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Réunion semestrielle des médecins des dispensaires de Tahiti Nui
Cette semaine, les médecins des dispensaires de Tahiti Nui se sont réunis pour échanger sur les avancées du projet des soins primaires et sur la formation médicale continue.
Cette réunion semestrielle permet aux médecins d’échanger sur leurs expériences et de trouver ensemble des solutions. Les médecins présents étaient:
- Dr Dorothée VALADE, dispensaires de Papenoo et Arue
- Dr Marie DAHERON, dispensaire de Paea
- Dr Michèle FONG, Punaauia
- Dr Lucille MATHIEU, futur médecin de Arue Papenoo
- Dr Jérôme DEBACRE, responsable
- Dr Chloé CALONNE, Hitiaa-Tiarei
- Dr Johanna CHANSIN, Papeete
- Dr Julie SMITS, Faa’a
- Dr Arnaud GEISEN, Mahina
- Dr Vaitea BOUISSOU, Papara
Epreuve d’admissibilité du concours pour la formation en soins infirmiers
L’institut de formation des professions de santé (IFPS) Mathilde Frébault a organisé mercredi 4 avril 2018 de 8 h à 12h 30 l’épreuve d’admissibilité du concours d’entrée en formation préparant au diplôme d’État d’infirmier.
Au total, 637 candidats étaient inscrits. Les candidats étaient répartis sur les différents sites d’examen:
- 349 candidats à l’Institut de formation des professions santé Mathilde Frébault,
- 211 au lycée Samuel Raapoto,
- 52 à la subdivision santé des iles-sous-le vent, 13 à la subdivision santé des Australes et
- 12 à la subdivision santé des Marquises.
Le quota de places ouvertes à l’IFPS pour la formation en soins infirmiers étant de 30 places chaque année.
Remise de diplômes aux aides-soignants de la promotion 2017
Le Président Edouard Fritch, en présence du ministre des Solidarités et de la santé, Jacques Raynal et de la Directrice de la santé, Laurence Bonnac-Theron, a remis, jeudi matin, les diplômes des aides-soignants de la promotion 2017.
L’institut de formation des professions de santé Mathilde Frébault pour les besoins du Pays dispense en effet depuis 2010 la formation aide-soignant. Organisée en 49 semaines sur une durée 11 mois, cette formation délivre un diplôme d’aide-soignant.
L’enseignement dispensé est composé d’enseignements théoriques et cliniques. L’enseignement théorique est assuré et coordonné par Marie-Christine Timau et Patricia Teaniniuraitemoana, infirmières formatrices. En outre, des professionnels dans les divers domaines de la santé et du médico-social interviennent dans l’enseignement et apportent leur expérience et leur connaissance.
Pour l’enseignement clinique, une étroite collaboration existe avec divers établissements sanitaires et médico-sociaux du Pays et du secteur privé. Dans une démarche d’amélioration continue de la formation, l’encadrement des élèves sur les lieux de stages est effectué depuis trois ans par des aides-soignants formés au tutorat par l’Institut de Formation des Professions de Santé Mathilde Frébault.
Pour obtenir leur diplôme, les élèves de cette promotion ont dû ainsi valider l’ensemble des compétences liées à l’exercice du métier. La promotion 2017, comporte 20 diplômés, dont 19 boursiers et un de la promotion professionnelle du CHPF (Centre hospitalier de Polynésie française). Les lauréats boursiers ont été affectés pour 15 d’entre eux dans les services du CHPF et cinq pour la Direction de la Santé. Depuis la mise en œuvre de la formation en 2010, huit promotions de 160 élèves ont pu bénéficier de la formation dont 135 boursiers du Pays.
Source: La Présidence
Atelier « TOUS ENSEMBLE CONTRE LE DIABETE »
La prévalence du diabète en Polynésie française : l’importance de lutter contre les maladies non transmissibles.
Le taux de prévalence du diabète en Polynésie est important puisqu’il atteint 19.6%. A titre de comparaison, l’enquête ObEpi réalisée en 2012 pour la France, montre que 5,5% des Français déclaraient être traités pour un diabète de type 2.
Selon les données de la Caisse de Prévoyance Sociale, près de 2 300 personnes dépendent d’un traitement quotidien par l’insuline (type 1) pour leur santé et 5 300 patients présentent un diabète non insulino-dépendant (type 2). En 2012, le taux de prévalence du diabète de type 2 traité et reconnu au titre de la longue maladie, en Polynésie française (sur la population protégée par la Caisse de Prévoyance Sociale), est de 2,79% (± 0,2) contre 2,63% en 2011. Le nombre de personnes atteintes par cette maladie a été multiplié par 2 sur la dernière décennie.
