrainer des complications graves, parfois même le décès.
Le problème n’est donc pas le tampon ou la cup, mais leur mauvaise utilisation, lorsqu’ils sont laissés trop longtemps dans le corps. Pas de panique : cette maladie, bien que grave, est très rare, et surtout évitable. Il suffit de changer son tampon ou sa cup toutes les 4 à 6h minimum, et privilégier les serviettes périodiques la nuit.
Parfois, les modifications hormonales avant et pendant les règles, peuvent faire ressentir des symptômes comme : ballonnements, maux de tête, transpiration augmentée, changement d’humeur, anxiété… C’est ce qu’on appelle le syndrome pré menstruel.
Les symptômes peuvent arriver plusieurs jours avant les règles, et disparaissent en général peu après leur arrivée. Bien que gênants, ces symptômes ne sont pas graves et finissent par régresser spontanément.
Toutes les femmes n’ont pas ces symptômes en particulier lorsque l’on prend une contraception comme la pilule ou l’implant.
Elles peuvent l’être. Les douleurs lors des règles sont appelées dysménorrhée. La dysménorrhée primaire apparaît dès les premières règles chez l’adolescente et elle est sans gravité le plus souvent. Elle est secondaire lorsqu’elle survient chez la jeune femme à distance de la puberté. Dans ce dernier cas, une maladie en cause est recherchée. Ces douleurs peuvent être dues à : une endométriose (développement de muqueuse utérine dans un organe où elle ne devrait pas se trouver, trompes de Fallope, ovaires, vagin, vessie, cavité abdominale, etc.), une infection génitale chronique, des troubles ovariens, des polypes de l’utérus, etc. De fait, elles justifient un examen médical soigneux.
Cette maladie chronique provoque des douleurs aiguës et perturbantes au moment des règles, pendant les rapports sexuels et à l’heure de déféquer et/ou d’uriner, à des douleurs pelviennes chroniques, des ballonnements, des nausées et de la fatigue, et parfois à une dépression, de l’angoisse et une infertilité. L’endométriose se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle peut entraîner une douleur aiguë dans le bassin et des difficultés à tomber enceinte. Il n’existe actuellement pas de remède contre l’endométriose ; tout traitement vise généralement à en soulager les symptômes. L’endométriose peut apparaître dès les premières règles et durer jusqu’à la ménopause.
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), l’endométriose touche près de 10 % des femmes et des filles en âge de procréer à l’échelle mondiale, soit 190 millions de personnes.
L’endométriose est une maladie complexe qui touche de nombreuses personnes dans le monde, dès leurs premières règles (ménarche) jusqu’à la ménopause, indépendamment de leur origine ethnique ou de leur statut social. On estime que de nombreux facteurs différents contribuent à son développement. L’OMS (Organisation mondiale de la santé) estime qu’à l’heure actuelle, on pense que la maladie découle :
– de menstruations rétrogrades, qui se caractérisent par la remontée de sang menstruel contenant des fragments d’endomètre par les trompes de Fallope et jusque dans la cavité pelvienne, alors même que les règles se produisent et que du sang s’écoule le long du bassin et est évacué de l’organisme par le vagin. Les menstruations rétrogrades peuvent amener des cellules semblables à du matériel utérin à se déposer en dehors de l’utérus, où elles s’implantent et se développent ;
– d’une métaplasie, à savoir la transformation d’un tissu en un autre. Il se pourrait que des cellules situées en dehors de l’utérus se transforment en des cellules semblables à du matériel utérin et commencent à croître ;
– de cellules souches provoquant la maladie, laquelle se propagerait ensuite dans l’organisme à travers les vaisseaux sanguins et lymphatiques.
– D’autres facteurs peuvent contribuer au développement ou à la présence continue d’endomètre ectopique. On sait par exemple que les œstrogènes augmentent les inflammations, le développement de l’endométriose et les douleurs qui y sont associées, et jouent donc un rôle dans la maladie. Le lien entre œstrogènes et endométriose est toutefois complexe, car l’absence d’œstrogènes ne signifie pas forcément l’absence d’endométriose.