Avec 8.961 patients concernés en 2016, elle demeure la deuxième maladie de longue durée avec un taux de 16,1% des Longues Maladies (LM), après l’hypertension artérielle.
La situation du diabète en Polynésie française n’est plus une découverte car décrite depuis au moins 20 ans. Ce phénomène n’est pas spécifique aux Polynésiens, puisqu’il touche d’autres populations dans le monde, notamment celles connaissant des transitions démographiques, économiques et épidémiologiques rapides comme notre pays. Les projections mondiales tendent à montrer que le diabète, pourtant classé comme maladie aux facteurs de risque évitables, (alimentation non équilibrée, sédentarité, alcool et tabac) continue de progresser dans la majorité des pays.
Le système de prise en charge par l’assurance maladie contribue positivement au suivi médical à long terme, au contrôle des complications et à la durée de vie des patients diabétiques. Mais au prix de ces efforts et avec l’effet du vieillissement de la population, les dépenses de santé sont inéluctablement en expansion comme en Métropole.
Pourquoi organiser un atelier autour du diabète ? Retour sur les deux journées de l’atelier « Tous ensemble contre le diabète »
Différents acteurs en Polynésie française mènent des actions de prévention en faveur de la lutte contre le diabète. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’importance de créer des environnements favorables à la santé pour prévenir des maladies non transmissibles, ainsi que l’importance d’un travail en multi sectorialité. En Polynésie française, les associations jouent également un rôle dans la promotion d’environnements favorables à la santé pour prévenir des maladies non transmissibles.
C’est pourquoi, le Docteur Maire Tuheiava, responsable du Centre de Consultations spécialisées Protection Maternelle et Infantile (CCSPMI) et référente Diabète à la Direction de la santé, a souhaité réaliser un atelier concernant la mise en place d’actions pour lutter contre le diabète, lors des journées des 20 et 21 mars 2018, « Tous ensemble contre le diabète », avec la participation de la Communauté du Pacifique, représentée par Madame Solène Bertrand-Protat en charge des maladies non transmissibles pour les pays francophones du Pacifique.
Lors de ces journées, 10 associations ont été conviées, et 27 personnes ont participé à cet atelier.
L’objectif était ainsi de renforcer les compétences des associations œuvrant dans le champ de la prévention des maladies non transmissibles et de renforcer ainsi les liens, de rappeler le rôle de chacun pour favoriser le partenariat et la complémentarité entre les autorités sanitaires et le secteur associatif.
Pendant ces deux jours, différents intervenants se sont succédés. Il a permis ainsi de présenter les deux programmes d’actions pour les années 2018-2022 réalisés par la Direction de la Santé, concernant le développement d’environnements favorables au travers d’actions sur l’alimentation équilibrée et la pratique d’activité physique ainsi que par la lutte contre les addictions.
Solène Bertrand-Protat, Maire Tuheiava, ainsi que Taimai Maamaatuaiahutapu, infirmière spécialiste de l’éducation au diabète, ont apporté des connaissances et informations concernant le diabète, la prévention et sa prise en charge.
Lucie Rondeau, du Département des programmes de prévention a présenté les travaux de la Direction de la santé dont le Schéma de prévention et les programmes d’actions sur la lutte contre les addictions, et alimentation équilibrée/activité physique, pour les faire connaître aux associations.
Des professionnels des cellules de promotion de santé, Rose Rochais (FSTI), Line Deligny (FSTN) et Fabienne Tuua (FSTN), ont également présenté ce qu’elles réalisent auprès des populations, comme la présentation de la création d’un jardin partagé à Taravao, ou encore les solutions pour lutter contre la sédentarité.
Pauline Niva, chargée de communication et Hélène Thual, diététicienne et responsable du Bureau des maladies liées au mode de vie, du Département des Programmes de Prévention de la Direction de la santé, ont présenté un atelier sur « Comment animer une séance d’information ».
La présentation du projet concernant les activités physiques adaptées portées par le réseau « Maitai sport santé » a également été faite par le Docteur Pierre Aufrère , médecin de sport de la Direction de la Jeunesse et des Sports et Christian Weislocker, régulateur du réseau.