SUPPORTS
VOS QUESTIONS
SUR L’ALLAITEMENT
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’allaitement maternel est « l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant ».
C’est pourquoi l’OMS recommande un allaitement maternel exclusif jusqu’aux 6 mois du nourrisson.
Le lait maternel contient tous les nutriments dont un nourrisson a besoin pendant les six premiers mois de sa vie.
Cela correspond aux besoins nutritionnels du bébé, tant en quantité qu’en qualité.
Il apporte des éléments protecteurs anti-infectieux en attendant que le système de défenses du bébé devienne fonctionnel.
La composition du lait maternel varie et évolue constamment :
- du 1er au 5ème jour : colostrum, épais et jaune foncé, très riche en protéines et sels minéraux et pauvre en glucides et lipides
- du 6ème au 10ème jour : lait de transition
- à partir du 10ème jour : lait mature, liquide très clair, riche en glucides et lipides et pauvre en protides et sels minéraux
L’allaitement mixte signifie que le bébé reçoit du lait maternel et du lait en poudre.
L’Organisation Mondiale de la Santé recommande un allaitement exclusif pendant les six premiers mois de la vie du nourrisson.
Un nouveau-né a besoin d’autant de tétées que nécessaire. Son rythme est propre à lui-même.
Les besoins du nouveau-né augmentent parallèlement à sa croissance et définissent son propre rythme (8 à 12 tétées par 24h dans les premières semaines de vie).
Son dos doit être soutenu et permettre de présenter le mamelon bien en face de la bouche du bébé. L’oreille, l’épaule et la hanche du bébé doivent être alignées. Le bébé doit être positionné face à sa maman « pito contre pito ». Cela évitera les fissures ou crevasses au niveau des mamelons.
Il faut boire à sa soif : de l’eau, des jus extraits de fruits frais, des tisanes …
Le café, le thé peuvent être consommés de façon modérée.
Les boissons énergisantes sont fortement déconseillées.
L’alcool et les toxiques sont interdits, et le tabac est très fortement déconseillé à la femme qui allaite. Ils passent dans le lait maternel et sont nuisibles au bébé.
Aucun médicament ne doit être pris sans avis médical. En cas de maladie, la mère qui allaite doit consulter son médecin et l’informer qu’elle allaite et qu’elle souhaite poursuivre son allaitement.
En cas de désaccord, ces heures sont placées au milieu de chaque période.
Article Lp. 1243-3 : http://www.servicedutravail.gov.pf/spip.php?article270
“…Mon bébé est nourri au sein et il a souvent la diarrhée…”
“…Dois-je peser mon bébé tous les jours ? …”
“…Est-ce que mon bébé a faim à chaque fois qu’il pleure?…”
“…Mes seins sont trop pleins et me font mal…”
“…Mes mamelons sont douloureux…”
”…Mon bébé a trois semaines et il réclame plus souvent qu’avant…”
Toutes les structures de santé (dispensaires, postes de soins, hôpitaux…)
Les cabinets de Sages-Femmes du libéral.
Les cabinets privés ou cliniques (médecins généralistes, spécialistes…)
DANS LA PRESSE
- Protections périodiques : l’UFFO veut « changer les règles » – Radio1 Tahiti
- Des serviettes hygiéniques gratuites pour changer les règles et la vie – Polynésie la 1ère (francetvinfo.fr)
- L’endométriose, encore mal connue en Polynésie • TNTV Tahiti Nui Télévision
- La ménopause, encore moins visible que les règles (tahiti-infos.com)
- Endopolynésie, l’association qui parle de l’endométriose (tahiti-infos.com)
- Endométriose : en parler pour soulager (tahiti-infos.com)
- Lutte contre la précarité menstruelle – Un premier distributeur de serviettes hygiéniques au collège Henri Hiro • TNTV Tahiti Nui Télévision