L’atelier « Tous ensemble contre le diabète »
Les personnes des associations ont eu ainsi l’occasion d’être actif par le biais des ateliers réalisés. De plus, des messages autour du diabète ainsi qu’un apport de connaissances concernant le diabète et sa prévention ont pu être apportés.
La volonté de réunir le secteur associatif et les acteurs de santé, s’ajoute aux autres stratégies d’éducation, de sensibilisation et de protection d’environnements, pour lutter contre les maladies non transmissibles.
L’OMS dans le rapport mondial sur le diabète réalisé en 2017, indique que « il s’agit de politiques et de pratiques mises en œuvre dans l’ensemble des groupes de population et dans des cadres spécifiques (milieu scolaire, à l’intérieur des habitations, sur le lieu de travail) qui contribuent à la bonne santé de tous. »
Ainsi, l’ensemble des participants ont manifesté leur satisfaction de ces deux jours d’atelier et cela a permis également de renforcer les partenariats entre les associations et les professionnels de santé.
Participation de la Direction de la santé et du réseau Maita’i Sport Santé à l’évènement « World Rowing Virtual Indoor Sprint »
La Direction de la santé et le réseau Maita’i Sport Santé ont participé à l’évènement «World Rowing Virtual Indoor Sprints » organisé par l’Association Cercle d’Aviron Polynésien Marara Tahiti, le samedi 10 mars dans les Jardins de Paofai.
Les patients et leurs familles ainsi que le public ont testé et apprécié les différents ateliers des activités physiques adaptées (APA) proposés lors de cet évènement, comme le Qi Qong, la marche nordique, l’aviron, le basket-ball, le karaté et le multiactivité.
Cette manifestation s’est clôturée de manière conviviale et chaleureuse par les témoignages des patients sur les bénéfices acquis lors de la pratique des activités physiques adaptées (APA), et par l’Apéro Mait’ai sport santé préparé par les étudiants de BTS Assurances Lamennais.
Vive le Maita’i Sport Santé !
La campagne de lutte contre la Filariose 2018
En Polynésie française, la filariose lymphatique (FL) est provoquée par un ver parasite, Wuchereria bancrofti.
Le principal vecteur de transmission de la maladie est le moustique Aedes polynesiensis.
Cette maladie a fait l’objet d’une lutte en santé publique depuis des décennies. Depuis 1999, la Polynésie française adhère au programme PacELF (Plan d’élimination de la filariose lymphatique dans le Pacifique) qui intègre :
– la distribution annuelle de médicaments (association de DEC – diéthylcarbamazine et d’albendazole) ;
– la prise en charge des malades atteints de filariose ;
– la lutte contre les vecteurs.L’administration supervisée des médicaments ou POD (Prise Observée Directe) a été mise en place en Polynésie française en 2010. Elle a pour objectif de rendre plus efficace la distribution de masse des médicaments en s’assurant que les personnes prennent réellement les médicaments. L’objectif est une couverture médicamenteuse de 75% de la population cible (excluant les enfants de moins de 2 ans et les femmes enceintes).
Ces médicaments sont utilisés pour détruire les microfilaires chez les porteurs asymptomatiques afin d’interrompre la transmission de la maladie. Ils ont également une action sur les parasites adultes (macrofilaires).
Les personnes infectées par ces parasites sont le plus souvent asymptomatiques : on dit qu’elles sont porteuses de filaires. Le diagnostic est fait grâce à un test sanguin qui met en évidence l’«antigène filarien». Ce test est utilisé pour évaluer l’efficacité des programmes de lutte contre la filariose lymphatique : ces tests sanguins sont faits chez des personnes tirées au sort qui représentent l’ensemble de la population. Lorsque la prévalence (%) de la maladie est inférieure à 1%, on considère que l’objectif d’élimination est atteint.
De 2014 à 2016, des enquêtes d’évaluation ont été menées dans l’ensemble des archipels. Les résultats obtenus sont conformes aux recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) aux Tuamotu-Gambier, aux îles du Vent, aux Australes et aux Marquises Nord. Dans ces archipels il a été possible d’arrêter la POD systématique.Pour les îles Sous-le-Vent (ISLV) et les Marquises sud, la prévalence de l’antigénémie filarienne était >1%, c’est la raison pour laquelle la distribution communautaire et scolaire doit être maintenue en 2018.
Les personnes qui pour des raisons professionnelles ou familiales se rendent fréquemment dans ces deux archipels sont invitées à prendre également les médicaments : ceux-ci seront disponibles dans toutes les structures de santé publique du 1er mars au 30 avril 2018.
Bonne POD 2018 !
Afin de répondre au mieux aux questions de la population, comme chaque année, une page Facebook dédiée à la POD a été mise en place.
Suivez-nous sur la page Facebook POD 2018 pour tout savoir sur la campagne : où poder? qui doit poder? pourquoi poder?
MAITA’I SPORT SANTE
Le réseau Maita’i Sport Santé présente ses ateliers d’activités physiques adaptées le samedi matin 10 mars 2018, de 8H à 11H30, aux jardins de Paofai, dans le cadre de l’évènement Virtual World Rowing Indoor. Si vous souhaitez découvrir le réseau et participer aux ateliers, vous êtes les bienvenus.
Forum Santé au Travail
Le Dr Jacques Raynal, ministre des Solidarités et de la santé, a ouvert ce jeudi, à la Présidence, le Forum santé au travail, en présence des entreprises actives engagées dans la démarche, de l’administration publique, de certains partenaires et des membres du gouvernement.
Ce forum a pour objectif de valoriser les actions menées sur le terrain par les entreprises du secteur privé et des services administratifs du Pays et de venir enrichir la réflexion menée au sein des organisations par l’intervention de plusieurs professionnels (médecin du sport, diététicienne, juriste et le Club Idéo).
Les bénéfices attendus de la promotion de la santé au travail portent à la fois sur l’individu lui-même en termes de santé, de l’entreprise en termes de productivité, de la famille et des communautés par transmission de connaissances mais aussi pour tout un chacun car le service rendu à la population n’en sera que renforcé qualitativement.
En Polynésie française, 70% de la population adulte est en surpoids. Afin d’inverser la tendance et d’agir sur les nombreux facteurs de risque qui influencent négativement l’état de santé de la population (sédentarité, consommation d’aliments néfastes pour la santé, alcoolisme, rythmes alimentaires, stress, etc.), il est nécessaire d’agir sur différents fronts. Le ministère et la Direction de la santé, en application du Schéma de prévention, ont considéré la promotion de la santé comme un axe dominant et transversal. En effet, ce schéma prône des environnements favorables à l’alimentation, à un mode de vie physiquement actif, à la prévention des problèmes reliés au poids, au maintien et à l’amélioration de la santé de chacun.
En 2015, huit entreprises ont signé la charte d’engagement avec le ministre des Solidarités et de la Santé. Elles sont aujourd’hui 19 : Air Tahiti Nui, la Caisse de Prévoyance Sociale, Electricité de Tahiti, Brasserie de Tahiti, Tahitienne de Services Publics, Polynésienne des Eaux, Intercontinental Tahiti, Le Méridien, Intercontinental Bora Bora Resort&Spa, SIPAC, Newrest, Interoute, Avis, Plastiserd, Wan D, Nestlé, TEP, Vini, et enfin la Banque de Tahiti.
Deux autres entreprises (Air Tahiti et Sodimark) ont, par ailleurs, rejoint la démarche et signé un accord de collaboration, avant une signature, prochainement, de la charte d’engagement des entreprises actives pour la santé des salariés.
Les actions menées sont diverses et variées, et portent sur l’alimentation et l’activité physique : des rencontres régulières pour faire du sport adapté à tous, des programmes lancés sur le bien-être et la cohésion d’équipe, des nouvelles approches pour les postes de travail (travailler sur un ballon, debout…), des ateliers diététiques, des journées sans ascenseur ou encore des modifications dans les repas d’entreprises…
Les services du Pays ont également rejoint cette démarche depuis l’année dernière, avec, en parallèle, la réalisation d’une enquête sur les besoins et attentes des agents et la rédaction d’un plan d’actions validé en Conseil des ministres en ce début d’année.
Source La Présidence
Conduites à tenir face aux risques sanitaires liés aux fortes pluies
Les intempéries actuelles et leurs conséquences sur la salubrité des habitats (inondations, boue, détritus, coupure d’eau…) sont extrêmement favorables à la transmission d’agents infectieux et aux accidents. Ces risques persisteront même lorsque les conditions climatiques s’amélioreront.
La Direction de la Santé appelle toutes les familles et les personnes à une forte vigilance et à la prudence.
1. La leptospirose
La leptospirose est le risque infectieux le plus fréquent. Marcher pieds nus dans l’eau sale ou la boue augmente les risques de contact entre la peau et ces germes infectieux.
La leptospirose est une maladie grave causée par des bactéries (leptospires) qui pénètrent à travers la peau, les muqueuses ou par des blessures (même petites), lors de contacts prolongés avec la boue ou de l’eau sale, souillée par les urines d’animaux (rats, cochons, vaches, chiens…).
Après une incubation en moyenne de 10 jours (pouvant aller de 2 à 30 jours), la maladie débute comme une forte grippe avec une fièvre élevée, des maux de têtes, des douleurs musculaires et articulaires. Une consultation médicale doit avoir lieu le plus tôt possible.
Si le traitement n’est pas débuté assez tôt, des signes de complications peuvent apparaitre : atteintes du foie et des reins (jaunisse, urines rouge foncé), hémorragies… Le décès peut survenir dans 5 à 10 % des cas.La leptospirose est soignée efficacement par des antibiotiques, à condition de consulter un médecin dès les premiers signes.
Consultez rapidement un médecin dès l’apparition des signes suivants, surtout s’il ya eu des contacts avec de l’eau ou de la boue potentiellement souillées durant les 3 semaines précédentes :
o fièvre élevée et brutale, avec malaise
o douleurs dans les muscles, les articulations, le ventre
o forts maux de tête.2. La gastro-entérite
Les fortes pluies favorisent également le risque de propagation des germes fécaux (à partir de fosses septiques défectueuses) ainsi que d’autres germes pathogènes.
Assurez-vous que l’eau que vous buvez est propre à la consommation. Il est possible de récupérer de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes.
De même, cuisez bien les aliments et veillez à une bonne hygiène corporelle.3. La dengue
La saison des pluies est propice à la prolifération des gîtes larvaires et des moustiques. Pour éviter les risques de dengue, maladie à potentiel épidémique, protégez-vous contre les piqûres de moustiques. Eliminez les gîtes larvaires.
Recommandations générales à suivre :
• Ne marchez pas pieds nus dans la boue et dans des eaux susceptibles d’être souillées
• Ne vous baignez pas à la rivière ou à la mer
• Lavez-vous les mains fréquemment, gardez une peau propre
• Désinfectez rapidement toute blessure au niveau de la peau
• Assurez-vous que l’eau que vous consommez est potable :
o buvez de l’eau embouteillée
o faites bouillir l’eau du robinet pendant 10 à 15 minutes
o si vous récupérez de l’eau des fontaines publiques ou chez des personnes, utilisez des contenants propres et uniquement pour contenir de l’eau (bouteilles, bonbonnes d’eau…). Ces eaux doivent être bouillies pendant 10 à 15 minutes avant de les consommer.
• Cuisez bien les aliments avant de les consommer
• Contre les piqûres de moustiques, appliquez un répulsif cutané efficace. Utilisez des moustiquaires de lits, des diffuseurs insecticides, des raquettes électriques…
• Recherchez et éliminez les gîtes larvaires au moins une fois par semaine : eaux stagnantes, seaux à boutures, vases, sous-pots, récipients, pneus, gouttières, caniveaux…
• En cas de fièvres brutales, de douleurs musculaires ou articulaires, n’attendez pas pour consulter un médecin.
Redoublez de vigilance pour les personnes fragiles : personnes âgées, bébés et enfants, femmes enceintes, malades chroniquesContacts à la Direction de la Santé :
Bureau de Veille Sanitaire – Tél. 40 488 201
Département des Programmes de Prévention – Tél. 40 488 200
Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique – Tél. 40 503 745Pour plus d’infos, rendez-vous sur le site du Centre d’hygiène et de salubrité publique et de la Direction de la santé :
https://www.hygiene-publique.gov.pf – https://www.service-public.pf/dsp/Santé en entreprise
Dans le cadre du programme santé entreprise active initiée par le Ministère de la santé et la Direction de la santé en décembre 2015, la Caisse de prévoyance sociale a organisé un Challenge « Rame pour ta santé » en invitant les entreprises à y participer et aussi en leur mettant à disposition des pirogues pour s’entraîner. Le Challenge est d’améliorer les modes de vie et de travail des salariés de l’entreprise avec une alimentation saine et la pratique de l’activité physique régulière. Des régates de Va’a ont été organisées. Et chaque équipe devait avoir un ambassadeur représentant ce défi, ayant adopté une alimentation saine et pratiqué une activité physique régulière et assidue. En 2017, Ariihee Legayic a remporté ce défi de l’équipe de la Direction de la santé. Il a gagné le Va’a mis en jeu à cette occasion.